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LETTRE CXIV

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À M. MURRAY

19 octobre 1812.

«Bien des remerciemens, mais il faut que je paie le dommage, et je vous serai obligé de m'en faire connaître le montant. Je crois que les Adresses rejetées sont, de beaucoup, la meilleure chose qui ait paru en ce genre depuis la Rolliade, et je souhaiterais, dans votre intérêt, que vous en fussiez l'éditeur. Dites à l'auteur que je lui pardonnerais de grand cœur, se fût-il montré vingt fois plus satirique, et que ses imitations ne sont pas du tout inférieures aux fameuses imitations d'Hawkins Browne. Il faut que ce soit un homme de beaucoup d'esprit, et d'un esprit moins désagréable et moins offensant que celui qu'on rencontre généralement dans ces sortes d'ouvrages; somme toute, j'admire beaucoup le sien et lui souhaite beaucoup de succès. Le Satirist, comme vous l'avez pu voir, a maintenant changé de ton; nous voilà délivrés, je crois, des critiques de Childe-Harold. J'ai en mains une Satire sur la Valse, qu'il faudra que vous publiiez anonyme; elle n'est pas longue, deux cents vers au plus, mais cela fera une assez bonne petite brochure. Vous l'aurez sous peu de jours.

»P. S. L'éditeur du Satirist mérite des éloges pour son abjuration; après cinq ans de guerre ouverte! c'est ce qu'on appelle s'exécuter de bonne grâce.»

Œuvres complètes de lord Byron, Tome 10

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