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AVERTISSEMENT

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Nous présentons aujourd'hui au public le troisième et dernier volume de l'ouvrage que nous avions entrepris de consacrer à Mme de Boufflers, à sa famille et à ses amis.

Au cours de notre récit nous avons été amené à faire une assez large place au roi Stanislas et à son entourage. A cette occasion on nous a reproché de ne pas avoir suffisamment rendu justice aux recherches, à la science, et aux importants travaux d'un certain nombre d'érudits lorrains.

En énumérant les ouvrages que nous avions consultés et en spécifiant que nous leur avions fait «de nombreux emprunts», nous pensions avoir indiqué de quelle ressource ils avaient été pour nous. Cependant, comme rien ne saurait être plus éloigné de nos intentions que de paraître diminuer les mérites de nos confrères, nous tenons à rendre de nouveau un loyal et légitime hommage à leurs travaux, si savants et si complets, et aux précieux documents et renseignements qu'ils nous ont fournis.

C'est ainsi que dans notre Cour de Lunéville au dix-huitième siècle, nous avons très largement utilisé le travail de M. Pierre Boyé: La Cour de Lunéville en 1748 et 1749, ou Voltaire chez le roi Stanislas. (Nancy, Crépin-Leblond, 1891, in-8o de 84 pages.)

Notre deuxième volume avait d'abord paru sous la rubrique: Dernières années du roi Stanislas. M. Pierre Boyé nous ayant fait observer qu'il était l'auteur d'une brochure intitulée les Derniers moments du roi Stanislas (Nancy, Lidot, 1898, in-8o de 48 pages), une modification de titre nous a paru s'imposer, d'autant plus que le roi Stanislas n'était nullement le héros de notre livre, et nous adoptâmes le titre: Dernières années de la cour de Lunéville. M. Pierre Boyé avait d'ailleurs déjà consacré au roi Stanislas et à son règne une série de douze ouvrages dont plusieurs ont été pour nous une très précieuse source de renseignements. C'est ainsi que Stanislas Leczinski et le troisième traité de Vienne (Paris, Berger-Levrault, 1898, in-8o de 583 pages), nous a fourni les détails que nous donnons sur les projets de remariage du Roi, le rôle de la princesse Christine, les tentatives de Stanislas pour remonter sur le trône de Pologne.

Les lettres de Stanislas à sa fille, que nous avons transcrites, sont toutes tirées de l'édition de M. Boyé: Lettres inédites de Stanislas à Marie Leczinska (Paris, Berger-Levrault, 1901, in-8o de 178 pages). L'étude qui précède cette édition, les commentaires qui l'accompagnent, et les Derniers moments du roi Stanislas, du même auteur, nous ont également beaucoup servi pour retracer la vie et la mort du roi de Pologne. Enfin, antérieurement à nous, M. Boyé avait exposé les difficultés politiques en Lorraine dans une brochure spéciale: la Querelle des vingtièmes en Lorraine, l'exil et le retour de M. de Chateaufort (Nancy, 1906, in-8o de 31 pages), mais nous n'avons pas eu connaissance de cette brochure, parue quelques mois avant notre volume.

Après M. Meaume et avant nous, M. Druou a connu et utilisé la correspondance entre Tressan et Devaux dont la bibliothèque de Nancy possède des copies faites en 1888 par les soins de M. Meaume, sur les originaux de la collection Morrisson. M. Druou en a publié de nombreux fragments dans ses études sur le chevalier de Boufflers et le comte de Tressan. (Mémoires de l'Académie de Stanislas, années 1885 et 1889.)

Enfin, on nous a fait observer que les quelques lettres de la bibliothèque de Nancy, que nous avions citées comme inédites, avaient déjà été utilisées par les historiens lorrains. La lettre de Montesquieu à Solignac par exemple, citée en appendice, a fait le sujet d'une notice de M. Meaume (Mémoires de l'Académie de Stanislas, année 1888).

Le journal de Durival avait été à plusieurs reprises dépouillé par M. Pierre Boyé pour ses publications sur le dix-huitième siècle en Lorraine et par M. Christian Pfister pour ses travaux sur l'histoire de Nancy.

La Marquise de Boufflers et son fils, le chevalier de Boufflers

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