Читать книгу Le cheval : extérieur, régions, pied, proportions, aplombs, allures, âge, aptitudes - Eugène Alix - Страница 16
c. — APPAREIL DE LA RESPIRATION,
ОглавлениеLa respiration est la fonction par laquelle l’air introduit dans les voies respiratoires abandonne une partie de son oxygène au sang veineux, et en sort chargé d’un excès d’acide carbonique.
Cette absorption spéciale, qui a pour effet de transformer le sang veineux en sang artériel, s’effectue dans le poumon, organe spongieux creusé d’une foule de petites cavités dites vésicules pulmonaires, dont les minces parois, traversées par une multitude de vaisseaux capillaires, permettent à l’air atmosphérique de céder son oxygène au sang qui circule dans ces capillaires, et au fluide sanguin de se débarrasser de son excès d’acide carbonique.
Le poumon se trouve logé dans la cavité thoracique, dont il suit les mouvements alternatifs de dilatation et de resserrement, c’est-à-dire d’inspiration et d’expiration.
Il est en communication avec l’air extérieur par deux séries de canaux se faisant suite:
1° Un tube impair comprenant le larynx, qui le commence, la trachée, qui en forme le corps ou la partie moyenne, et les bronches, qui le terminent.
Fig. 4. — Vue générale de l’appareil de la respiration.
2° Les cavités nasales, fosses paires qui aboutissent dans le pharynx, ou arrière-bouche, et commencent par deux orifices, les naseaux, percés à l’extrémité antérieure de la tête.
A chaque mouvement d’inspiration, la poitrine s’agrandit, le vide se fait dans le poumon, et une certaine quantité d’air s’y introduit; immédiatement après, les côtes soulevées s’abaissent, compriment le poumon, et l’air en est expulsé (expiration).
Pendant ce temps, les phénomènes chimiques qui constituent l’essence même de la respiration, et dont nous avons dit un mot au début, ont eu le temps de s’accomplir (fig. 4 du texte).
(Voy. IIIe partie, Tronc et cavité thoracique.)