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SECTION II.—L'EXTÉRIEUR.

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Table des matières

§ I.—Fêtes religieuses.

A certains jours propices (fastes) une société d'amateurs s'assemble dans le temple de la déesse Sarasvati (déesse des beaux-arts).

Là, on essaie les chanteurs récemment arrivés dans la localité. Le lendemain on leur donne quelque gratification et l'on retient ceux qui ont plu.

Les membres de cette société agissent ainsi dans les temps de détresse comme dans ceux qui sont prospères.

Ils exercent l'hospitalité envers les étrangers qui sont venus à la réunion.

Ils agissent de même lors des autres fêtes en l'honneur de quelque divinité.

§ 2.—Promenades aux jardins et aux bains publics.

Les hommes s'y rendent élégamment vêtus en compagnie de courtisanes et avec une suite nombreuse de serviteurs.

Trois sortes d'hommes, dans ces circonstances, prêtent leurs bons offices aux personnes riches et aux courtisanes, ce sont:

1° Le Pithamarda, qui ne possède rien que son talent à tout faire et à tout montrer (magister).

2° Le Vita est celui qui, ayant perdu sa fortune, est, à cause de cela, de son ancienne éducation et de ses anciennes relations d'amitié dans la localité, admis chez les riches et les courtisanes et vit de ce qu'il en peut tirer.

C'est le parasite officieux.

3° Le Vidashka est une sorte de bouffon, d'utilité, toujours un brahmane, que tout le monde accueille pour sa bonne humeur et ses spirituelles saillies[16].

[Note 16: C'est le fou du moyen âge dont Walter Scott nous a donné le type dans le personnage de Wamba (roman d'Ivanhoé).]

Ces trois sortes de personnages sont ordinairement employées pour opérer les réconciliations entre les hommes riches et les courtisanes.

On emploie également les femmes mendiantes, celles qui ont la tête rasée (les veuves) et les anciennes courtisanes qui possèdent des talents appropriés.

Théologie hindoue: Le Kama soutra

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