Читать книгу Essai sur la fabrique de l'indigo - Joseph-François Charpentier de Cossigny - Страница 8

CHAPITRE II.
Théorie de la fermentation de l’anil.

Оглавление

Table des matières

LES Physiciens-chimistes ont divisé la fermentation en trois degrés, parce que les résultats de ces trois termes sont différents entr’eux.; la vineuse, ou Spiritueuse; l’acide; la putride, ou alkalescente, La pluspart des végétaux passent successivement par ces trois degrés. Quelques-uns cependant tels que l’oseille, les citrons dépouillés de leurs écorces, l’alleluya dit oxytri-pillon&c. ne paroissent pas susceptibles de la fermentation spiritueuse; ou du moins elle n’est guère sensible dans ces végétaux. D’autres plantes telles que les cruciformes ont leurs principes tellement disposés, qu’ils n’éprouvent que la fermentation alkalescente.

M. de Beauvais Raseau établit pour principe de la théorie qu’il a donnée sur la fabrique de l’indigo, que l’anil passe successivement par les trois états de la fermentation. La crise acide [dit-il] étant peu sensible, L’herbe semble passer tout d’un coup, de l’état le plus spiritueux&le mieux marque à la putréfaction qui lui est entièrement&uniquement préjudiciable, ce qui est cause que les indigotiers ne sont aucune mention du genre putride dans leurs procédés. Ils divisent seulement la fermentation ardente en deux temps ou degrés. Ils nomment le premier degré, pourriture imparfaite,&le second bonne ou parfaite pourriture. Quant au genre putride ou alkalescent, ils l’appellent pourriture excédée,&ils n’omettent rien pour l’éviter..

CE passage rapide de la fermentation spiritueuse à la putride, m’a d’abord donné des doutes sur cette théorie. L’auteur cité prétend que la crise acide est peu sensible&ajoute qu’elle semble passer tout d’un coup de l’état le plus spiritueux, à la putréfaction. M. de Beauvais Raseau a fait son ouvrage en France, après avoir été pendant dix ans directeur d’une indigoterie à St. Domingue. Il n’étoit plus à portée de vérifier les phénomènes de la fermentation de l’anil. On peut présumer qu’il avoit adopté l’opinion vulgaire des artistes sans avoir observé les faits, comme il en a embrassé la routine qu’il a décrite avec beaucoup d’intelligence.

EN effet ce passage immédiat de l’état le plus spiritueux&le mieux marqué à la putréfaction, sans passer par le degré intermédiaire, qui est l’acide, n’est pas dans l’ordre naturel. Lorsque les matières végétales ont subi la fermentation spiritueuse elles passent à l’acide d’une manière marquée&quelquefois promptement. La continuation du mouvement fermentatif occasionne l’évaporation des esprits ardents &met à nu l’acide contenu dans le végétal; cet acide étant alors développé est certainement sensible; il a besoin d’un nouveau mouvement de fermentation continué assès longtemps, pour que l’alkali prenne le dessus; la crise acide est toujours plus longue que la spiritueuse; elle n’est jamais assès rapide, pour qu’on ne puisse pas la saisir.

IL n’est point étonnant que M. de Beauvais Raseau&les autres indigotiers qui n’ont point de connoissances en chimie, se soient trompés. La fermentation de l’anil est du genre alkalescent. Cette plante contient naturellement un alkali volatil, principe de sa fétidité. La fermentation elle-même volatilise la totalité ou partie des alkalis fixes qui sont aussi dans la plante. L’évaporation des esprits volatils urineux a été prise pour celle des esprits ardents, sans examen. Je me fuis affûté par des distillations réitérées&par des rectifications répétées, tant avec des herbes fraîches, qu’avec l’extrait de celles que j’avois fait fermenter, que l’anil ne donnoit point d’esprits ardents, mais toujours des alkalis volatils.

