Читать книгу Méthode de dressage du cheval de troupe - Paul Plinzner - Страница 8
3. Marche ordinaire du dressage.
ОглавлениеLa progression d’exercices gymnastiques qui porte le nom de dressage se divise en trois parties:
1° Exercices ayant pour but de développer complètement la chasse du cheval, en le poussant dans la main du cavalier. Travail, le cheval étant «sur les épaules».
2° Travail du cheval dans la position d’ «équilibre» obtenue par les «leçons ployées». Exercices servant à développer surtout les forces de soutien et d’élasticité des membres postérieurs, et les allures naturelles, le cheval étant équilibré.
3° Travail, le cheval étant «sur les hanches», pour le confirmer dans sa position d’ «équilibre». Exercices fréquents pour augmenter les forces de soutien et d’élasticité de l’arrière-main, dans les allures rassemblées. Perfectionnement des allures naturelles du cheval.
La méthode simple sur laquelle repose tout le dressage est celle-ci:
En poussant le cheval sur la main, le cavalier obtient tout d’abord une liaison solide entre elle et la bouche du cheval.
Ce résultat obtenu, il peut avec ses mains déplacer en arrière le poids de l’avant-main, tandis que la marche du cheval, activée par ses jambes, fait agir vers l’avant les forces de l’arrière-main; c’est ainsi qu’il peut arriver à rassembler son cheval et à reculer son centre de gravité. Les forces de l’arrière-main d’une part, le poids de l’avant-main de l’autre, sont les deux grands facteurs du dressage. Si le cavalier, en agissant avec ses mains et ses jambes, secondées à tout instant par une répartition utile du poids de son corps, arrive à maintenir constamment le cheval dans l’attitude où les forces de l’arrière-main d’une part, et le poids de l’avant-main d’autre part, produisent l’«appui constant sur la main» et permettent au dos de «se voûter avec souplesse», le cheval s’assouplira certainement tout seul.
Chaque pas d’un pied de derrière pousse le cheval à s’appuyer sur la main du cavalier; d’autre part, la main soutient le poids de l’avant-main ou le refoule en arrière par des tractions de rênes, le faisant agir ainsi contre le membre postérieur qui s’est porté en avant; celui-ci est obligé de se ployer sous cette charge et se trouve par cela même prêt à faire ressort, et à fournir l’impulsion nécessaire à un nouveau pas.
Toutefois cet assouplissement du cheval par lui-même n’est possible que quand on a obtenu le mouvement en avant bien franc et plein d’impulsion, même dans les allures les plus rassemblées.