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Little Venice, Londres, Angleterre
Le Little Venice de Londres – un grand étang créé dans les années 1810 comme point de rencontre entre le Canal Regent et la branche Paddington du Canal Grand Union – servait de base pour un îlot connu sous le nom de l’île de Browning, couvert de saules qui servait de carrefour giratoire d’un cours d’eau. L’îlot reçut son nom ‘Little Venice’ du poète et dramaturge anglais, Robert Browning, qui avait habité tout près. Browning avait formé l’une des unions littéraires les plus célèbres dans l’histoire, lorsqu’en 1846 il épousa Elizabeth Barrett plus âgée que lui, avec qui il vécut jusqu’à sa mort dans ses bras lorsqu’ils étaient en voyage à Florence en juin 1861. Le quartier avec ses rues pittoresques bordées d’arbres, ses grandes terrasses géorgiennes et victoriennes et ses péniches amarrées sur ses voies navigables, était encore un oasis pour une solitude paisible où il était possible de faire une pause, de se retirer et d’échapper aux pressions de la vie moderne de la ville.
Mais même la tranquillité de Little Venice et du temps qui passe n’avaient pas réussi à réduire l’indignation croissante de Conrad Banner depuis l’Opération d’Israël de protection des frontières dans la bande de Gaza de l’été dernier ; qui avait tué des milliers d’hommes, de femmes, d’enfants et de personnes âgées civils ; qui avait causé le déplacement massif de civils et la destruction de propriétés et de services vitaux ; qui avait renforcé le blocus aérien, maritime et terrestre d’Israël pour 1,8 millions de palestiniens qui ont été collectivement sanctionnés ; et qui avait aggravé une crise humanitaire déjà existante pour laquelle les peuples du monde entier – y compris les juifs de la diaspora qui insistent sur leurs droits inaliénables – sont complices par leur indifférence silencieuse face à la souffrance horrible du peuple palestinien assiégé. Pour aggraver encore plus les choses, la reconstruction d’infrastructure vitale était pratiquement inexistante. Plus de 100 000 personnes ont été déplacées et sont toujours sans abris. La violation quasi-quotidienne du cessez-le-feu par Israël – fréquentes incursions militaires et attaques contre les pêcheurs et les fermiers – ne servait qu’à rendre la vie encore plus intolérable. L’engagement de plus en plus résolue de Conrad pour la cause palestinienne s’est produit après la réconciliation avec son père, Mark, et après avoir lu ses livres et ses articles.
Lorsque la désapprobation des militants des droits de l’homme au cours de ce bain de sang de cet été fut devenue un fait évident en Europe et dans d’autres parties du monde, l’occupation d’Israël dans l’esprit collectif américain était implacablement maintenue par les politiciens américains et les incantations hypnotiques des médias que « Israël avait le droit de se défendre ». La déshumanisation à long-terme et le massacre des palestiniens ne se sont pas uniquement produits en Palestine, mais également ailleurs dans les camps de réfugiés – tels qu’à Sabra et Chatila au Liban où en 1982 le massacre infâme de milliers de personnes fut facilité par Israël. Ceci était devenu une caractéristique courante de la politique brutale d’Israël pour coloniser la Palestine et déplacer son peuple indigène.
C’était après Sabra et Chatila qu’Israël fut forcée d’intensifier son offensive de légitime défense contre la publicité négative grâce aux médias américains contrôlés par les juifs dépeignant Israël comme un ‘David’ courageux se défendant contre un palestinien ‘Goliath’. Ces représentations ont été tambourinées dans la psyché américaine où elles ont pris racines et ont fleuri. Conrad pensait que le soutien indéfectible d’Israël par le gouvernement américain avec les milliards de dollars des contribuables – sans parler des veto américains continuels et hypocrites aux résolutions de l’ONU condamnant Israël – n’aurait pas été possible sans l’accord institutionnalisé du peuple américain lui-même.
L’assentiment de Conrad que le nettoyage éthique des palestiniens par Israël était une politique calculée et continue l’avait incité à passer dix jours à Jérusalem fin septembre pour explorer les possibilités de filmer un documentaire qu’il avait décidé d’intituler La Terre Promise et la prophétie du temple d’Ezéchiel. Depuis son retour de Jérusalem, il avait passé le plus clair de son temps à rassembler autant d’informations possibles sur les faits historiques actuels, plutôt que sur les perceptions de propagande propagées par un système éducatif pro-israélien dysfonctionnel et des médias dominant tendancieux.
