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II. — DE LA PEAU.
ОглавлениеLa peau, enveloppe extérieure du corps, en recouvre toute la surface.
Son examen donne des indices assez précis sur la valeur des organes qu’elle enferme: il fournit, par conséquent, un élément d’appréciation de la force motrice de l’animal.
Les muqueuses, en effet, ne sont que la continuité de la peau, dont elles ont à peu près l’organisation: on peut donc admettre que si son organisation est riche, les muqueuses ont toute chance de présenter la même richesse organique. (Alasonière.)
La peau du cheval doit être fine et souple; les poils et les crins doivent être soyeux: au moindre exercice, les veines apparaissent comme une sorte d’arborisation. Elles permettent de découvrir la prédominance du système sanguin et nerveux sur le système lymphatique.
L’inspection du pouls à l’artère sous-maxillaire donne un excellent indice de l’énergie de l’animal. Cette artère doit être petite, et ses mouvements durs et précipités. (Alasonière.)
Lorsque la peau est fine et souple, les muqueuses contiendront des liquides peu abondants, seront peu épaisses et de nature à favoriser admirablement les phénomènes de respiration, de nutrition et de circulation.
Parmi les types dont la peau dénote une très grande qualité, il faut mettre au premier rang les chevaux de pur sang, les races orientales et leurs dérivés. Certains trotteurs près du sang ou simplement sélectionnés par les courses sont, sous ce rapport, aussi remarquables que les pur sang, dont ils ont, du reste, parfois toute la qualité, sans en avoir le modèle, bien entendu.
CONCLUSION. — La peau reflète l’état des muqueuses internes, elle permet, dans une certaine mesure, de présumer la qualité du sujet; elle doit être fine et souple, et laisser voir les veines, lorsque l’animal travaille.