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Samedi 12 décembre

Beyrouth, Liban

L’annonce du Comité pour la protection des journalistes, selon laquelle 69 journalistes avaient été tués au travail au cours de l’année écoulée, perturba Mark Banner mais ne l’avait pas surpris. La Syrie était l’endroit où le plus grand nombre de journalistes avaient trouvé la mort avec un total de 14, tandis que la France était à la deuxième place avec neuf morts. Quarante pour cent sont morts aux mains de groupes militants islamiques tels qu’Al-Qaïda et l’état islamique, et plus des deux tiers du total des morts avaient été isolés pour meurtre. Mais ces nouvelles n’allaient pas dissuader Mark qui avait envoyé son dernier article à son agence de presse londonienne.

L’arme ultime du sionisme : L’exploitation de l’antisémitisme

Mark Banner

Dimanche 13 décembre

La différenciation entre le sionisme et le judaïsme exige la reconnaissance de certains faits fondamentaux. Pour commencer, Théodore Herzl (le fondateur du sionisme) était un athéiste dont la conscience personnelle de judaïté semble avoir été éveillée lors du procès de 1894, lors de la condamnation injustifiée et l’emprisonnement d’Alfred Dreyfus sur l’île du Diable, un officier d’artillerie français d’origine juive alsacienne accusé d’espionnage pour l’Allemagne. Dans son journal intime, Herzl ne cache pas son intention d’utiliser la souffrance juive comme moyen de promouvoir l’idéologie sioniste. Sa vision d’un état juif n’avait rien à voir avec « … je les ramènerai au pays que j’ai donné à leurs ancêtres et ils le posséderont. » (Jérémie 30 :3). Herzl avait envisagé divers autres régions, tels que l’Ouganda et l’Argentine, pour son état sioniste. Sa vision du sionisme et du judaïsme ressemblait davantage à celle de Chaim Chassas qui, en 1943, dans le journal sioniste Ha’Arutz a dit :

« Le sionisme et le judaïsme ne sont pas deux choses différentes. Et bien sûr les deux se contredisent. Le sionisme commence à l’endroit où le judaïsme est détruit… une chose est certaine, le sionisme n’est pas une continuation ou une guérison du judaïsme blessé, mais plutôt un déracinement. »

Le sionisme n’a jamais eu aucun scrupule pour la perte de vies juives tant que cette perte favorise la cause du sionisme. Dans son livre 51 Documents : Collaboration des sionistes avec les nazis, le rédacteur en chef Lenni Brenner utilise des documents historiques pour prouver la trahison des juifs par les sionistes – avant, pendant et après l’Holocauste – au point même d’offrir aux nazis de combattre pour eux si après la victoire de l’Allemagne, le sionisme était récompensé de la Palestine.

“Si je savais qu’il était possible de sauver tous les enfants d’Allemagne en les transportant en Angleterre et uniquement la moitié en les transportant en Terre d’Israël, je choisirais la dernière, car ce qui nous attend n’est pas le nombre de ces enfants, mais la reconnaissance historique du peuple d’Israël.”

Extrait du livre de l’historien Shabtai Teveth sur Ben-Gurion.

La politique délibérée à long terme d’attaques militaires périodiques de l’Israël sioniste d’Apartheid contre le peuple palestinien en grande partie désarmé – y compris l’assaut actuel lâche et barbare que même les nazis auraient du mal à égaler – n’avait absolument rien à voir avec la « légitime défense ». Car même les pitoyables attaques à la roquette de Hamas avaient été rendues inefficaces par les boucliers antimissiles Dôme d’acier d’Israël financés par les contribuables américains. La véritable raison de ces attaques était de satisfaire l’idéologie sioniste en évitant toute forme de paix négociée qui pourrait empêcher l’accaparement illégal des terres et le nettoyage ethnique nécessaires pour la création d’un ‘Grand Israël’ dépourvu de palestiniens. Mais cela ne suffisait pas. Ces sauvages sionistes sans honte ont également l’audace de désigner les palestiniens comme des ‘animaux’ et eux comme ‘le peuple élu de Dieu’. L’histoire a démontré à plusieurs reprises qu’à chaque fois qu’un groupe ethnique se considérait supérieur à un autre – que ce soit ‘Race maîtresse’ ou ‘Peuple élu’ – après de nombreux morts et de nombreuses destructions, ce groupe raciste finissait toujours par périr, comme ce fut le cas avec le Troisième Reich.

Les intentions diaboliques racistes de l’Israël sioniste sont restées constantes depuis sa création, avec son premier fondateur et premier ministre David Ben-Gurion affirmant catégoriquement que « Nous devons utiliser la terreur, l’assassinat, l’intimidation, la confiscation des terres et la suppression de tous les services sociaux pour débarrasser la Galilée de sa population arabe. » Ce ‘Père de la nation’ et aujourd’hui l’invité du Diable doit être très fier de la ténacité avec laquelle ses compatriotes ‘choisis par Dieu’ sont restés attachés à leur tâche en pillant et en assassinant toutes les personnes non-juives sur leur route vers le sud de la Cisjordanie et la bande de Gaza.

