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II

Table des matières

L’hygiène chez les Hébreux.

Moïse s’est révélé dans le Pentateuque comme un véritable hygiéniste. Comme tous les fondateurs ou prophètes des religions orientales, il identifia l’hygiène avec la prière, montrant ainsi l’importance qu’il attachait aux soins corporels si nécessaires sous les chaudes latitudes où vivait son peuple (). C’est à ce souci que l’on doit rattacher la pratique de la circoncision. Moïse ne négligea aucun des détails de l’hygiène. Il défendit, non seulement de consommer la viande des animaux morts de maladies, mais même celle du porc et de certains poissons, comme le feraient de nos jours les dermatologistes. Il fit interdire, par les lois religieuses, les mariages consanguins dans le but de conserver la pureté de la famille et la vigueur de la race. Il redoutait pour son peuple la prophylaxie des maladies contagieuses et, en particulier, celle de la lèpre; il édicta en conséquence des prescriptions très énergiques contre ceux qui en étaient atteints et ordonna les mesures à prendre pour assurer la désinfection des locaux qui avaient été contaminés. Il réglementa la salubrité des camps et des villes, des maisons et des édifices publics, fit creuser des réservoirs et des citernes à Jérusalem pour recueillir l’eau de la pluie et fit disposer des puits sur le passage des caravanes.

Nous connaissons peu de choses relativement aux rites funéraires des Hébreux, si ce n’est qu’ils ensevelissaient leurs morts et que les inhumations avaient toujours lieu hors des murs des villes.

L'Hygiène publique à travers les âges

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