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Mardi 15 décembre

Little Venice, Londres, Angleterre

Plusieurs événements au cours des dernières années avaient radicalement changé la vie de Conrad Banner. Le premier était sa rencontre avec Freya Neilson dont il est tombé amoureux. Le deuxième événement important fut la mort de son grand-père suivie six mois plus tard de celle de sa grand-mère. Leurs disparitions avaient servi à l’amener à se réconcilier avec son père, Mark. Leur rupture s’était produite seize ans plus tôt lorsque Mark – auteur et journaliste honoré de nombreux prix journalistiques britanniques et internationaux pour la couverture du Moyen-Orient – s’était installé à Beyrouth où la mère de Conrad n’était pas prête à aller vivre. La séparation eut pour conséquence un divorce inévitable mais assez amical. Conrad resta avec sa mère en Angleterre et fut ainsi séparé de son père.

La dernière volonté et le testament des grands-parents stipulaient que leurs biens – y compris leur maison dans le beau Little Venice – seraient partagés équitablement entre Mark et Conrad, qui accepteraient tous deux de ne pas vendre la maison familiale où Mark avait grandi et où Conrad avait passé d’agréables week-ends et ses vacances d’été. Ils avaient décidé que Conrad s’installerait dans la maison où la chambre de Mark serait préservée intacte pour ses séjours à Londres. C’était un arrangement pratique qui leur avait permis de passer un peu de temps ensemble. Comme Mark avait l’habitude de passer Noël à Londres, ils avaient célébré Noël ensemble en famille, avec la mère de Conrad qui ne s’était pas remariée, pour la première fois depuis de longues années.

Cette année, Conrad avait décidé que le documentaire vidéo qu’il allait tourner à Jérusalem devrait inclure les célébrations de Noël de la Terre Saine le 25 décembre. En dehors de la célébration pour les catholiques et les protestants, il y avait une autre célébration de Noël le 6 janvier pour les chrétiens orthodoxes et le 9 janvier pour les arméniens orthodoxes à Jérusalem. Le sujet du documentaire de Conrad aborderait l’utilisation inappropriée de l’archéologie par Israël pour désarabiser, invalider et détruire progressivement tout fondement probant de l’existence d’un peuple palestinien et légitimer la revendication d’Israël de la Terre Sainte en inventant des allégations non-fondées de l’existence d’une civilisation ancienne juive qui justifierait l’actuel état juif d’Israël accapareur des terres.

Lors de sa précédente visite à Jérusalem, Jason avait rencontré Sami Hadawi et Adam Peltz, avec qui il était devenu ami et avec qui il avait discuté de ses projets pour le documentaire. Peltz lui avait expliqué que malgré son prétendu « objectif d’accroître la sensibilisation du public et son intérêt pour le patrimoine archéologique du pays » en s’engageant ostensiblement dans une activité scientifique, l’Autorité des Antiquités d’Israël (IAA) n’avait donné aucune information facilement accessible sur les lieux ou les objectifs des excavations en cours, ni l’ampleur de ses activités, ni la nature de ses découvertes. Souvent les informations disponibles sur les excavations du tunnel étaient fournies après le fait, par un communiqué d’un porte-parole de l’IAA et non rapportées de façon transparente pendant le travail en cours. Il suffisait de dire que ce manque de transparence augmentait la suspicion des activités irrégulières qui pourraient nuire aux découvertes archéologiques.

Ce matin, Conrad était à son bureau en train d’établir une liste de tout ce qui pourrait lui être nécessaire pour son prochain voyage à Jérusalem. Il avait opté pour un appareil compact transportable dans un seul sac avec lequel il pourrait se déplacer facilement, un enregistreur PCM conçu pour être utilisé avec son appareil reflex numérique à objectif unique qui contrairement à un caméscope prrenait d’excellentes photos, des lentilles 18-35 f1.8, 50mm f1.8 et 200mm f3.5, un kit d’éclairage DEL, un trépied à tête mécanique, une glissière de 24 pouces et un sac à bandoulière. Avoir le bon équipement n’était qu’une petite partie de la réalisation du documentaire. Il devait non seulement être familier avec la technique, mais également avoir la compétence de narration, de scénarisation, d’édition, de production et bien sûr de recherche exhaustive sur le sujet. Conrad a pu réunir des informations en lisant de nombreux ouvrages sur l’évolution historique du judaïsme et son lien au Jérusalem.

