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Réunions d’œuvres préexistantes.

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En dehors de ces donations royales, concessions de droits d’octroi, etc., l’hôpital des enfants trouvés bénéficia de 1670 à 1791 de la cession qui lui fut faite de plusieurs établissements préexistants.

La première cession par ordre chronologique est celle des revenus de la confrérie de la Passion et Résurrection de Notre-Seigneur: confrérie autorisée primitivement par lettres patentes du roi Charles VI (décembre 1402) à faire représenter ces mystères en public dans l’église de la Trinité, mais dont le but avait complètement dégénéré. Louis XIV, «voulant pourvoir à ce que les dits biens et revenus de la dite confrairie, qui sont sans aucune destination, ne soient dissipés en des dépenses inutiles et superflues, et voulant pourvoir au contraire à ce qu’ils soient bien et duement administrés,» ordonna, par arrêt du conseil du 14 avril 1676 , que l’entière administration de ces biens serait unie à l’hôpital général «pour être employés (la charge du service divin déduite et satisfaite) à la nourriture et entretien des pauvres de l’hôpital des Enfants Trouvés».

Quatre années plus tard, l’hôpital des Enfants-Dieu (dit Enfants-Rouges), fondé par François Ier en 1536, pour recevoir principalement les enfants dont les parents étaient morts à l’Hôtel-Dieu, et autres orphelins de la ville et des villages environnants, fut uni également à la maison de la Couche (déclaration royale 20 mai 1680 ). Cet établissement subsista cependant jusqu’en 1772; il renfermait alors environ quatre-vingts pensionnaires , mais à cette époque il fut prouvé que les revenus de la maison étaient insuffisants, que depuis 1765 la dépense annuelle montait à 26,000 livres et la recette à 11,000 livres seulement, l’hôpital général devant fournir la différence; aussi les lettres patentes de mai 1772 autorisèrent-elles la translation des enfants existants, en mettant les biens à l’entière disposition des administrateurs des Enfants-Trouvés, à charge d’acquitter les fondations . Le droit de quêter pour les Enfants Rouges accordé par François Ier était néanmoins maintenu aux enfants trouvés, indépendamment de leurs anciennes quêtes particulières .

La troisième union est de l’année 1781 et s’applique aux biens de l’hôpital Saint-Jacques, avec cette clause particulière qu’au moyen de ces ressources nouvelles les administrateurs «étaient tenus d’acquérir un lieu qui par ses bâtimens et emplacemens pût être rendu propre à recevoir tous les enfants reconnus, soit par la visite et inspection, soit par les témoignages des accoucheurs et sages-femmes, pouvoir être atteints de maladies communicables... .»

Un chapitre de l'histoire des enfants trouvés

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