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LETTRE CXVIII

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À M. MURRAY

20 février 1813.

«À part le petit compliment que l'auteur veut bien m'adresser 31, je trouve, dans Horace à Londres, quelques stances sur lord Elgin que j'approuve tout-à-fait. Je voudrais avoir l'avantage de connaître M. Smith, je lui communiquerais la curieuse anecdote que vous avez lue dans la lettre de M. T***s: s'il le désire, je pourrai lui en donner la substance pour sa seconde édition; sinon, nous l'ajouterons à la nôtre, quoique nous nous soyons, je crois, assez occupés de lord Elgin.

Note 31: (retour) Dans l'ode intitulée le Parthénon, Minerve parle ainsi:

«Tous ceux qui verront mon temple mutilé poursuivront d'une rage classique le barbare qui l'a ravagé; bientôt un noble poète des îles britanniques captivera les suffrages et l'admiration de la patrie, et enflammera son siècle par le récit des malheurs d'Athènes.»

»Ce que j'ai lu de cet ouvrage me semble admirablement fait. Mes éloges ne valent guère la peine d'être répétés à l'auteur; présentez-lui toujours mes remerciemens pour ceux qu'il a bien voulu m'accorder. L'idée est neuve; nous avons d'excellentes imitations des satires, etc., par Pope; je ne me rappelle qu'une seule ode qu'il ait imitée, et je ne crois pas qu'un autre l'ait essayé que lui.

»Tout à vous, etc.»

Nous avons déjà dit que les sommes dont il avait eu besoin à l'époque de sa majorité, il se les était procurées à un intérêt ruineux. La lettre suivante a rapport à quelques transactions relatives à ce sujet.

Œuvres complètes de lord Byron, Tome 10

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