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Le séminaire fonctionne depuis 1982/3, sur le principe du bénévolat des intervenants et des animateurs (l’ont co-animé un temps Antoine Bouillon, Roger Meunier, et Jean Copans depuis plusieurs années jusqu’à maintenant, et moi-même depuis toujours. Les co-animateurs ont été payés quelques heures complémentaires à deux reprises, dans les années 80). Il propose environ 12 séances régulières par an, plus quelques séances extraordinaires pour accueillir un occasionnel chercheur de passage.

Destiné à créer les bases scientifiques pour l’engagement anti-apartheid et de solidarité, et aussi à promouvoir des recherches sur le subcontinent, ignorées en France jusqu’à la fin des années 80, le séminaire a enregistré une hausse de fréquentation dans les années 90 (atteignant une bonne vingtaine de participants/séance en moyenne pendant deux ou trois ans). Passé le côté spectaculaire des transitions dans le subcontinent, et retombé l’engouement pour l’effet Mandela – la routinisation en cours –, la fréquentation s’en est ressentie : on tourne à une moyenne d’une bonne douzaine par séance sur l’année.

Pluridisciplinaire, et portant sur des objets d’étude variés, le séminaire attire un public d’étudiant.es en maîtrises, DEA ou doctorat de diverses disciplines et institutions, et permet d’élargir le regard des un.es et des autres.sur des problèmes connexes dans la région. À ce titre, il continue de jouer sa fonction de plaque tournante, sur les plans formel et informel (échange de tuyaux en tout genre).

Pour la programmation, je m’efforce depuis deux ans de regrouper 2-3 séances autour d’un même thème touchant plusieurs pays de la région pour faciliter une démarche comparatiste.

Les intervenants : les membres de l’ex-GDR (chercheurs confirmés, chercheurs en herbe ; les doctorant.es de diverses disciplines et de diverses institutions) ; chercheur.es non lié.es à l’ex-GDR, français ou autres européens, travaillant sur la région ; invités en provenance d’Afrique australe par telle ou telle institution membre de l’ex-GDR. La programmation m’a été facilitée par des propositions spontanées de la part de Jean Copans, Roger Meunier, Christine Messiant et Philippe Gervais-Lambony. Sur ma demande expresse, le CEAN de Bordeaux ne s’est pas refusé à me signaler la présence chez eux d’invité.es provenant du subcontinent. Grâce à ce réseau de collaborations informelles, les propositions d’intervention ont dépassé les séances à pourvoir.

Les moyens : l’EHESS a hébergé le séminaire dans ses locaux tout au long de son existence ; il avait souvent le statut officiel de séminaire du CEA et figurait comme tel dans la brochure de l’EHESS ; l’envoi du programme (3 fois/an) a été préparé par moi-même, réparti en parts égales entre EHESS, Paris VIII et l’université d’Amiens, à chacun.e de les glisser discrètement au service courrier de sa fac (depuis la généralisation du courriel, le nombre de plis classiques est en baisse très nette) ; photocopies du programme le plus souvent à Paris VIII, le GDR dernière mouture a mis à disposition du séminaire une enveloppe de fonctionnement de 5 000 F/an (pour remboursement de frais de voyage d’intervenants extérieurs à la région parisienne) : crédit pas épuisé ; pour le remboursement du petit matériel – un occasionnel achat d’étiquettes, mise en forme du programme et autres menues prestations, grosso modo quelques centaines de francs/an – la bureaucratie impose des formalités hors de proportion avec l’enjeu, j’y ai renoncé et préféré payer de ma poche.

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