Читать книгу Jules Verne. Un drame dans les airs. Книга для чтения на французском языке - Светлана Владимировна Клесова - Страница 6

Texte et devoirs

Оглавление

1. Mettez les vebes entre parenthèses à l'imparfait.

A. Parmi les personnes qui (se presser) autour de l’enceinte, j'ai remarqué un jeune homme à la figure pâle, aux traits agités.

B. D’un air inquiet, il (contempler) avidement la curieuse machine qui (demeurer) immobile à quelques pieds du sol, et il (rester) silencieux entre tous ses voisins.

C. Mes compagnons de voyage (ne pas paraître).

2. Lisez.

Parmi les personnes qui se pressaient autour de l’enceinte, je remarquai un jeune homme à la figure pâle, aux traits agités. Sa vue me frappa. C’était un spectateur assidu de mes ascensions, que j’avais déjà rencontré dans plusieurs villes d’Allemagne. D’un air inquiet, il contemplait avidement la curieuse machine qui demeurait immobile à quelques pieds du sol, et il restait silencieux entre tous ses voisins.

Midi sonna. C’était l’instant. Mes compagnons de voyage ne paraissaient pas.

J’envoyai au domicile de chacun d’eux, et j’appris que l’un était parti pour Hambourg, l’autre pour Vienne et le troisième pour Londres. Le cœur leur avait failli au moment d’entreprendre une de ces excursions qui, grâce à l’habileté des aéronautes actuels, sont dépourvues de tout danger. Comme ils faisaient, en quelque sorte, partie du programme de la fête, la crainte les avait pris qu’on ne les obligeât à l’exécuter fidèlement, et ils avaient fui loin du théâtre à l’instant où la toile se levait. Leur courage était évidemment en raison inverse du carré de leur vitesse… à déguerpir.

La foule, à demi déçue, témoigna beaucoup de mauvaise humeur. Je n’hésitai pas à partir seul. Afin de rétablir l’équilibre entre la pesanteur spécifique du ballon et le poids qui aurait dû être enlevé, je remplaçai mes compagnons par de nouveaux sacs de sable, et je montai dans la nacelle. Les douze hommes qui retenaient l’aérostat par douze cordes fixées au cercle équatorial les laissèrent un peu filer entre leurs doigts, et le ballon fut soulevé à quelques pieds du sol. Il n’y avait pas un souffle de vent, et l’atmosphère, d’une pesanteur de plomb, semblait infranchissable.

« Tout est-il paré ? » criai-je.

Les hommes se disposèrent. Un dernier coup d’œil m’apprit que je pouvais partir.

« Attention ! »

Il se fit quelque remuement dans la foule, qui me parut envahir l’enceinte réservée.

« Lâchez tout ! »

Le ballon s’éleva lentement, mais j’éprouvai une commotion qui me renversa au fond de la nacelle.

Quand je me relevai, je me trouvai face à face avec un voyageur imprévu, le jeune homme pâle.

« Monsieur, je vous salue bien ! me dit-il avec le plus grand flegme.

– De quel droit… ?

– Suis-je ici ?… Du droit que me donne l’impossibilité où vous êtes de me renvoyer ! »

J’étais abasourdi ! Cet aplomb me décontenançait, et je n’avais rien à répondre.

Je regardais cet intrus, mais il ne prenait aucune garde à mon étonnement.

« Mon poids dérange votre équilibre, monsieur ? dit-il. Vous permettez… »

Et, sans attendre mon assentiment, il délesta le ballon de deux sacs qu’il jeta dans l’espace.

« Monsieur, dis-je alors en prenant le seul parti possible, vous êtes venu…, bien ! vous resterez… bien !… mais à moi seul appartient la conduite de l’aérostat…

– Monsieur, répondit-il, votre urbanité est toute française. Elle est du même pays que moi ! Je vous serre moralement la main que vous me refusez. Prenez vos mesures et agissez comme bon vous semble ! J’attendrai que vous ayez terminé.

– Pour… ?

– Pour causer avec vous. »

Le baromètre était tombé à vingt-six pouces. Nous étions à peu près à six cents mètres de hauteur, au-dessus de la ville ; mais rien ne trahissait le déplacement horizontal du ballon, car c’est la masse d’air dans laquelle il est enfermé qui marche avec lui. Une sorte de chaleur trouble baignait les objets étalés sous nos pieds et prêtait à leurs contours une indécision regrettable.

J’examinai de nouveau mon compagnon.

3. Répondez aux questions.

A. Qui le héros a-t-il remarqué parmi les spectateurs ?

B. Qu'est-ce que cette personne faisait ?

C. Les compagnons allemands sont-ils venus ?

D. Comment la foule a-t-elle réagi ?

E. Qui tenaient les cordes de la nacelle ?

F. Qu'est-ce qui est arrivé quand le ballon commençait à s'envoler ?

G. Qu'a dit un inconnu à l'aéronaute ?

H. Qu'a-t-il fait ?

Jules Verne. Un drame dans les airs. Книга для чтения на французском языке

Подняться наверх