La vente au monde des mensonges israéliens et des justifications fabriquées a été réalisée par un assaut sur tous les fronts possibles, y compris la distorsion grossière des faits archéologiques et des récits bibliques.

« Les appropriations du passé dans le cadre des politiques du présent… pourraient être illustrées dans la plupart des régions du globe. Un autre exemple qui présente un intérêt particulier dans cette étude est la manière dont l’archéologie et l’histoire biblique sont devenues d’une importance primordiale à l’état moderne d’Israël. Cette combinaison est devenue un facteur puissant à faire taire l’histoire palestinienne. »

Keith W. Whitelam, The Invention of Ancient Israel: the silencing of Palestinian History (L’invention de l’ancien Israël : le silence de l’histoire palestinienne), Routledge, Londres, 1996.

« Désarabiser l’histoire de la Palestine est un autre élément du nettoyage ethnique. 1500 ans de domination arabe et musulmane en Palestine ont été banalisés, les preuves de son existence ont été détruites et tout cela a été réalisé dans le but d’établir un lien absurde entre l’ancienne civilisation hébraïque et l’Israël d’aujourd’hui. L’exemple le plus flagrant d’aujourd’hui est Silwan, (Wadi Hilwe) une ville adjacente à la vieille ville de Jérusalem comptant 500 000 habitants. Israël expulse les familles de Silwan et détruit leurs maisons parce qu’elle prétend que le roi David avait construit une ville à cet endroit il y a environ 3 000 ans. Des milliers de familles seront des sans-abris pour qu’Israël puisse construire un parc de commémoration pour un roi qui aurait vécu il y a 3 000 ans. Aucune preuve historique n’existe prouvant que le roi David ait vécu sur ces terres. Pourtant des hommes, des femmes, des enfants et des personnes âgées ainsi que leurs écoles, leurs mosquées, leurs églises, leurs anciens cimetières et toute preuve de leur existence doivent être détruits et ensuite déniés pour que les revendications sionistes des droits exclusifs à la terre puissent être justifiées. »

Miko Peled, activiste de la paix et auteur israélite (né à Jérusalem, 1961)

Le stratagème sioniste le plus réussi a été de s’aligner au judaïsme et de se cacher derrière les aspects judaïques en commençant par les emblèmes sacrés, tels que la Minora, et d’ensuite dévier la mémoire de l’Holocauste dont l’invocation cynique constante sert à réduire au silence les critiques des crimes barbares israéliens et même d’évoquer une justification illusoire au génocide froid et calculé du peuple palestinien.

« Les israéliens et les juifs américains sont entièrement d’accord sur le fait que la mémoire de l’Holocauste est une arme indispensable – une arme qui doit être utilisée sans relâche contre leur ennemi commun… les organismes et les individus juifs travaillent donc continuellement pour le rappeler au monde. En Amérique, la perpétuation de la mémoire de l’Holocauste est maintenant une entreprise d’une valeur de 100 millions de dollars par an, dont une partie est financée par le gouvernement. »

Selon l’auteur israélien, Moshe Leshem, l’expansion du pouvoir israélien est proportionnelle à l’expansion de la propagande de l’ « Holocauste ».

« Depuis les juifs ont inventé l’accusation d’antisémitisme dans les années 1880. Elle fut d’abord publié dans l’Encyclopédie juive (1901 volume 1 page 641), avant d’être enracinée grâce à l’argent, aux organisations, à la propagande et aux mensonges juifs (tel que l’Holocauste – Holohoax) de sorte que le mot soit devenu comme le venin de serpent paralysant le système nerveux. Même la mention du mot ‘juif’ est évitée à moins que ce soit utilisé dans un contexte favorable et positif. »

Charles A. Weisman, Who is Esau-Edom? (Qui est Esau-Edom ?) Weisman Publications, 1966.

L’utilisation continue du mot ‘antisémitisme’ comme arme contre ses ennemis – jusqu’à inventer le nouveau terme de ‘nouveau antisémitisme’ – est essentielle pour la survie du sionisme. En effet, cela sert à détourner l’attention du mensonge, de la tricherie, du vol, de l’assassinat, de profit de guerre, des violations flagrantes du droit international et des crimes barbares contre l’humanité. Pourtant, en dépit des preuves irréfutables et accablantes de la criminalité incontrôlée d’Israël, les juifs continuent partout à refuser l’assimilation du sionisme au judaïsme et la plupart de ceux qui reconnaissent la différence n’ont pas le courage de le dire. Les médias de masse continuent à refuser de faire les bonnes choses en rapportant sans conditions les faits réels. Les soi-disant dirigeants politiques – dirigés par le président américain et le premier ministre malsain et obséquieux canadien – continuent aveuglément à flatter servilement et à féliciter le nettoyage ethnique du peuple palestinien par Israël. Et la plupart d’entre nous devenons complices de ses crimes en sirotant docilement de l’abreuvoir sioniste débordant du sang palestinien, en acceptant silencieusement les mensonges de la propagande d’Israël.

La Fraternité Hiramique : Prophétie Du Temple Ezéchiel

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