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Les élémens qui font la base de l’équitation, ces élémens où l’on puise des notions anatomiques de l’homme et du cheval, qui enseignent la façon de le monter, qui donnent la méthode pour s’y placer sûrement et agréablement, dans lesquels on démontre le mécanisme des mouvemens de cet animal, où l’on indique comment, après avoir su rassembler un cheval, on peut le porter en avant, soit au pas, soit au trot, soit au galop, qui traitent de la nécessité absolue de former un demi-temps d’arrêt avant de tourner ou de gauche à droite, ou de droite à gauche, dans lesquels on trouve les moyens d’arrêter un cheval, ensuite de le reculer, et la façon de descendre; ces élémens, qui contiennent et la description d’un manége, et les détails des leçons qui s’y prennent; ces élémens enfin expliquent tout ce qui concerne l’art de monter à cheval.

Ce n’est que la parfaite intelligence des airs de manège qui mène à l’art de l’équitation, et qui, seule, peut faire acquérir le titre d’homme de cheval.

Il y a une grande différence entre l’homme de cheval et l’écuyer: le savoir de l’homme de cheval peut se rapporter à ce qu’il faudrait apprendre aux cavaliers; et la science de l’écuyer, aux connaissances des officiers et des instructeurs. Parvenue à un tel degré d’instruction, la cavalerie française serait la première de l’Europe.

Voyons ce que dit le même auteur.