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LE COLIBRI A QUEUE VIOLETTE.
PLANCHE XI.

Table des matières

Bec de la longueur de la moitié du corps.

Vert en dessus, blanc tacheté de noir et de vert en dessous; queue violette, terminée de blanc, arrondie à son extrémité.

Le Colibri à queue violette. Buff. Ois.–Trochilus albus. Syst, nat. édit. de Gmelin.

CELUI-CI se rapproche encore du Hausse-col vert, par la grandeur et par le bec; mais il s’en éloigne beaucoup par le plumage; au lieu de cette espèce de cravate verte qu’on remarque sur le précédent, il n’a qu’une ligne longitudinale très-grêle, inégale, noire et mélangée de quelques plumes vertes; mais ces plumes ne se trouvent que sur la gorge; la portion de la ligne qui passe sur la poitrine est absolument noire, ce qui semble indiquer encore quelques rapports avec le Hausse-col vert. Les amateurs de conjectures pourroient même regarder le Colibri à queue violette comme la femelle de cet oiseau; mais outre que des conjectures ne sont rien, sur-tout à l’égard de ces petits animaux qui varient presqu’à l’infini, nous avons vu que Vieillot n’a remarqué aucune différence entre le mâle et la femelle du Hausse-col vert.

Ainsi, à l’exemple de Buffon et de Linné, nous laisserons le Colibri à queue violette isolé, et nous le considérerons comme une espèce particulière, jusqu’à ce qu’on ait acquis la certitude du contraire.

J’ai vu un grand nombre d’oiseaux de cette espèce; ils se ressemblent tous, à l’exception de quelques petites différences peu importantes, et il est bon d’observer ici que les descriptions de Colibris et d’Oiseaux-mouches, qu’ont données les différens Ornithologistes, ne s’accordent presque jamais parfaitement avec les individus qu’on a sous la main, tant les variétés en sont multipliées.

Nous nous sommes bien gardés de donner toutes ces variétés, ces prétendus passages par lesquels on voudroit prouver l’identité d’espèce entre deux individus très-éloignés par le plumage: nous croyons que des connoissances certaines, à cet égard, ne peuvent être que le résultat d’observations très-longues, faites dans les lieux même qu’habitent ces oiseaux; et comment peut-on décider d’une manière affirmative sur des oiseaux étrangers, tandis que ceux qui vivent pour ainsi dire parmi nous, sont si peu connus?

Le Colibri à queue violette a le dessus du corps d’un vert-doré; les deux pennes du milieu de sa queue sont entièrement d’un brun-verdâtre doré; les latérales sont violettes, avec leur bord extérieur bleu, qui s’élargit en approchant de l’extrémité qui est blanche. Sa gorge est de même couleur, et on remarque dans son milieu une ligne longitudinale noire, inégale, mélangée de plumes vertes très-brillantes. Sur la poitrine cette ligne est moins vive et se change en taches grises en approchant du ventre. Les côtés du cou sont nuancés d’un beau vert.

Le bec est long, arqué, et noir ainsi que les pieds.

Il m’a été communiqué par Dufresne.

Histoire naturelle des colibris, oiseaux-mouches, jacamars et promerops

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