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CHAPITRE CINQUIÈME.

Table des matières

État et étendue des surfaces; leur influence Altérations plus profondes.

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SUITE DE LA DISSERTATION.

63.

Sous l’influence des mauvais procédés, souvent renouvelés, la nature se lasse, et le sujet s’épuise.

64.

Alors vient le tour de l’altération des surfaces muqueuses et des sécrétions morbides, qu’accompagnent, en outre le dérangement progressif et les lésions graves des fonctions digestives, à cause de l’étroite sympathie qui unit les organes qui président à la propagation de l’espèce, et à la conservation ou à l’alimentation du sujet.

Les tissus sus-jacents finissent eux-mêmes par s’altérer et dégénérer.

De là viennent, chez la femme, les maladies et les infirmités qui sont si fréquentes de nos jours. Heureuses lorsqu’elles ne sont pas au-dessus des ressources de l’art, incurables ou mortelles comme les cancers, etc.

Il est bien facile d’entrevoir quelles sont les conséquences qu’entraîne cet état de choses.

Les moindres sont la réciprocité des maladies des époux, l’interruption des fonctions maritales ou la disjonction conjugale.

(C’est le divorce anticipé.)

Il y a du frisson dans la couche conjugale!

Nous ne dirons rien des dissentiments du ménage, des accusations sans fondement entre époux, de l’extinction et de la mort des désirs vénériens de l’épouse: inconvénients médiats, qui échappent à plusieurs. Et, cependant, aujourd’hui, nous en sommes là. Le mari insiste, et chacun se met dos à dos.

C’est la plaie de notre époque, la plaie saignante, inguérissable.

Inguérissable?

«Belle demande! disait à ce propos un auteur célèbre. Comment guérirait-on, si chaque jour revient aggraver?»

Le mariage, ce n’est pas la fraude; ce n’est pas plus la réticence.

65.

Il faut donc considérer comme pernicieux tous les moyens qui tendent à priver l’épouse d’une chose qui lui est nécessaire, qui lui est destinée, qui lui est due.

Lors donc que le médecin, consulté pour un cas où la grossesse serait nuisible, devrait être évitée ou simplement réglée, conseille aux époux, même d’une manière transitoire, momentanée ou passagère, soit l’abstention complète des rapports conjugaux, soit le rejet de la liqueur, soit sa rétention, sa dissipation, ou son expulsion hors des réservoirs naturels, il leur donne un conseil irréfléchi et qui a son côté nuisible.

(Cela est rare, il est vrai: et c’est en dehors de la médecine que ces inconvénients se produisent.)

Mais, ce n’est pas tout. La réticence maritale, c’est-à-dire la rétention de la semence dans les fonds de l’homme, est, pour lui surtout, de tous les abus, le plus grave.

Mais il l’ignore.

66.

Nous l’avons appelée: l’usage tronqué.

Il compromet à la fois la santé de la femme et celle de l’homme. Celui-ci s’expose gravement dans ce cas aux maladies de la prostate.

Les poëtes s’évertuent à trouver des description d’enfers qui n’existent que dans leur imagination. C’est qu’ils n’ont pas assisté aux derniers moment des vieux libertins atteints d’affections de la prostate. Ils y trouveraient; tout fait; le tableau d’un enfer anticipé très-digne de leur colère, et n’auraient pas besoin d’avoir recours à la fable.

Tels sont les résultats des réticences maritales ou des complaisances conjugales.

La fin des prostatiques est affreuse de douleur et de blasphèmes, nous renonçons à la décrire.

L'avenir du mariage, ou L'usage et l'abus dans l'union des sexes

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