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Introduction d’Etalons Arabes
ОглавлениеBut poursuivi par les Haras. — De 1805 à 1840 la grande préoccupation du service des Haras fut d’améliorer le modèle des sujets de cette race au moyen d’accouplements pratiqués de façon judicieuse; l’améliorer seulement et non pas le changer complètement, non plus que les aptitudes de ces chevaux.
Etalons arabes et dérivés. — On entreprit donc à cette époque de croiser les éléments de cette race avec les reproducteurs offrant le plus de ressemblance avec eux.
Les premiers étalons qui vinrent à Tarbes et à Pau provenaient pour la plupart de l’Andalousie et des provinces du Sud de l’Espagne. C’étaient des barbes ou des arabes purs. On utilisa aussi les meilleurs sujets de la race indigène, ainsi que quelques anglais de pur sang.
Ce sont donc ces repoducteurs arabes qui ont servi de base à la fondation de la race anglo-arabe.
Les premiers étalons qui ont influé sur les destinées de la race et contribué pour beaucoup à la formation des meilleures familles sont au nombre de cinq: trois orientaux et deux anglais. Ce sont:
Diezzard, étalon arabe né en Syrie et provenant des écuries de l’Empereur où on ne put le garder à cause de accidents provoqués par sa méchanceté ; il fut affecté au haras de Tarbes.
Ourfali, pur sang arabe né en Orient qui fit 18 campagnes de monte dans les Hautes-Pyrénées. Ses produits étaient, paraît-il, remarquables par leur vigueur, leur légèreté leur distinction et leur rapidité.
Circassien, barbe venu comme Diezzard des écuries de l’Empereur et qui se montra aussi très bon reproducteur.
Young Attita par Attitat anglais: ce cheval avait gagné le Prix Royal des courses de Paris en 1820. Ses produits avaient de la régularité, de la taille et une ossature développée.
Spy par Valton et Lady Jane, petit fils de Sir Peter.
Ces cinq étalons peuvent être considérés comme les auteurs de la race actuelle des chevaux du Midi de la France.