Selon les dates approximatives bibliques commençant par Abram/Abraham –important dans les trois religions monothéistes du christianisme, l’islam et le judaïsme – qui aurait vécu dans la ville socialement avancée d’Ur des Chaldéens à Babylone (aujourd’hui l’Irak), c’était environ vers 2091 av. J.-C. (Genèse 12) qu’il reçut l’appel de Dieu/Yahweh/Jéhovah dans une communication verbale de « part de chez ton père et de la maison de ton père à la terre que Je te montrerai. » Conrad allait bientôt découvrir que cela se révélait être la première des nombreuses communications présumées de Dieu au peuple juif : « Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. » (Genèse 1 :27)

Alors que son père Téra venait de mourir à l’âge de 265 ans, Abraham âgé de 75 ans et son épouse Sarai/Sarah s’en allèrent pour Haran (maintenant la Syrie) pour rassembler des biens et des gens avant d’être conduits par Dieu à Canaan où malgré la présence des cananéens, Dieu s’engagea à donner Canan à la progéniture d’Abraham poussant les scribes hébreux à affirmer que cela protait l’insinuation des deux concepts de ‘Peuple élu’ et de ‘Terre promise’ – des concepts concoctés que Conrad nota avoir survécus jusqu’à ce jour et qui étaient cités comme étant la justification du déplacement de la population palestinienne indigène pour faciliter le rétablissement de la ‘Terre promise’ au peuple juif.

Malheureusement, la famine avait apparemment frappé Canan poussant Abraham à partir pour l’Égypte pour un temps avant de revenir pour que Dieu lui donne à lui et à ses descendants la terre à perpétuité. A l’âge de 90 ans, Abraham réussit à mettre la servante de Sarah, Hagar, enceinte. Elle eut un fils du nom d’Ishmael vers 2080 av. J.-C. (Genèse 16 :15).

Des années plus tard, Sarah post-ménopausée devint miraculeusement enceinte alors qu’Abraham était âgé de 99 ans après la naissance d’Isaac en 2066 av. J.-C. (Genèse 21). Elle exigea que sa rivale Hagar soit expulsée dans le désert avec son fils Ismaël. Malgré maintes hésitations, Abraham finit par céder après avoir reçu l’assurance de Dieu que puisqu’Ishmael était son fils ‘une grande nation’ naîtra grâce à lui. Les arabes ont ensuite revendiqué être les descendants d’Ismaël, qui figure dans le Coran comme Ismaïl, prophète et ancêtre du prophète Mahomet.

Après la mort de Sarah à l’âge de 127 ans, Abraham conquit les Hittites locaux – ainsi que le droit de gouverner la région et d’établir Isaac comme son héritier – ce qui est maintenant la ‘Grotte de Patriarches’ à Hébron, connue des musulmans comme le Sanctuaire d’Abraham ou la Mosquée d’Ibrahimi, où plus récemment en 1994, Baruch Goldstein, un membre dérangé américano-israélien de l’extrême droite israélienne Kach et Kahane Chai avait ouvert le feu sur des fidèles musulmans en tuant 29 personnes et blessant 125 autres avant d’être maîtrisé et mourir suite à ses blessures.

Les événements bibliques comprennent depuis la destruction de Sodome et Gomorrhe, dont le péché principal était d’avoir des rapports sexuels consensuels ou forcés entre deux hommes d’où le terme de ‘sodomie’ devenant synonyme, la transformation de la femme de Lot (le neveu d’Abraham) en une colonne de sel et la conspiration des deux filles de Lot pour tomber enceintes de leur père quand il s’était endormi après avoir bu.

Isaac eut alors deux fils jumeaux. L’un d’eux Jacob – plus tard rebaptisé ‘Israël’ par Dieu – avait sournoisement trompé Esaü en déclarant être son aîné, eut quatre épouses avec lesquelles il engendra douze fils, le plus favorisé étant Joseph avec son ‘manteau de diverses couleurs’ dont les frères de jalousie l’avaient vendu en esclave en Égypte où Joseph après diverses épreuves et tribulations avait gagné le respect du Pharaon et était devenu le « gouverneur de toute la terre d’Égypte » (Genèse 41 :43).

