Читать книгу Dessins, gouaches, estampes et tableaux du XVIIIe siècle - Gustave Bourcard - Страница 8
Оглавление1745-1781
Les Adieux de la nourrice (par R. de Launay), 1779.
In-folio en travers.
Le dessin original en bistre existe dans la collection de M. de Goncourt; le tableau fut exposé au Salon de 1777, et adjugé 870 livres à la vente du marquis de Véry.
Le cuivre se trouve chez A. Bernard fils , et provient du fonds de Mme Vve Auguste Jean; la vente de ce fonds commença en février 1846, pour finir en avril 1847. Il se composait de plus de 30,000 cuivres gravés en tous genres, sortant de chez les éditeurs anciens les plus célèbres, tels que: Basan, Drevet, de Poilly, Silvestre, Wille, etc.; cette pièce existe donc en tirage moderne.
Nous avertissons le lecteur que la mention: existe en tirage moderne, laissera entendre que le cuivre primitif n’a pas été détruit; toutes les épreuves de cette provenance sont donc à rejeter impitoyablement par l’amateur délicat, ainsi que celles portant au bas du cuivre le nom de Marel, les planches étant pour la plupart très usées.
L’Abus de la crédulité (par N. de Launay).
In-folio ovale équarri en travers.
Cette gravure est assez jolie, elle a figuré au Salon de 1787, elle existe en tirage moderne. Le dessin original était, en 1810, dans le cabinet Silvestre.
La Bergère des Alpes (par J.-J. Leveau).
In-folio ovale équarri en travers.
Le tableau original a figuré au Salon de 1775. — Existe en tirage moderne.
L’heureuse Nouvelle (par J.-B. Simonet), 1777.
Grand in-folio.
Puisque le nom de Vignères vient de passer sous notre plume, qu’on nous permette un mot sur le célèbre marchand d’estampes. Vignères (Jean-Eugène) naquit le 24 juillet 1812, et mourut à Hyères, le 17 février 1884; il était marchand d’estampes depuis 1826, et avait fait, dans sa carrière, 495 ventes publiques, et rêvait d’atteindre le chiffre rond de 500; la mort de son fils, enlevé très jeune à l’affection des siens, lui porta un coup terrible et ébranla sa santé déjà chancelante; il s’en alla dans le Midi, tâcher de la rétablir, et c’est là qu’il s’éteignit doucement, entre sa femme et sa fille, qui l’y avaient accompagné.
Après sa mort, M. Dupont aîné fut chargé de réaliser son fonds; il y eut 37 ventes consécutives, qui se composèrent de 13,899 numéros, et durèrent du 3 novembre 1884 jusqu’au 13 juin 1889, près de 5 ans!!! Elles produisirent 207,136 francs, inondant, de portraits surtout, le marché de Paris; beaucoup de pièces courantes, peu de morceaux hors ligne. Ce formidable inventaire a été dressé d’une facon très remarquable et très sérieuse par l’aimable et érudit marchand d’estampes de la rue de Seine.
La Bonté maternelle (par Blot). In-folio.
A la vente Behague le dessin original au crayon noir lavé fut adjugé 70 fr.
La Correction maternelle (par de Longueil).
In-folio en travers.
M. Panhard, dans son remarquable et consciencieux travail sur Joseph de Longueil, publié chez Morgand, signale de cette pièce les trois états suivants:
1er état. Eau-forte.
2e — Avec le titre et les noms des artistes.
3e — Avec le titre, les noms des artistes et la dédicace.
Existe en tirage moderne.
Le Mariage conclu. — Le Mariage rompu (par R. de Launay). Pendants. In-folio en travers.
Une esquisse de la première pensée du Mariage rompu fut adjugée 50 francs à la vente Walferdin. Ont encore été gravées d’après le Maître:
L’heureux Ménage. — L’Amour paternel. — Les Amants curieux (par Levasseur). La Reconnaissance de Fonrose (par R. de Launay). Première Leçon d’amitié fraternelle (par R. de Launay). La Demande acceptée, le tableau au Salon de 1777. Toutes pièces de mince valeur. Les trois dernières existent en tirage moderne.