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LISTE DES OEUVRES D’ART DEVANT FAIRE RETOUR AU MUSÉE D’ARTILLERIE

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Table des matières

51. Épée du roi François Ier.

52. Armure de François Ier.

53. Épée du roi Henri II.

54. Masse d’armes du roi Henri II.

55. Casque du roi Henri II.

56. Arbalète de Catherine de Médicis.

57. Armure de François II.

58. Armure de Charles IX.

59. Armure de Henri III.

60. Épée du Dauphin, fils de Louis XVI.

L’article précédent ayant été reproduit par le Journal des Débats, le ministère envoya à ce journal le communiqué suivant:

«Dans son numéro du 4 de ce mois, le Journal des Débats a reproduit des attaques qui ont été dirigées contre l’administration des musées impériaux par quelques organes de la presse, à l’occasion de la perte de plusieurs dessins.

«Ces attaques ont pour prétexte un incident dont il importe de ne pas exagérer la portée.

«Lors de la formation du Musée des souverains, et en exécution du décret du 15 février 1852, des dessins, au nombre de douze, ont été distraits, le 22 juillet de la même année, de la Bibliothèque impériale de la rue Richelieu, pour être remis aux musées impériaux. Ces dessins, qui au point de vue historique présentaient sans doute quelque intérêt, mais qui au point de vue de l’art n’avaient pas d’importance, ont été égarés en effet quelques jours après leur changement d’affectation; et si les recherches qui ont été faites pendant plusieurs années sont demeurées infructueuses, rien n’est venu indiquer qu’ils aient été l’objet d’un détournement coupable, comme on a cherché à le faire supposer. Il convient d’ajouter que le conservateur du Musée des souverains (que nous nous abstiendrons de nommer parce qu’il est mort) n’avait pas été maintenu en fonction, et que l’incurie qu’il avait montrée dans cette circonstance n’a pas été sans influence sur la décision qui lui a retiré cet emploi.

«Malgré toute leur vigilance, les administrations publiques sont, comme les particuliers, exposées à des accidents semblables; et quand du fait assurément regrettable dont il s’agit des journaux veulent tirer cette conséquence que la liste civile est une gardienne moins jalouse que l’État des objets confiés à sa garde, ils se livrent à une accusation injuste; ils commettent même, dans l’espèce, une erreur en quelque sorte matérielle; car, en juillet 1852, lorsque ces dessins ont été remis aux musées et égarés, il n’existait pas de liste civile; le service des musées était, comme celui de la Bibliothèque de la rue de Richelieu, administré par l’État; cela est si vrai que les dessins en question n’ont jamais figuré sur les inventaires de la dotation mobilière de la couronne, dressés en exécution du sénatus-consulte du 12 décembre 1852.

«D’un autre côté, si, en juillet 1852, la liste civile n’existait pas, ce qui est incontestable, et si les musées étaient un service de l’État, ce qui n’est pas moins incontestable, une loi n’était pas nécessaire pour transporter les dessins de la Bibliothèque de la rue Richelieu au Louvre; et un décret a pu valablement sanctionner ce changement d’affectation. On oublie d’ailleurs que le décret qui a prescrit la création du Musée des souverains a été rendu le 15 février 1852, c’est-à-dire pendant la période de temps où le Président de la République exerçait le pouvoir législatif. (Communiqué.)»

Études critiques sur l'administration des beaux-arts en France de 1860 à 1870

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