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CENTRES DE PRODUCTION.

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De tous les départements bretons, le Finistère est sans contredit celui qui possède les meilleures poulinières et qui en possède le plus. Encore faut-il établir une distinction entre le Finistère-Nord, qui comprend les arrondissements de Brest et de Morlaix, et le Finistère-Sud, qui réunit les arrondissements de Châteaulin, Quimper et Quimperlé.

C’est principalement vers le littoral du Nord où l’on trouve les deux berceaux principaux du Norfolk-Breton: Saint-Pol-de-Léon, et Lesneven, que l’on rencontre les juments poulinières. Le Finistère-Sud produit moins, mais, cependant, dans l’arrondissemet de Quimper; dans la région comprise entre cette ville et Scaer et comprenant Elliant, Pont-l’Abbé, Melgven, existent des centres de production importants.

Dans les Côtes-du-Nord, c’est encore sur le littoral qu’on entretient de très bonnes et de très fortes poulinières, en vue de la production du postier breton, tout particulièrement dans les arrondissements de Lannion, de Guingamp, de Saint-Brieuc.

L’arrondissement de Dinan, ainsi d’ailleurs que le département d’Ille-et-Vilaine, se livre presque exclusivement à la production du cheval de trait.

Quoique le Morbihan fasse peu naître,les environs de Vannes, ceux du dépôt d’étalons de Hennebont, possèdent cependant un certain nombre de poulinières. La Montagne bretonne fait naître un nombre assez considérable de poulains postiers qui, achetés à 6 mois, vont achever leur éducation dans le Léon.

En somme, le postier breton est surtout produit dans les arrondissements de Morlaix et de Brest et dans les communes suivantes: Plouenan, Mespaul, Plougoulon, Saint-Thonan, Guiclan, Plouédern, Ploudaniel, Saint-Vougay, Plourgourvest, Le Drennec, Saint-Pol-de-Léon, le Plougar, Bodilis, Trégarantec, Plouescat, Saint-Méen, Loperhet, Fulgoët, Tréflaouénan, Taulé, Kernoues, Cléder, c’est-à-dire dans ce qu’on appelle le Léon; à Bannalec, Plomeur, Elliant, Perguet, Rosporden, Scaër (Sud-Finistère); à Meslin, Plésidu, Bourbriac, Kerbournet, Sainte-Tréphine, Canihuel (Côtes-du-Nord); à Belz, Auray, Elven, Surzur, Sarzeau (Morbihan).

Le Haras de Blandureau, à Voinsles, par Hozoy-en-Brie (Seine-et-Marne), appartenant à M. Léon Thome, est un centre de production important pour le postier.

Il en est de même du Haras du Tilloy, par Cambrai (Nord), dirigé par son propriétaire, M. Prosper Leleu.

Dans la Seine-Inférieure, comme nous le verrons plus loin, presque toutes les stations de monte possèdent des Norfolks. On trouve des naisseurs à Doudeville, Hattenville, Saint-Maclou-la-Bruyère, Cany, Trouville-Alliqueville, Contremoulins, Sassetot, Cramesnil, Blosseville, etc.

Dans le Cher, spécialement dans l’arrondissement de Saint-Amand, certains Norfolks ont fait merveille et, pour cette raison, sont très recherchés des propriétaires des environs de Nérondes, de Lignières, de Charenton et de Sancoins, à Laverdines, Herry, La Guerche, Brécy, etc.

Dans le Midi, le dépôt de Tarbes ne possède plus que deux étalons Norfolks anglais qui font la saillie dans le Gers, à la station de Mirande et de Auch .

Le cheval de trait, races françaises

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