A l’époque de la sécheresse à Canaan, Israël et ses autres fils partirent en voyage pour l’Égypte pour y acheter des grains et où ils furent reçus par Joseph qui leur avait caché son identité avant de finalement se révéler à eux et de leur pardonner leur crime. Les frères s’installèrent en Égypte où leurs descendants florissants devinrent une minorité influente appelée ‘Hébreux’ ou ‘Israélites. Ils furent finalement asservis suite à l’allégation du Pharaon que le peuple hébreu « est plus nombreux et plus puissant que nous » (Exode 1-12) : une allégation qui avait établi le concept durable de ‘séparation’ et ‘victimisation’ du peuple juif.

Le Pharaon donna ensuite l’ordre que tous les nouveau-nés garçons hébreux soient tués. Mais la mère de l’enfant Moïse, né vers 1525 av. J.-C. (Exode 2), le cacha puis le posa sur le Nil dans un panier d’osier avant d’être adopté par une princesse égyptienne. Après avoir été élevé au sein de l’aristocratie égyptienne, Moïse apprit finalement sa lignée hébraïque et s’enfuit au pays de Madian dans la péninsule arabe où il fit la rencontre sur le chemin « l’ange du Seigneur » sous forme de buisson en feu (Exode 3 :2) duquel il reçut l’ordre de Dieu de conduire son peuple hors de l’esclavage. Moïse s’exécuta en demandant au Pharaon « Laisse mon peuple partir » (Exode 8 :1).

Quand le Pharaon refusa, Dieu envoya la peste sur les égyptiens qui obligea le Pharaon à céder et à autoriser les hébreux à partir. Le Pharaon envoya alors ses troupes à la poursuite des hébreux qui, en arrivant à la Mer Rouge, furent sauvés lorsque Dieu sépara les eaux de la mer pour permettre à Moïse et à son peuple de s’échapper et les égyptiens furent noyés lorsque la mer se referma sur eux.

Ce fut vers 1406 av. J.-C. que Josué – l’un des douze espions envoyés par Moïse pour explorer la terre de Canaan et nommé chef après la mort de Moïse – avait conduit les hébreux au pays de Canaan habité de divers peuples y compris, les amorites, les édomites, les jésuites hittites, les perizzites, le philistins et autres, que Josué avait exterminé par ordre de Dieu – un ordre contredisant les nombreuses déclarations bibliques selon laquelle, Dieu est tout miséricordieux. La conquête s’est réalisée grâce à plusieurs événements miraculeux, tels que la séparation du Jourdain et la bataille de Jéricho au cours de laquelle les murs de la ville se sont effondrés après que les hébreux aient soufflé dans leurs trompettes. Ensuite sur l’ordre de Dieu, les hébreux triomphants massacrèrent tous les hommes, toutes les femmes, tous les enfants de la ville.

Ayant supposément conquis la ‘Terre Promise’ avec sa ville païenne de Jérusalem, les hébreux ont ensuite passé des générations sous la gouvernance des ‘juges’ – qui étaient en fait des chamans, tels que Déborah, Gidéon, Samson et Samuel – avant de décider de nommer un roi, contrairement à l’interprétation de certains que cet acte aurait été un affront à la règle de Dieu inspirée divinement aux juges. Néanmoins, un personnage du nom de Samuel – dont l’existence est remise en question par de nombreux historiens – était devenu roi pour régner à partir d’environ 1043 av. J.-C. avant de tomber sur son épée pour se suicider et éviter d’être capturé dans la bataille contre les philistins. Le beau-fils de Saul, David, le remplaça pour gouverner Hébron pendant sept ans et ensuite Jérusalem pendant 43 ans.

La première mention de Jérusalem dans le récit biblique apparaît lorsque lors de la Bataille de Gabaon, Josué vainc le roi de Jérusalem (Josué 10 :5) et amène la ville sous le contrôle hébreu en demandant à Dieu d’arrêter le soleil – une impossibilité astronomique – pour que les combats se terminent le jour. Dieu accepta obligeamment et miraculeusement de le faire (Josué 10 :12). Conrad avait également appris que Jérusalem – mentionnée pour la première fois dans les textes d’exécration égyptiennes des 20ème – 19ème siècle av. J.-C. – fut fondée par le peuple proto-cananéen longtemps avant l’existence de tout ce qui ressemblait au judaïsme entre 4500 et 3500 av. J.-C. et était connue sous le nom de Daru Shalem en dédicace au dieu du crépuscule, Shalem. La ville fut ensuite gouvernée à partir d’environ 1500-1200 av. J.-C. par les pharaons de Memphis en Égypte avec les cananéens comme mandataires. Même après l’expiration de la domination pharaonique, les monarques cananéens avaient continué à exercer un contrôle sur la région où la culture et les croyances cananéennes prévalaient malgré l’absorption progressive de certaines pratiques religieuses qui seraient plus tard liées au judaïsme.

