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Emploi simultané des reproducteurs Arabes et Anglais

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Après avoir. abusé de l’étalon anglais, on procéda d’une manière plus sage, et, pour atténuer les effets d’un croisement trop brusque avec l’anglais, on revint à l’arabe et on alterna les accouplements, c’est-à-dire qu’une fille d’arabe était donnée à un anglais, et vice versa, une fille d’anglais à un arabe.

D’après un arrêté ministériel de l’époque, n’était qualifié anglo-arabe que tout cheval comptant au moins un pur sang arabe dans ses six ascendants immédiats. Les éleveurs devaient donc se plier à cette règle pour que leurs chevaux puissent participer aux encouragements de l’Etat,

Cela eut les meilleurs effets, et la race, d’abord insuffisante, occupa une grande place parmi les plus utiles du pays.

Ce procédé était déjà un grand perfectionnement, mais ce n’était pas encore une mise au point, et il restait à créer un élément de reproduction, car il ne permettait pas d’obtenir, sous le rapport du modèle, du tempérament et des aptitudes, la fixité et l’homogénéité nécessaires à une race.

L’anglo-arabe obtenu ainsi, fut longtemps considéré comme un résultat très appréciable pour le service, mais dont on ne faisait aucun cas comme reproducteur. Toutefois, cette manière de voir défavorable se modifia peu à peu, au fur et à mesure que les anglo-arabes affirmèrent leurs mérites et donnèrent des preuves de leur pouvoir héréditaire.

L'Anglo-Arabe dans la région pyrénéenne

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