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LE 14 JUILLET
ОглавлениеLa Cour fut surprise par la brusque offensive des Parisiens. La Concentration des troupes n'était pas terminée. Le maréchal de Broglie, sans doute mal soutenu par le roi que reprenaient ses hésitations, laisse Besenval sans ordre et Besenval, peu sûr de ses troupes, reste inerte et impuissant au Champ-de-Mars, sans rien tenter pour réprimer l'insurrection. L'Assemblée, encouragée par l'attitude de Paris, avait décrété le 13 juillet que Necker emportait son estime et ses regrets, que les nouveaux ministres seraient responsables des événements et elle avait décidé de siéger jour et nuit, en se tenant en rapports avec les Électeurs parisiens.
Le 14 juillet dès le matin de nombreuses députations des districts et des Électeurs se rendirent à la Bastille pour demander au gouverneur De Launay de livrer des armes à la milice qui se formait et de faire retirer les canons de la forteresse qui n'était défendue que par quelques Suisses et quelques Invalides, ceux-ci assez hésitants et presque gagnés à la cause populaire. Pendant que les députations parlementent en vain avec le gouverneur, le peuple s'attroupe et les gardes françaises amènent des canons. Une dernière députation est reçue à coups de fusil par les Suisses. C'est le signal des hostilités.
L'épisode le plus dramatique du siège fut: