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C. — RAPPORTS GÉNÉRAUX DE L’ENSEMBLE

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Table des matières

Hauteur. — La hauteur moyenne du cheval bien conformé est de deux têtes et demie, d’après la judicieuse observation de Bourgelat. Les animaux qui dépassent ce chiffre d’une façon sensible, de même que ceux qui ne l’atteignent pas, sont disproportionnés, décousus.

Longueur. — La longueur du corps se mesure de la pointe de l’épaule à celle de la fesse. Bourgelat lui assigne également, et avec raison, deux têtes et demie sur les chevaux bien conformés. MM. Goubaux et Barrier recommandent de se renseigner très exactement sur la valeur des divers éléments qui composent la longueur du corps, et de ne pas se contenter d’évaluer superficiellement cette dimension, même lorsqu’elle semble dans les conditions indiquées plus haut... «En assignant deux têtes et demie à la longueur, disent-ils, nous avons entendu parler en même temps d’une distance scapuloiliale convenable, d’une épaule et d’une croupe bien faites()...»

Rapports entre la hauteur et la longueur. — Pour les services rapides, Bourgelat a considéré, avec raison, l’égalité entre la hauteur et la longueur comme le juste milieu à atteindre; à fortiori, ce juste milieu doit-il être le même pour les services lents.

Ampleur. — L’ampleur, ou développement transversal du corps, au niveau du poitrail, de la poitrine, et de la croupe, doit être considérable chez le cheval de gros trait, auquel elle donne à la fois de la masse et de la puissance. On la recherche moyenne chez les chevaux de l’armée et chez ceux de luxe. Pour les services rapides, au contraire, on préfère un tronc plus osseux, une poitrine plus profonde, des muscles plus denses; une ampleur accusée serait même tout à fait préjudiciable.

Mais, quels que soient les services, le défaut absolu d’ampleur est un vice capital.

Rapports entre le corps et les membres. — Il ne suffit pas que le cheval soit bien conformé sous le rapport de la hauteur, de la longueur et de l’ampleur, il faut encore que le corps et les membres, c’est-à-dire le dessus et le dessous, entretiennent des relations convenables.

Les parties constituantes du corps ne pouvant guère pécher par excès de développement, ainsi que nous l’avons démontré précédemment, il s’ensuit que si la disproportion semble résulter du dessus comparé au dessous, c’est, le plus souvent, que celui-ci ne se trouve pas suffisamment charpenté pour supporter le premier.

De même, si la disproportion paraît tenir du dessous comparé au dessus, cela tient certainement à ce que le corps est grêle; car si des membres solides, bien musclés, peuvent quelquefois être inutiles, ils ne sont jamais défectueux.

Le défaut de proportion entre le dessus et le dessous ne peut guère se reconnaître que par l’habitude jointe à la connaissance parfaite des beautés et des défectuosités de chaque région; car là, plus que dans toute autre circonstance, les mensurations nous paraissent être d’une très faible utilité pratique.

C’est, dans tous les cas, un défaut capital que rien ne peut racheter et sur lequel nous ne saurions trop appeler l’attention du lecteur.

Comme le manque d’harmonie chez le cheval est généralement dû à la faiblesse des supports, on reconnaîtra les animaux présentant ce défaut à la grande longueur de leurs membres, au petit volume de leurs muscles, à l’étroitesse de leurs articulations, etc.; ce sont ces chevaux qu’on qualifie généralement de manques, de ficelles, de haut perchés, d’échassiers, etc.

Le cheval : extérieur, régions, pied, proportions, aplombs, allures, âge, aptitudes

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