C’est en faisant ses recherches qu’il était tombé sur une référence sur la dynastie bancaire de Rothschild qui l’avait poussée par curiosité à approfondir et à apprendre plus sur le rôle central de cette famille, non seulement à inciter aux Guerres Mondiales, mais également à influencer le cours des événements qui affectaient encore les vies de millions de personnes dans un monde où la moitié de la richesse mondiale appartenait uniquement à un pour cent de la population ; où la richesse de ce un pour cent était de près de 120 trillions de dollars - soit près de 70 dix fois la richesse totale de la moitié de la population mondiale la plus pauvre - ; où la richesse de 85 personnes des plus riches du monde dépassait celle de la moitié de la population mondiale ; où sept personnes sur dix vivaient dans des pays aux inégalités économiques qui n’ont cessé d’augmenter au cours des 30 dernières années ; et où la minorité fortunée et très riche avait acheté le pouvoir politique qui servait à leurs propres intérêts et qui était âpre au gain plutôt qu’aux besoins urgents de la minorité beaucoup moins chanceuse.
Les recherches de Conrad ont révélé que tout avait commencé en 1743 lorsqu’un fils, Mayer Amschel Bauer, était né à Francfort de Moses Amschel Bauer – un usurier et propriétaire d’une compagnie de comptabilité – un juif Ashkénaze. Les juifs ashkénazes descendaient des communautés juives médiévales des rives du Rhin de l’Alsace au sud de la Rhénanie dans le nord. Ashkénaze était le nom hébreu médiéval de cette région allemande et par conséquent donna le nom de juifs ashkénazis ou ashkénazes littéralement signifiant ‘les juifs allemands’. Nombreux de ces juifs avaient émigré, surtout vers l’Est, pour établir des communautés en Europe de l’Est, y compris en Biélorussie, en Hongrie, en Lituanie, en Pologne, en Russie, en Ukraine et ailleurs entre les 11ème et 19ème siècles. Ils emmenèrent avec eux une langue germanique influencée par le yiddish écrit en lettres hébraïques qui, à l’époque médiévale était devenue la langue véhiculaire des juifs ashkénazes. Bien qu’au 11ème siècle, les juifs ashkénazes ne représentaient que 3% de la population mondiale juive, cette proportion a atteint un sommet de 92% en 1931 et représente maintenant environ 80% des juifs dans le monde.
A l’époque de la période obscure du Moyen-Âge – lorsque la Bible était considérée comme étant la principale source de connaissance et l’arbitre suprême en matière d’importance – l’opposition obstinée de l’église chrétienne à l’usure reposait alors plus sur les idées bibliques et morales que sur les considérations commerciales saines. Cette opposition avait également été maintes fois renforcée par des restrictions légales, dans la mesure où en 325 le Conseil de Nicée avait interdit la profession de clercs. A l’époque de Charlemagne (800-814), l’église avait étendu l’interdiction pour inclure les laïques en déclarant que « l’usure était une transaction où il fallait rendre plus qu’on en recevait ». Des siècles plus tard, le Conseil de Vienne de 1311 au sud de la France – dont la fonction principale était de retirer le soutien papal de l’Ordre des templiers sous l’instigation de Philip IV de France qui était redevable aux Templiers – avait déclaré que toute personne qui oserait affirmer qu’il n’y avait pas de péché à pratiquer l’usure serait punie comme hérétique.
Par la suite, en 1139, le Pape Innocent II convoqua le deuxième Conseil du Latran où l’usurpation fut dénoncée comme une forme de vol exigeant la restitution de ceux qui la pratiquaient, de sorte que durant deux siècles les combines de dissimulation de l’usurpation furent fermement condamnées. En dépit de toutes ces déclarations, une échappatoire existait, fournie par la double mesure de la Bible sur l’usurpation qui permettait commodément aux juifs de prêter de l’argent aux non-juifs. En conséquence, pendant les longues années du Moyen-Âge, l’église et les autorités civiles avaient autorisés les juifs à pratiquer l’usure. De nombreuses familles royales, qui avaient besoin de prêts substantiels pour financer leurs modes de vie et les guerres, avaient toléré les usuriers juifs sur leurs domaines de sorte que les juifs européens – qui avaient été exclus de la plupart des professions et interdits de posséder des terres – furent convaincus que le prêt d’argent était une profession lucrative, quoique parfois risquée. Le prêt d’argent était devenu une vocation juive inhérente.
