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AVANT-PROPOS

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Aussi loin qu’on remonte dans l’histoire locale des Pyrénées, on trouve l’élevage du cheval parmi les principales occupations des habitants. Le long passé du cheval pyrénéen est remarquable par les services qu’il a toujours rendus, mais quel sera son avenir?

Il paraît devoir se limiter aux besoins de l’armée et du sport, mais dans ces limites il peut encore être brillant. L’armée, pour ses 60 régiments de cavalerie, réclame toujours le résistant et rapide héros de la guerre de mouvement; le général Weygand, qui a bien jugé le rôle de la cavalerie pendant la campagne, dit: «La conception qui ferait de la cavalerie une infanterie montée avec des porteurs ne donnant rien de plus que les camions est à rejeter entièrement. La cavalerie doit être dotée de chevaux de selle bien trempés, ayant du gros et du sang, capables de galoper à travers pays sous la charge qu’ils supportent».

Les qualités de vitesse et d’endurance des anglo-arabes, les placent au premier rang des chevaux de guerre; la Direction de la Cavalerie le juge ainsi, puisqu’elle recrute parmi cette race la moitié de ses chevaux de selle.

Si, d’autre part, la population civile a restreint l’emploi qu’elle faisait du cheval, elle ne l’a pas complètement délaissé ; les succès qu’obtiennent les concours, le polo, les cross, etc., en font foi.

La tendance actuelle de l’élevage n’est donc pas à l’augmentation de la production, mais à son amélioration. Les éleveurs ont vendu nombre de leurs poulinières, mais ce sont généralement les déchets qui ont été éliminés tandis que les meilleures juments ont été conservées. Cela explique le nombre croissant de chevaux présentés dans les concours, malgré la diminution de l’ensemble de la production. Cette situation n’est pas mauvaise, car le renom de la race anglo-arabe ne peut qu’augmenter grâce à ses sujets de plus en plus sélectionnés.

Dans les quelques pages qui suivent, je vais étudier les moyens dont disposent les éleveurs pyrénéens, les méthodes qu’ils emploient et les résultats qu’ils obtiennent.

Avant de commencer, je tiens à exprimer toute ma reconnaissance pour les renseignements qu’ils m’ont si obligeamment donnés, à MM. le colonel de Tuite, Charles de Salverte, Lemoyne, directeur du haras de Gélos, Larrouy vétérinaire des Haras, le Baron Gasquet et le capitaine de Bataille.

L'Anglo-Arabe dans la région pyrénéenne

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