Читать книгу Études et recherches sur l'alimentation et le travail du cheval de troupe - Jean Louis Rigollat - Страница 4
ОглавлениеÉTUDES ET RECHERCHES SUR L’ALIMENTATION ET LE TRAVAIL DU CHEVAL DE TROUPE
C’est surtout l’expérimentation physiologique qui nous révèle les propriétés nutritives des aliments.
AVANT-PROPOS
Cette question est sans contredit la plus importante du domaine de l’hygiène vétérinaire militaire. Elle intéresse également l’économiste, qui se préoccupe avant tout d’obtenir au plus bas prix de revient le meilleur rendement de nos moteurs animés.
Reste à savoir si nos ressources budgétaires s’accommodent mieux des raisons de celui-ci ou des préceptes de celle-là.
Quant à nous, nous pensons qu’en ne visant pas assez l’entretien de la machine animale et le perfectionnement de l’aptitude mécanique de nos aides, on risque fort de dépenser en achats de chevaux une somme d’argent beaucoup plus considérable que celle nécessaire à la réparation de l’énergie consommée sous forme de travail.
Certes, nous ne sommes pas seul à parler ainsi: la preuve en est dans les réclamations incessantes de ceux dont le devoir est de veiller à la conservation du cheval de guerre.
Grâce à ces réclamations, d’incontestables progrès ont été accomplis, au moins en ce qui concerne la composition de la ration de travail de nos moteurs animés. Mais s’ensuit-il que l’on soit arrivé au dernier degré de la perfection et qu’il n’y ait rien à ajouter à ce qui a été fait?
La science, qui marche d’un tel pas sous l’impulsion de la féconde méthode expérimentale, montre, au contraire, que ce qui paraissait acquis hier est modifié aujourd’hui par de nouvelles découvertes, ou, que chaque jour, les notions se développent et se précisent davantage en devenant plus claires. Il faut sans cesse remettre l’œuvre sur le métier, si l’on veut qu’elle contribue à de nouveaux progrès.
Persuadé que toute science est nécessairement progressive et que l’hygiène, moins qu’aucune autre, ne saurait prétendre à la fixité même relative, j’ai cru être utile à mes confrères en appelant de nouveau leur attention sur les agents qui jouent le plus grand rôle sur l’entretien et la conservation du cheval de troupe.
Malgré la difficulté de ma tâche, je n’ai pas hésité à provoquer de leur part de nouvelles et fécondes études sur ce sujet. Et si ma hardiesse a de beaucoup dépassé mes moyens, mon désir de bien faire trouvera, je l’espère, une excuse auprès de ceux qui me liront.
Je n’ai d’autre mérite que celui d’avoir étudié avec ardeur une question pleine d’intérêt; d’autre but que celui de faire profiter mes collègues de mes recherches et de mes études; d’autre ambition que celle d’obtenir la bienveillance de mes juges.
Mon œuvre n’est ni complète ni parfaite; je sollicite pour elle l’indulgence de mes appréciateurs et je les prie de ne voir dans ce travail qu’une ébauche dictée par mon désir de marcher dans la voie du progrès. Si ce désir peut faire excuser les imperfections de cet ouvrage, je serai heureux de l’avoir entrepris.