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LETTRE CCCLXXXIV

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A M. MURRAY

Ravenne, 11 septembre 1820.

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«Ce que Gifford dit du premier acte est consolant. L'anglais, le pur anglais sterling58 est perdu parmi vous, et je suis content de posséder une langue si abandonnée; et Dieu sait comme je la conserve: je n'entends parler que mon valet, qui est du Nottinghamshire, et je ne vois que vos nouvelles publications, dont le style n'est pas une langue, mais un jargon; même votre *** est terriblement guindé et affecté… Oh! si jamais je reviens parmi vous, je vous donnerai une Baviade et Méviade, non aussi bonne que l'ancienne, mais mieux méritée. Il n'y a jamais eu une horde telle que vos mercenaires (je n'entends pas seulement les vôtres, mais ceux de tout le monde). Hélas! avec les cockneys59, les lakistes60, et les imitateurs de Scott, Moore et Byron, vous êtes dans la plus grande décadence et dégradation de la littérature. Je ne puis y songer sans éprouver les remords d'un meurtrier. Je voudrais que Johnson fût encore en vie pour fustiger ces maroufles!»

Note 58: (retour) C'est-à-dire de bon aloi. Nous avons conservé le trope national du texte.

Note 59: (retour) Nom national des badauds anglais, appliqué aux imitateurs citadins des lakistes.

Note 60: (retour) Poètes de l'école des lacs. (Notes du Trad.)

Œuvres complètes de lord Byron, Tome 12

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