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LETTRE CCCLXXV
ОглавлениеA M. HOPPNER
«Un Allemand nommé Ruppsecht m'a envoyé, Dieu sait pourquoi, plusieurs gazettes allemandes dont je ne déchiffre pas un mot ni une lettre. Je vous les envoie ci-jointes pour vous prier de m'en traduire quelques remarques, qui paraissent être de Goëthe, sur Manfred; – et si j'en puis juger par deux points d'admiration (que nous plaçons généralement après quelque chose de ridicule), et par le mot hypochondrisch, elles ne sont rien moins que favorables. J'en serais fâché, car j'eusse été fier d'un mot d'éloge de Goëthe; mais je ne changerai pas d'opinion à son égard, si rude qu'il puisse être. Me pardonnerez-vous la peine que je vous donne, et aurez-vous cette bonté? – Ne songez pas à rien adoucir. – Je suis un littérateur à l'épreuve, – ayant entendu dire du bien et du mal de moi dans la plupart des langues modernes.
»Croyez-moi, etc.»