Dans l’Ancien Testament, Dieu aurait dit aux juifs : « S’il prête à intérêt et tire une usure, ce fils-là vivrait ! Il ne vivra pas ; il a commis toutes ces abominations ; qu’il meure ! que son sang retombe sur lui ! » (Ézéchiel 18:13), et « Tu n’exigeras de ton frère aucun intérêt ni pour argent, ni pour vivres, ni pour rien de ce qui se prête à intérêt. Tu pourras tirer un intérêt de l’étranger, mais tu n’en tireras point de ton frère, afin que l’Eternel, ton Dieu, te bénisse dans tout ce que tu entreprendras au pays dont tu vas entrer en possession. » (Deutéronome 23:19 -20).
Alors que les juifs avaient été légalement autorisés à prêter de l’argent aux chrétiens dans le besoin, les chrétiens eux-mêmes étaient hostiles à l’idée que les juifs gagnent de l’argent grâce aux malheurs des chrétiens, grâce à une activité proscrite bibliquement avec la menace d’une damnation éternelle pour les chrétiens, qui à juste titre jugeaient les usuriers juifs avec mépris ce qui avait nourri progressivement les racines de l’antisémitisme. Ce mépris et cette opposition à l’usure juive étaient souvent violents. Des juifs étaient massacrés dans des attaques lancées par des membres de la noblesse endettés, en annulant leurs dettes suite à de violentes attaques contre les communautés juives pour détruire leurs registres comptables.
Bien que ce traitement ait pu être injuste aux usuriers, ces derniers étaient également utilisés comme boucs émissaires, responsables d’une grande partie des problèmes économiques pendant plusieurs siècles. Ils étaient ridiculisés par les philosophes et condamnés à l’enfer par les autorités religieuses, ils étaient soumis à la confiscation de biens pour compenser leurs ‘victimes’, ils étaient piégés, humiliés, emprisonnés et massacrés, et également calomniés par les économistes, les législateurs, les journalistes, les romanciers, les dramaturges, les philosophes, les théologiens et même les masses. Tout au long de l’histoire, de grands penseurs comme Thomas d’Aquin, Aristote, Karl Marx, J. M. Keynes, Platon et Adam Smith pensaient invariablement que le prêt d’argent était un vice majeur. Dante, Dickens, Dostoyebsky et le personnage ‘Shylock’ de Shakespeare dans Le Marchand de Venise, n’étaient que quelques-uns des dramaturges et romanciers populaires qui décrivaient les prêteurs d’argent comme des malfaiteurs.
Moses Amschel Bauer, cependant, avait vécu à une époque et à un endroit où il fut toléré et respecté pour son commerce, qui dès son arrivée sur la scène avait vanté une étoile rouge à six branches qui géométriquement et numériquement représentait le chiffre 666 – six points, six triangles et un hexagone à six côtés. Ce signe apparemment inoffensif était cependant destiné à jouer un rôle important dans la naissance de l’idéologie sioniste et de l’état d’Israël. Ce destin avait germé dans les années 1760, lorsque Amschel Bauer travaillait pour une banque appartenant à Oppenheimer à Hanovre où sa compétence lui avait permis de devenir un partenaire junior et une connaissance sociale du Général von Estorff. De retour à Francfort pour reprendre l’affaire de son père décédé, Amschel Bauer reconnut la signification potentielle du signe rouge et changea son nom de Bauer à Rothschild parce que ‘Rot’ et ‘Schild’ était les mots allemands pour ‘Rouge’ et ‘Signe’. L’étoile à six pointes, avec la manipulation rusée et déterminée de la famille Rothschild, avait finie sur le drapeau israélien deux siècles plus tard.
En apprenant par la suite que son ancienne connaissance, le général von Estorff, était attaché à la cour du Prince William de Hanau, Rothschild renouvela sournoisement leur amitié – sous prétexte de vendre des pièces de monnaie et des bibelots de valeur à Estorff à un prix réduit – avec la certitude que cela conduirait à son introduction au Prince William en personne qui fut ravi par la perspective d’acheter des pièces rares à un prix réduit. En offrant une commission pour toute affaire que le Prince pourrait lui apporter, Rothschild était devenu un proche associé du Prince et avait fini par faire également des affaires avec d’autres membres de la cour, à qui il avait invariablement prodigué des louanges nauséabondes pour se faire plaisir comme il l’avait fait avec le Prince William :
« J’ai eu le grand bonheur de servir votre haute sérénité princière à plusieurs occasions et à votre plus précieuse satisfaction. Je suis prêt à user toute mon énergie et mon entière fortune pour servir votre haute sérénité princière chaque fois qu’il vous plaira. Un encouragement fort à cette fin me sera offert, si votre haute sérénité princière me distinguait d’une nomination comme l’un des Facteurs de la cour de votre Altesse. Je me permets d’implorer cela avec plus de confiance en l’assurance que ce faisant je ne vous ennuie pas. Alors que pour ma part une telle distinction fera grandir ma position commerciale et m’aiderait de bien d’autres façons, je suis certain de pouvoir tracer ma propre voie et de faire fortune ici dans la ville de Francfort. »
Rothschild fut finalement engagé en 1769 par le Prince William pour superviser ses propriétés et ses impôts en lui donnant l’autorisation d’accrocher un signe vantant ‘M. A. Rothschild, nominé facteur juridique de Son Altesse Sérine, Prince William de Hanau’.
