Читать книгу Physionomie des paroisses de Paris : Saint Sulpice et Saint Roch - Diverse Auteurs - Страница 8

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La nef n’offre presque rien de très-remarquable, sinon qu’elle est large et d’un bel aspect. La chaire à prêcher, qui la décore sur la droite, est ingénieusement composée, mais peu en harmonie avec la grandeur du monument; ce sont deux escaliers en marbre extrêmement légers, qui forment deux pendentifs qui s’appuient contre la chaire, qu’ils supportent à dix ou douze pieds au-dessus du sol. Elle a été élevée, en 1789, sur les dessins de de Vailly.

Le banc-d’œuvre, qui se trouve en face de la chaire, n’a rien qui pique la curiosité de l’amateur des belles choses; il est grand, il est commode, et voilà tout.

Nous ne savons pas si c’est en vue de l’ornement ou seulement de l’éclairage, qu’on a adopté récemment des lampes dorées: dans le premier cas, ce serait un parti de mauvais goût; dans le second, il y aurait du moins plus de raison, puisqu’il faut éclairer l’église.

Les petites balustrades servant de clôture autour de la nef sont de bois peint, assez solidement établies, mais sans ornement et sans goût.

Les chaises, peintes couleur d’acajou, sont trop basses et mal faites; on s’y trouve fort mal assis.

Les paillassons qui s’étendent dans la nef de Saint-Sulpice sont d’une admirable invention et bien travaillés.