A la rigueur, la fermentation peut bien développer quelques parties spiritueuses de l’anil, comme il arrive dans la putréfaction de certaines substances animales; mais ces spiritueux sont en si petite quantité dans l’un&l’autre cas, en comparaison de celle des alkalis volatils, que ces fermentations passent à juste titre, pour être du degré putride.

LES épreuves chimiques m’ont fait connoitre l’existence de l’alkali volatil dans l’extrait fermenté. En quelque état que j’aye pris cet extrait&que je l’aye goûté ou éprouvé, il n’a jamais donné de liqueur spiritueuse, ni aucun indice d’acidité, niais toujours des alkalis volatils.

ON fait qu’ils sont le produit constant de la putréfaction qui ne donne point d’esprits ardents, du moins en quantité bien sensible, quelque soient les substances végétales&animales qui subissent ce dernier terme de la fermentation; au lieu que le dégré purement spiritueux ne fournit point d’alkali volatil. Cependant l’analyse de l’indigo prouve dans cette substance l’existence de l’alkali volatil qui y reste combiné, malgré l’opération du battage&malgré la dessication.

LA fermentation spiritueuse est toujours accompagnée d’un bouillonnement, d’un bruit sourd, d’un frémissement plus ou moins considérables, suivant la quantité d’esprits ardents que les matières peuvent fournir; suivant le volume de ces mêmes matières, le degré de chaleur qu’elles éprouvent&la promptitude de la fermentation. Dans le cas dont Il s’agit, toutes les circonstances sont rassemblées, pour occasionner un frémissement considérable. Les spiritueux, suivant l’auteur cité, sont abondants; le volume des matières d’une cuve&la chaleur de l’atmosphère dans notre été sont considérables; la fermentation est presque toujours achevée en moins de vingt-quatre heures. Cependant ce bruit sourd, ce frémissement sont à peine sensibles dans la fermentation de l’anil.

D’AILLEURS comment seroit-il possible que des herbes fraîches (lorsqu’elles sont séches, leur dissolution est plus prompte) éprouvâssent la fermentation spiritueuse, l’acide&la putride en24heures? que dis-je? en dix heures? l’opération ne dure pas quelquefois d’avantage. Elle ne dure même que quatre à cinq heures,&souvent moins, lorsqu’on employe des herbes séches. Les sucs des végétaux les plus susceptibles de la fermentation spiritueuse, demandent quelques semaines avant de tomber en putréfaction;&l’anil ne demanderoit que quelques heures, pour parcourir ces trois degrés. D’où pourroit provenir une telle exception? cette plante ne contient pas les principes qui sont propres à la fermentation vineuse; au lieu d’avoir une faveur douce&sucrée&d’être nutritif, qualités qui rendent les substances végétales, propres à la fermentation spiritueuse, l’anil est amer, astringent, acre&contient dans son état de fraîcheur une substance résineuse, un alkali fixe&même un alkali volatil, un mucilage&point d’acide, du moins en quantité sensible. Il paraît donc que ses principes prochains sont de nature à entrer promptement en putréfaction&non à fournir des esprits ardents.

IL passe pour constant que la fabrique de l’indigo est mal-saine& qu’elle expose aux risques de contracter des maladies dangereuses. Comme on doit saisir la fermentation, lorsqu’elle est parvenue au degré spiritueux, le seul convenable à la manipulation, suivant l’auteur déjà cité, il s’ensuivroit que les risques prétendus n’existeroient pas. Les miasmes mortels de toute fermentation spiritueuse, sont plutôt périr sur le champ qu’ils ne causent des maladies; ils occasionnent une asphyxie subite, dont l’effet est instantannée. Ces miasmes ne sont point dangereux, lorsque les vaisseaux qui contiennent les matières fermentantes ont communication avec l’air de l’atmosphère, comme les cuves d’indigo qui sont en plein air; mais les miasmes putrides peuvent en effet s’insinuer dans la masse du sang, par les pores de la peau ou par l’aspiration, apporter le trouble dans l’économie animale, causer des engorgements, des obstructions, corrompre les liquides&occasionner à la longue&non subitement des fièvres inflammatoires, putrides ou malignes.