Pendant deux décennies en 1791 en Amérique, Alexander Hamilton – premier secrétaire du trésor, membre influent du cabinet George Washington et agent adroit de Rothschild – avait facilité la création d’une banque centrale Rothschild avec une charte de vingt ans appelée la Banque des États-Unis. Hamilton allait être le premier d’une longue liste de politiciens américains, qui jusqu’à aujourd’hui trahissent leur pays en le vendant pour une poignée de dollars pour faciliter les intérêts juifs.
De retour en France, Napoléon Bonaparte – empereur français de 1804 à 1814 – avait déclaré qu’il avait l’intention en 1806 de supprimer « la maison de Hess-Kassel de la souveraineté et de la radier de la liste des pouvoirs ». Cela força le Prince William à fuir l’Allemagne pour le Danemark et de confier à Rothschild une fortune estimée à 3 000 000 de dollars. En cette même année, le fils de Mayer Amschel Rothschild, Nathan Mayer Rothschild, épousa Hannah Barent Cohen, la fille d’un marchand riche londonien, et se mit à transférer les intérêts de ses affaires à Londres.
Après le décès de Sir Francis Baring et Abraham Goldsmith en 1810, Nathan Mayer Rothschild devint par défaut le premier banquier en Angleterre, et son frère Salomon Mayer Rothschild est allé en Autriche pour établir M. von Rothschild und Söhne bank à Vienne.
Aux États-Unis, la charte de la Banque Rothschild des États-Unis devait expirer en 1811 et le Congrès avait voté contre son renouvellement, avec Andrew Jackson – qui deviendra plus tard le 7ème président américain (1829-1837) – déclarant que « si le Congrès avait le droit en vertu de la Constitution d’émettre de la monnaie papier, il était alors de leur droit de l’utiliser eux-mêmes et ne pas être délégué à des individus ou à des sociétés. » De colère, Nathan Mayer Rothschild répondit que « soit la demande de renouvellement de la charte était acceptée, soit les États-Unis se retrouveraient impliqués dans une des guerres les plus désastreuses. » Jackson répliqua par « vous êtes un repaire de voleurs et de vipères, et j’ai l’intention de vous chasser, et grâce à Dieu l’éternel, je vous mettrai dehors. » La réaction de Rothschild était la promesse « de donner une leçon à ces impudents américains. Les ramener à nouveau au statut colonial. »
Par conséquent, la déclaration de guerre britannique contre les États-Unis en 1812 fut sans surprise soutenue par l’argent de Rothschild, en vue de provoquer l’accumulation de la dette américaine qui les forcerait à capituler et faciliterait le renouvellement de la charte pour une banque américaine de Rothschild. Mayer Amschel Rothschild mourut en cette même année et son testament donnait des instructions précises à suivre par la Maison Rothschild, y compris le fait que tous les postes clés de l’entreprise familiale devaient uniquement être détenus par les membres de la famille, qu’uniquement les membres masculins de la famille étaient autorisés à participer dans l’affaire familiale – Mayer avait cinq filles – de sorte que l’élargissement de la dynastie sioniste Rothschild sous le nom Rothschild était devenue mondiale, que la famille devait se marier avec son premier et second cousins pour préserver la fortune familiale, qu’aucun inventaire public de la succession Mayer ne soit publié, qu’aucune action en justice ne devait être prise concernant la valeur de l’héritage, et que le fils ainé du fils ainé devienne le chef de famille, une stipulation qui ne pouvait être rejetée que si la majorité de la famille en convenait autrement. Cela entra immédiatement en vigueur et Nathan Mayer Rothschild devint le chef de famille, tandis que Jacob (James) Mayer Rothschild s’était rendu en France pour établir la banque des Frères Rothschild à Paris.
