Читать книгу Fachbewusstsein der Romanistik - Группа авторов - Страница 27
Exkurs
ОглавлениеPolitisch korrekte Formulierungen und deren Aushandlung haben auch Eingang in die Literatur gefunden, wie es anhand eines kurzen Romanauszugs illustriert werden soll. In Jean Anglades Erzählung Le Tilleul du soir (1975) wird ein Gespräch dargestellt zwischen einer älteren Dame, Mathilde, und dem Arzt Lenoir, der sie überzeugen möchte, in ein Altersheim zu gehen. Für das, was Mathilde als hospice ‚Heim‘ deutet, führt er allerlei beschönigende Ausdrücke an (hospice → maison de repos, maison de retraite, résidence pour le troisième âge). Zwar verwendet er einen abschwächenden Hedging-Ausdruck, dennoch geht der Arzt Lenoir soweit, die besagte Einrichtung in die Nähe eines Hotels zu rücken (des sortes d’hôtels).
— L’été, passe encore. Mais l’hiver ! […] Savez-vous ce que vous devriez faire ? Vous avez de bonnes pensions, n’est-ce pas ?
— Oh ! bonnes !
— Suffisantes, je crois savoir, pour que vous vous retiriez dans une de ces maisons où l’on reçoit les vieilles personnes. Elles y sont bien nourries, bien logées, bien chauffées, bien soignées. Libres de sortir à leur fantaisie. Jamais seules, toujours en compagnie de gens de leur âge. La télévision, un jardin, des bancs à l’ombre. Que peut-on désirer de plus ?
— L’hospice ! Vous voulez m’envoyer à l’hospice ?
— Il ne s’agit pas d’hospice ! Ça n’existe plus, les hospices ! Je vous parle d’une maison de repos, d’une maison de retraite, d’une résidence pour le troisième âge. Des sortes d’hôtels.
— Le troisième âge ? Qu’est-ce que c’est, le troisième âge ?
— Celui que vous avez. On trouve de ces hôtels un peu partout dans la région : à Maringues, à Lezoux, à Aigueperse, à Thiers, à Billom, à Pont-du-Château… Voulez-vous que je m’en occupe ? Que je vous cherche une place ?
— Non, non… Pas encore.