La fin du règne de Salomon, selon le récit, avait connu une division en deux royaumes Israël et Juda, le premier ayant été éventuellement attaqué deux fois par l’Empire assyrien en 732 et en 720 av. J.-C. L’allégation que son peuple ait été dispersé, amena la concoction des tribus d’Israël ‘perdues’ dans de nombreux endroits lointains. Cependant, Ezéchias de Juda avec sa capitale à Jérusalem avait réussi à négocier la paix avec les assyriens. C’est à cette période qu’un récit biblique eut finalement une corroboration alternative non-biblique sur l’existence du roi Hezekiah (vers 716 – 686 av. J.-C.) de sources assyriennes. Le récit de la bible le cite comme le roi ayant établi le culte de Dieu Unique/Yahweh/Jéhovah en interdisant l’adoration des divinités païennes du Temple. De nombreux érudits étaient d’avis que Josias, l’arrière-petit-fils d’Ezéchias et roi de Judée (vers 640-610 av. J.-C.) avait codifié les Écritures hébraïques avec la plupart des textes de l’Ancien Testament qu’on pense aujourd’hui dater au plus tôt du septième siècle avec la probabilité que le judaïsme lui-même date également de cette époque.

Néanmoins, Juda finit par succomber à l’empire néo-babylonien avec la chute de Jérusalem vers 590 av. J.-C. l’époque où le Premier Temple aurait été détruit et une partie de la population aurait été expulsée pour passer des décennies en l’exil connu sous le nom de ‘Captivité babylonienne’. Les exilés furent alors exposés aux concepts zoroastriens d’une vie après la mort, un paradis, un sauveur messianique et aux mythes zoroastriens cosmogoniques et eschatologiques où les hommes joueraient les rôles principaux. Ce qui est aujourd’hui connu sous le nom de ‘judaïsme’ était probablement le résultat de ce croisement interculturel au cours duquel les Psaumes 19 et 137 « par les rivières de Babylone » furent probablement conçues.

En 539 av. J.-C., le roi perse de l’Empire achéménide, après avoir conquis Babylone, avait autorisé les judéens exilés à retourner chez eux et à reconstruire leur temple. Mais beaucoup refusèrent l’opportunité et continuèrent à profiter des avantages de la société à laquelle ils étaient devenus attachés. La terre maintenant considérée comme ‘Judae’ tomba sous la domination perse jusqu’en 330 av. J.-C. jusqu’au jour où elle fut conquise par Alexandre le Grand et resta sous le contrôle grec jusqu’à la révolte en 167 av. J.-C. par un groupe rebelle judéen connu sous le nom de Maccabées. C’était sous le contrôle grec que le ‘Second Temple’ à Jérusalem devint le centre de la religion juive, mais il n’y eut aucun ‘état juif’ indépendant jusqu’à l’émergence de la dynastie hasmonéenne qui avait existé un siècle avant d’être remplacée par la dynastie hérodienne en acceptant la souveraineté romaine en 63 av. J.-C. et en cédant entièrement à la gouvernance romaine en 92 av. J.-C.

En raison des déportations antérieures – cela affecta d’ailleurs de nombreux autres groupes ethniques – les migrations volontaires ou simplement la nécessité de voyager à des fins commerciales, les communautés judéennes étaient déjà répandues en Mésopotamie, en Égypte, en Cyrénaïque (Libye), en Espagne, en Grèce, à Rome, et en ce qui est aujourd’hui le nord de la Turquie. Après la mort de Jésus, Jérusalem était devenue l’hôte d’une communauté cosmopolite de juifs et de gentils venus de loin et de partout, y compris ceux en pèlerinage.

La première Guerre judéo-romaine (66 – 73 de notre ère) consistait en une révolte judaïque déterminée contre la domination romaine, qui se termina par la destruction du Second Temple et l’exil forcé et l’asservissement de milliers de personnes, mais en aucun cas une expulsion à grande échelle. La guerre de Kitos ( en l’an 115 – 117) et la révolte Bar Kokhba (en l’an 132) connurent de nouvelles expulsions, y compris celle des chrétiens considérés comme une secte de la religion judaïque et interdis de résider à Jérusalem, qui deviendra plus tard une ville païenne où les judéens représentaient la minorité de la population grecque, romaine, syrienne et beaucoup d’autres. Donc, selon ses recherches, Conrad avait conclu qu’il n’y avait jamais eu d’état juif réel avec une ‘capitale éternelle’ d’Israël, et que toute prétention contraire n’était qu’une distorsion flagrante des faits historiques réels.

