Читать книгу Le cheval : extérieur, régions, pied, proportions, aplombs, allures, âge, aptitudes - Eugène Alix - Страница 126
b. — APLOMBS DES MEMBRES POSTÉRIEURS
Оглавление1° Aplombs vus de profil (fig. 9). — Une verticale GH, abaissée de l’articulation coxo-fémorale, doit passer par le milieu de la jambe, couper en bas le milieu du sabot, et se trouver équidistante des verticales JK et LM, partant de la rotule et de la pointe de la fesse, la dernière tangente à la pointe du jarret et au boulet.
Si le membre, dans son ensemble, est placé en avant de cette ligne, le cheval est dit sous lui du derrière (3). Cette déviation, ordinairement liée à des jarrets coudés, est une cause de surcharge pour les membres postérieurs; de plus, elle raccourcit les allures et expose les chevaux à forger.
Si, au contraire, il se porte en arrière, on qualifie l’animal de campé du derrière (2). Ce dernier défaut surcharge l’avant-train et coïncide le plus souvent avec des jarrets droits.
Enfin, le cheval peut aussi être long et bas-jointé, ou court et droit-jointé du derrière, lorsque le milieu du pied H (fig. 9) se rapproche de la verticale JK ou de la verticale LM.
2° Aplombs vus de derrière (fig. 10 et 11). — Une verticale LM (fig. 10), abaissée de la pointe de la fesse, doit diviser également la partie inférieure du membre, à compter de la pointe du jarret (fig. 10, 1, 1).
Si le membre, dans son ensemble, se porte en dehors de cette ligne, le cheval est dit trop ouvert du derrière (fig. 10, 2. 2); dans ce cas, le pied est souvent cagneux.
S’il s’agit de la région du jarret seulement, celle-ci est qualifiée de cambrée (fig. 11, 1. 1), et le cheval est presque toujours cagneux, soit du pied seulement, soit en même temps de tout le membre.
Quand, au contraire, le membre, dans son ensemble, est situé en dedans de la verticale, l’animal est dit serré du derrière (fig. 10, 3. 3). Ce défaut s’observe habituellement sur les sujets étroits de poitrine, de reins et de croupe, sans allures, sans vigueur et sans énergie.
S’il s’agit du jarret seulement, celui-ci est qualifié de clos ou crochu (fig. 11, 2.2). Cette conformation, très désagréable à l’œil, coïncide ordinairement avec des pieds panards et ralentit aussi les allures. Comme le fait remarquer M. Vallon(), elle est cependant fréquente chez beaucoup de sujets des pays montagneux, remarquables, d’ailleurs, par leur aptitude à supporter les fatigues et les privations. Nous l’avons nous-même notée chez les chevaux tunisiens, dont l’énergie et la force de résistance sont au-dessus de tout éloge().