Читать книгу La petite bible des jeunes époux - Charles Thomas-Caraman - Страница 7
APHORISMES
ОглавлениеLe mariage étant un lien qui enchaîne pour la vie, on doit éviter toute cause de rupture apparente ou cachée.
Les exigences sociales donnant au mari la science et l’expérience en amour, il doit s’efforcer de faire partager à sa compagne tous ses plaisirs.
L’égoïsme en amour ne peut venir que du mari.
C’est un vol commis au préjudice de la femme et un mauvais calcul du mari, qui donne prétexte et droit à des représailles.
En amour il doit toujours avoir en vue la qualité, la perfection, et non la quantité ou répétition des actes probateurs.
L’amour est comme le phénix; il doit renaître de ses cendres.
L’amour, au point de vue moral, est un sentiment qui change et se transforme avec l’âge des deux époux.
La lune de miel est comme un chapelet plus ou moins long dont chaque jour égrène un grain.
L’amour est douce bataille où l’on se replie toujours en désordre.
Mais obéir à la fougue de ses passions, c’est se rapprocher de la brute.
La santé de l’un ou de l’autre époux, souvent des deux, peut être mise en grand péril par une obéissance passive à la passion.
Règle générale, il ne faut jamais faire de sacrifice à Vénus avant qu’il se soit écoulé un laps de temps de trois à quatre heures après le dernier repas.
L’amour aime l’ombre et le mystère.
Un bon lit est le seul autel où puisse dignement s’accomplir l’œuvre de chair.
Un bon mari ne doit jamais réveiller sa femme pour satisfaire un caprice amoureux.
Les voyages d’agrément, aussitôt le mariage accompli, sont mauvais au moral et au physique.
Vénus, pour être adorée comme elle le mérite, veut un temple à elle, et non des hôtelleries.