LA plante n’éprouve donc dans la cuve, ni le premier, ni le second degré de la fermentation&prend le troisième degré, comme je l’ai dit. L’eau dissout d’abord les sels alkalis des herbes;&au moyen de cet intermède&du mouvement fermentatif, dissout l’indigo lui-même. C’est à cette dissolution causée par les alkalis, qu’on doit attribuer la couleur verte de la fécule dans l’extrait. On fait que les alkalis verdissent la couleur bleue des végétaux. M. de Beauvais Raseau attribue cette couleur verte au mélange des parties extractives jaunes avec les parties bleues de la fécule. Cette opinion est spécieuse; mais elle n’explique pas comment se fait la dissolution de l’indigo, ni comment ce mélange du bleu&du jaune, qui donne après la fermentation la couleur verte à l’extrait, change sa couleur pendant le battage, au point que l’eau redevient bleue, ensuite noire, quoique les parties jaunes soient toujours confondues dans le liquide avec l’anir. Elle n’explique pas pourquoi l’eau après le battage prend une couleur rousse le plus souvent, mais quelquefois fauve, quelquefois rougeâtre, quelquefois verte, quelquefois bleue. Comment les matières colorantes jaunes peuvent elles changer ainsi de couleur? Enfin l’opinion de M. de B.R. n’explique pas ce qui se passe dans les cuves de teinture. Le bain est verd, l’étoffe fort verte du bain&ne bleuit qu’à l’air. L’indigo peut-il retenir une assès grande quantité de matières jaunes, pour que leur mélange avec les molécules bleues verdissent le bain? en ce cas, pourquoi n’est-il pas verd lui-même? comment se fait-il que le bain qui est verd par le mélange des parties jaunes avec les parties bleues teigne l’étoffe en bleu? elle fort verte du bain, mais elle bleuit promptement à l’air. Que deviennent les atomes colorants jaunes? je ne nie pas absolument leur existence dans l’extrait, mais je nie leur influence sur la couleur de l’indigo; &je soutiens que ces atomes prétendus jaunes n’ont pas un ton de couleur constant&décidé.

TOUTS ces phénomènes s’expliquent aisément par ma théorie. L’anil subit d’abord la fermentation alkalescente. Je la diviserai elle-même en quatre degrés. Premier, fermentation commençante; second bonne; troisième, excédée; quatrième putride. Je ne crois pas qu’aucun indigotier tombe dans ce dernier excès, qui seroit totalement préjudiciable à l’opération. Dès que la fermentation est bonne, le moindre excès devient nuisible, à proportion de ce qu’il est outré. On ne péche ordinairement que par un peu plus ou un peu moins.

LES alkalis volatils dissolvent l’indigo,&lui donnent la couleur verte, dans la fabrique de cette substance, comme dans les cuves de teinture, ce sont les alkalis fixes qui le verdissent. Je dirai au chapitre du battage, comment&pourquoi se fait la réunion des molécules qui constituent par leur aggrégation ce que l’on appelle le grain. J’expliquerai la raison qui fait que ce même grain paroît dans sa couleur naturelle qui est la bleue. Un seul principe suffira pour rendre raison de tout. Suivons maintenant les circonstances de la fermentation alkalescente, dans ses quatre dégrés.

Premier. Les herbes exhalent peu d’odeur. On ne voit point encore de bulles d’air à la superficie de l’eau, ou il en paroît fort peu qui disparoissent promptement. Il n’y a point encore de crême violette; l’eau n’a presque pas de couleur; elle n’en prend point, ou fort peu, quand on appuyé fortement sur les herbes. Le battage lui-même développe peu d’écume,&quelquefois point du tout,&n’occasionne aucun grain dans l’extrait, ou il est très-rare&ne paroît qu’au bout d’un long battage. Lorsqu’on lâche la cuve à ce degré, on a de la peine à former un grain; on est obligé de battre longtems pour le former; il est très-léger,&très-petit; il se précipite difficilement &on retire peu de fécule.

