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LE HAUSSE-COL VERT.
PLANCHE IX.

Table des matières

Bec long de la moitié du corps.

Vert-brun, peu doré en dessus, gorge d’un vert éclatant, poitrine noire, queue arrondie à son extrémité.

Le Hausse-col vert. Buff. Ois.–Trochilus gramineus. Lin. Syst. nat. édit. de Gmel.

LE Hausse-col vert est remarquable par la tache noire qu’il a sur la poitrine, et par sa gorge d’un vert-foncé très-pur et très-éclatant. Mais il paroît qu’il y a des variétés dans cette espèce, auxquelles on a donné des noms particuliers; du moins les deux suivans sont si semblables à celui-ci par les parties solides, qu on pourroit les regarder comme ne formant qu’une seule et même espèce. Cependant l’expérience nous a appris a nous défier de ces ressemblances, et pour ne point augmenter le nombre des erreurs, nous croyons, en rapprochant les Colibris qui se ressemblent à certains égards, devoir leur conserver les noms sous lesquels ils sont déjà connus.

Le Hausse-col vert habite les îles de l’Amérique Septentrionale; il a été observé à S. Domingue par Vieillot, qui a eu la bonté de me prêter la partie de son Journal où il est question des oiseaux de ce genre. «Ce Colibri, dit cet excellent observateur, se plaît près des habitations, d’où il ne s’écarte guère tant qu’il y trouve des arbres en fleurs: lorsqu’il se perche, c’est plus volontiers sur une branche sèche et isolée, où souvent il étend sa queue en demi-cercle. Je ne l’ai jamais entendu chanter; mais quand il vole, sur-tout dans la saison des amours, il jette un cri continuel qui le fait reconnoitre, même sans qu’on le voie. Ce petit oiseau en souffre difficilement d’autres sur l’arbre où il a placé son nid; j’ai vu un Moqueur être obligé de céder à ses poursuites. C’est en voltigeant sans cesse autour de lui, et en présentant continuellement son bec aux yeux de son antagoniste, qu’il le force de prendre la fuite».

« J’ai un nid de Hausse-col vert, bâti sur une branche de cotonnier de Siam, plus grosse que le pouce; le lichen qui en couvre l’extérieur est de la même espèce que celui de larbre. Il y avoit deux petits dans ce nid, dont la gorge, la poitrine et le ventre étoient bruns sans reflets. Dans quelques-uns les deux parties latérales de la queue sont blanches à leur sommet. Je n’ai point trouve de différence entre le mâle et la femelle.

Le Hausse-col vert a le dessus du corps vert obscur et peu doré, la queue est violette, les ailes sont comme dans presque tous les oiseaux de ce genre, d’un noir violet; le menton, la gorge et les cotes du cou sont d’un vert foncé très-pur et très-brillant; sur la poitrine on remarque une grande tache d’un noir de velours, les côtés du corps et le ventre sont d’un vert noir un peu doré. (Quelques individus ont le ventre blanc.)

Le bec est très-long, un peu arqué; il est noir ainsi que les pieds. Il m’a été communiqué par Dufresne.

Le Trochilus dominicus, Syst. nat. édit. de Gmelin, n est-il point un jeune de cette espèce?

Histoire naturelle des colibris, oiseaux-mouches, jacamars et promerops

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