Quant au sort des 3 000 000 dollars que le Prince William de Hanau avait confié à Mayer Amschel Rothschild, l’édition de 1905 de l’encyclopédie juive déclare dans le tome 10, page 494, que :
« Selon la légende, cet argent, qui fut caché dans des fûts de vin et qui échappa à la fouille des soldats de Napoléon à leur arrivée à Francfort, fut restitué intact dans les mêmes tonneaux en 1814, quand l’électeur (Prince William de Hanau) retourna à l’électorat (Allemagne). Les faits sont un peu moins romantiques et plus professionnels. »
L’insinuation que l’argent n’ait jamais été rendu par Rothschild se lit dans l’encyclopédie lorsqu’elle ajoute que « Nathan Mayer Rothschild avait investi 3 000 000 de dollars en or dans East India Company en sachant que cela sera nécessaire à la campagne de Wellington, ». Nathan gagna un profit de l’argent volé « de pas moins de 4 fois la somme initiale ».
En 1815, les cinq frères Rothschild exploitèrent la politique en finançant les deux camps en guerre, en fournissant de l’or aux deux armées antagonistes de Wellington et de Napoléon. Possédant des banques dans toute l’Europe, les Rothschild avaient un réseau unique d’itinéraires clandestins et de courriers rapides avec des agents les seuls à être autorisés de voyager entre les lignes anglaises et françaises. Cela signifiait qu’ils étaient au courant des progrès de la guerre, ce qui leur permettait d’acheter et de vendre en bourse selon les informations reçues.
Les obligations britanniques à cette époque étaient appelées des ‘consuls’ et Nathan Mayer Rothschild donna l’ordre à ses employés de les vendre afin de faire croire aux autres négociants que la Grande-Bretagne perdait la guerre et de les pousser à déclencher une vente panique entrainant la chute de la valeur du consul. Les employés de Rothschild reçurent alors l’ordre de commencer discrètement à acheter tous les consuls disponibles. Lorsqu’il devint finalement évident que la Grande-Bretagne avait en fait gagné la guerre, la valeur des consuls avait atteint le pic et les Rothschild finirent par récupérer un retour de profits s’environ 20 contre 1 pour leurs investissements.
Cela permit aux Rothschild de contrôler totalement l’économie britannique et la défaite de Napoléon. Il fut alors décidé que Londres devienne le centre financier du monde en exigeant la création d’une nouvelle banque d’Angleterre sous le contrôle de Nathan Mayer Rothschild, qui se vantait en disant « Je ne me soucie pas de savoir quelle marionnette sera placée sur le trône d’Angleterre pour gouverner l’Empire sur lequel le soleil ne se couche jamais. L’homme qui contrôle la masse monétaire britannique est celui qui contrôle l’Empire britannique, et je suis la personne qui contrôle la masse monétaire britannique. »
Ce contrôle permit aux Rothschild de remplacer la méthode d’expédition d’or entre les pays en utilisant leurs cinq banques européennes pour établir un système de débits et de crédits sur papier, encore utilisé de nos jours. Ayant pris le contrôle de la masse monétaire britannique, les Rothschild poursuivirent agressivement le renouvellement de leur charte pour une banque centrale aux États-Unis d’Amérique. Cette banque allait devenir la Banque de réserve fédérale et une partie du système de réserve fédérale, qui contrôlaient et mettaient en œuvre la politique monétaire du pays - un pays où un peuple dupé a refusé de reconnaitre que ses citoyens étaient loin de représenter une démocratie mais qu’ils étaient plutôt des sujets misérables dans une ploutocratie déclinante, où l’écart grandissait entre les très riches ayant réussi et les très pauvres qui ne réussiront jamais – endommageant irrévocablement les structures sociales américaines et brisant toutes les illusions du rêve américain par excellence…
Un rêve qui s’était transformé en cauchemar où plus de 42 millions d’adultes américains, dont 20 % détiennent un diplôme d’études secondaires ne savent pas lire, dont 50 millions de plus ont un niveau de lecture de quatrième ou cinquième année, dont près de 30% de la population est analphabète ou à peine alphabétisée, dont le nombre d’analphabètes augmente chaque année d’environ deux millions, dont plus de 30% sont des diplômés du secondaire et 40% diplômés de collèges n’ont jamais lu un livre après avoir quitté l’école, dont 80% des familles américaines n’achèteront pas de livre cette année, dont la plupart de ces analphabètes ne prendront pas la peine de voter, dont ces analphabètes qui votent le feront en se basant sur les slogans sans valeur d’une propagande politique rassurante qui compense leur manque de capacités cognitives et de pensées critiques, et dont même ceux qui sont soi-disant alphabétisés se replient en masse sur les conséquences néfastes de vivre dans une culture basée sur l’image.
« Pour l’ère présente, qui préfère le signe à la chose signifiée, la copie à l’original, la représentation à la réalité, l’apparence à l’essence… l’illusion seule est sacrée, la vérité profanée. »
Ludwig Feuerbach (1804-1872)