Second. La fermentation que j’appelle bonne, est celle ou la trempoire exhale une odeur assès vive&pénétrante, ou l’on voit çà &là des bulles d’air rassemblées&une crème violette sur la superficie de l’eau; elle est verte, ou d’un jaune verdâtre, suivant l’espèce&la qualité des herbes. Si on appuyé fortement sur les herbes, on voit des nuages de fécule verte, s’élever&se répandre dans l’eau. L’extrait en tombant de la trempoire dans la batterie, forme une écume blanche qui devient bleue, sans taches noires. Le battage occasionne promptement une écume plus abondante; le grain est gros, abondant, bleu; il se précipite facilement&entièrement; l’eau paroît ensuite claire&rousse&on retire beaucoup de fécule.

Troisième. Quand la fermentation est excédée, la cuve exhale une odeur forte&fétide; la surface de l’eau est parsemée d’une grande quanité de bulles d’air, qui forment des flocons d’écume,&couverte entièrement d’une crême violette. L’eau paroît d’un verd soncé&quelquefois d’un jaune foncé, suivant les circonstances; en pressant les herbes, on voit comme ci-devant des nuages de fécule verte, mais en plus grande quantité&d’une couleur moins brillante&plus foncée. L’écume qui se forme dans la batterie par la chûte de l’eau, lorsqu’on vide la trempoire est quelquefois d’une assès belle couleur bleue, lorsque l’excès n’est pas outré; mais elle est parsemée de points noirâtres à la superficie. Le battage présente un grain divisé qui est noir, qui se précipite difficilement&qui est de mauvaise qualité; l’eau est embrouillée&on retire peu de fécule.

ON se tromperoit, si dans l’espérance d’un plus grand produit, on attendoit que la cuve eut atteint ce degré. Il est bien vrai qu’une fermentation plus longue pourroit dissoudre une plus grande quantité d’indigo, mais elle dissoudroit en même temps beaucoup plus de matières extractives, qui retiennent opiniâtrément beaucoup de grains, malgré un long battage, au cours le mélange altérerai la couleur des grains précipités; ainsi on perdroit sur la quantité&sur la qualité, comme on va le voir.

Quatrième. Ce degré approche de la putridité totale. La cuve &surtout l’extrait ont une odeur insupportable, lorsqu’on vide la trempoire&dans les premiers moments du battage. La trempoire est couverte de flocons d’écume de couleur livide; c’est ce que les teinturiers appellent de la fleurée. Celle formée par la chûte de l’extrait dans la batterie, est de couleurs diverses par veines; les unes font d’un bleu sale&pâle, les autres blanches, les autres livides, d’autres noirâtres. L’extrait en sortant de la trempoire est d’une couleur jaune foncée,&paroît dense&visqueux; dans la batterie, il est d’un verd sale. Le battage débarrasse avec peine le grain des matières extractives qui lui sont alliées&on n’y parvient jamais complètement, il ne se précipite qu’en partie, il est noir, allié à des substances hétérogènes,&d’une odeur fétide. L’eau après le repos&la précipitation conserve un œil noirâtre, parcequ’elle retient une partie du grain qui a déjà subi un commencement de décomposition.

JE prie le lecteur de faire attention à ces différentes circonstances. J’aurai occasion de les rappeller dans la suite. Voici en attendant comment j’explique ces phénomènes.

DANS le premier degré, la fermentation n’ayant pas continué assès long-temps, l’eau n’a pas encore dissout tous les sels alkalis, qui étant peu abondants, sont comme noyés; ils n’ont ni la force ni le temps nécessaire pour dissoudre toute la substance des herbes&ils ne s’évaporent pas facilement par le battage; les grains d’indigo étant rares, ne peuvent pas se rencontrer, accrocher, se réunir,&par conséquent se précipiter.

DANS le second degré, toutes les circonstances qui manquent au premier, se trouvent rassemblées;&l’opération va bien.

