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LETTRE CXI

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À M. MURRAY

Cheltenham, 12 octobre 1812.

«Je ne veux absolument pas que le portrait soit gravé; je vous prie de ne le joindre, sous aucun prétexte, à la nouvelle édition; je désire que toutes les épreuves soient brûlées et la planche brisée. Je paierai toutes les dépenses faites à ce sujet, cela est trop juste, puisque je ne crois pas pouvoir permettre la publication. Je vous demande comme une faveur toute particulière de ne pas perdre un moment pour faire ce que je désire; j'ai mes raisons et je vous les expliquerai quand je vous verrai. Je suis honteux de vous donner tant de peine.

»Je ne sais point comment le public a reçu le Prologue au théâtre; je vois seulement que les journaux en disent du mal, ce dont ne s'embarrasse guère un vieil auteur comme moi. Je vous laisse absolument le maître de le joindre ou non à la prochaine édition, quand nous en donnerons une. Faites, je vous prie, exactement ce que je désire quant au portrait, et croyez-moi toujours, etc.

»Faites-moi l'amitié de me répondre; je ne serai pas tranquille que je ne sache les épreuves et la planche détruites. On dit que le Satirist a rendu compte de Childe-Harold, je n'ai pas besoin de demander dans quel sens; mais je voudrais savoir s'il a reproduit ses anciennes personnalités? J'ai un intérêt plus grand que le mien là-dedans: souvent, dans ces sortes d'articles, on introduit des noms étrangers, surtout des noms de femmes.»

Œuvres complètes de lord Byron, Tome 10

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