C’était à la suite d’une série de guerres judéo-romaines et d’expulsions que le christianisme se mit à ‘perdre’ son héritage judaïque en usurpant les éléments du culte païen du soleil et en changeant son jour sacré d’observance du samedi ‘le sabbat juif’ au dimanche le jour sacré et ‘vénérable du soleil’ de l’état. D’autres changements ont inclus ‘l’adoption’ d’une auréole de lumière couronnant la tête de dieu utilisé comme halo chrétien, et la naissance du Christ fut changée du 6 janvier au 25 décembre pour garder la date en conformité avec la célébration de la renaissance du soleil. Cette usurpation a apporté ses fruits, car vers le IVème siècle le christianisme était devenu la religion officielle de l’Empire romain avec pour résultat de nombreux judéens abandonnant leur identité en tant que ‘Peuple élu’ et embrassant la nouvelle foi. Donc en restant ethniquement judéens, ils avaient néanmoins abandonné la progéniture de leurs prédécesseurs à qui Dieu avait supposément donné le droit à la une Terre Promise.

Jérusalem devint alors une ville entièrement chrétienne marquée par l’église du Saint-Sépulcre, l’Eglise orthodoxe grecque de St Jean-Baptiste et l’Eglise de Sainte Marien construite par l’empereur Justinien. De nombreux chrétiens de Judée se sont ensuite convertis à l’islam après la conquête musulmane de la Palestine en l’an 635. Par conséquent, un grand nombre d’arabes palestiniens ont plus d’ADN commun avec les anciens judéens que les juif européens revendiquant le ‘droit de retour juif’ à leur terre ancestrale.

En tant que ville musulmane avec sa magnifique Mosquée Al-Aqsa construite sur le Mont du Temple au 8ème siècle, Jérusalem était devenue la troisième ville sacrée du monde islamique après La Mecque et Médine, et est restée un symbole de l’islam pendant plus de douze siècles de domination musulmane qui fut brièvement interrompue par les Croisés chrétiens du ‘Royaume de Jérusalem’ de 1099 à 1187 en redevenant chrétienne. C’était cependant un intermède chrétien lorsque Saladin le Magnifique - un chef musulman miséricordieux renommé chez les chrétiens – a fini par vaincre les croisés lors de la bataille décisive de Hatti en 1187 et ouvrir enfin la voie à la reconquête de la Palestine par les musulmans. Il autorisa les croisés à se battre en retraite avec dignité, donna droit aux chrétiens de visiter Jérusalem en pèlerinage, restaura les droits de la communauté orthodoxe grecque qui avait été réprimée par les catholiques romains et fut par conséquent remercié par l’empereur byzantin pour la protection des églises orthodoxes. Les musulmans ont alors repris le pouvoir à Jérusalem jusqu’à la défaite de l’Empire ottoman au cours de la première guerre mondiale. Les révélations après la Seconde guerre mondiale des camps de la mort nazis et des atrocités avaient généré à juste titre une immense compassion mondiale pour les juifs, que les sionistes ont exploités impitoyablement – par la création d’une ‘industrie de l’Holocauste – dans le but d’atteindre leurs objectifs et en trahissant des juifs.

Cela fut mie en évidence par l’auteur israélien Moshe Leshem qui dans son livre Balaam’s Curse : How Israel Lost its Way, and How it Can Find it Again (La malédiction de Balaam : comment Israël a perdu son chemin et comment elle peut le retrouver), a affirmé que le pouvoir israélien était proportionnel à l’expansion de la propagande de ‘l’Holocauste’ : « les juifs israéliens et américains sont entièrement d’accord sur le fait que la mémoire de l’Holocauste est une arme indispensable – qu’elle doit être utilisée sans relâche contre leur ennemi commun… les organismes et les individus juifs travaillent donc continuellement pour le rappeler au monde. En Amérique, la perpétuation de la mémoire de l’Holocauste représente aujourd’hui une entreprise d’une valeur de 100 millions de dollars par an, dont une partie est financée par le gouvernement. »

La Fraternité Hiramique : Prophétie Du Temple Ezéchiel

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