MAIS dans le troisième&le quatrième degré, la fermentation approche plus ou moins de la putréfaction, suivant la proportion de l’excès&dissout par la continuation de son mouvement&à l’aide des alkalis volatils qui se développent&qui se forment de plus en plus, les matières extractives de la plante, lesquelles le combinant avec la fécule l’altèrent en partie,&la décomposent en partie. La fermentation parvient même à décomposer l’indigo totalement, si on la pouffe plus loin, au point qu’on ne peut plus obtenir d’anir du tout,&qu’on ne retire que des matières noires. Elle enlève aux atomes colorants leur phlogistique, principe de leur couleur&le fait entrer dans une nouvelle combinaison, pour former de l’alkali volatil. La putréfaction dénature toutes les substances végétales& animales; delà touts les phénomènes de la félidité, de la division de la décomposition&de la noirceur du grain, enfin de sa destruction.

L’EXTRAIT est verd dans la trempoire&même dans la batterie, avant que le battage ait produit un certain effet; il en est de même du bain dans les cuves de teinture; ils ne doivent point l’un&l’autre cette couleur au mélange des parties jaunes, mais aux alkalis qui verdissent les molécules colorantes de l’indigo. L’étoffe fort du bain imprégnée de ces parties vertes; mais elle devient bleue, quelques minutes après qu’on l’a exposée à l’air,&qu’on fa exprimée ou tordue. L’évaporation des alkalis volatils, jointe à la réparation qui s’en fait par l’expression de l’étoffe, ne laisse plus assès de sels pour agir sur les parties colorantes, elles se réunissent &l’étoffe reparoît bleue.

JE dirai en passant que je soupçonne que l’addition de l’alkali fixe dans le bain de teinture, n’est pas absolument nécessaire au succès de la cuve, ou du moins qu’une petite quantité d’alkali volatil, soit fluor, soit concret, remplaceroit tout l’alkali fixe qu’on est dans l’usage d’y ajouter,

FEU M. Hellot qui a fait un traité sur l’art de la teinture des laines, explique à-peu-près de la même manière la couleur verte du bain; mais il n’attribue pas assès d’influence à la fermentation, pour expliquer la dissolution de l’indigo. Sans fermentation, les alkalis fixes même aidés par la chaleur du feu,&les alkalis volatils fluors par un long temps, même dans des vaisseaux clos, ne peuvent les uns&les autres dissoudre l’indigo, quoique réduit préliminairement en poussière..

POUR que les alkalis se combinent avec l’indigo, il faut que cette substance ait été réduite par la fermentation à ses molécules intégrantes qui présentent alors plus de surfaces. Tant qu’elles sont dans l’état d’aggrégation, elles ne sont point attaquables par les alkalis. Ainsi je conseillerois volontiers aux teinturiers, d’ajouter à leurs cuves d’indigo, une plus grande quantité de brevet, qu’ils n’en mettent, lequel n’a de vertu que comme matière fermentescible.

LES raisons que donne l’habile chimiste, dont je viens de parler, pour expliquer la ténacité de la couleur de l’indigo sur les étoffes, sont assûrément très-ingénieuses,&très-spécieuses; mais cette ténacité dépend principalement de ce que les parties colorantes de l’indigo sont de nature résineuse; c’est ce qui fait que si la fermentation est nécessaire à la dissolution de l’indigo, les molécules colorantes se prêtent difficilement à une décomposition; elles y parviennent cependant, lorsque la fermentation a été continuée trop longtems. Voilà pourquoi l’opération est alors manquée. Ainsi cet excès est également à éviter dans la fabrique de cette substance, comme dans la teinture.

Nous aurons occasion de nous étendre d’avantage sur cette théorie, lorsque nous en appliquerons les principes aux phénomènes&aux procédés de la fabrique, dans la seconde partie de cet ouvrage. Nous sommes forcés d’y renvoyer le lecteur, pour éviter des redites qui ne seront déjà que trop multipliées.

Essai sur la fabrique de l'indigo

Подняться наверх