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Samedi 5 décembre

10ème arrondissement, Paris, France

Le Café de la rue Martel est le deuxième café du 10ème arrondissement que Malek Bennabi a visité depuis une semaine. Et comme au rendez-vous précédent, son contact Pierre était déjà assis à l’une des tables faisant semblant d’être distrait à jouer avec ce qui restait de son café et de son pain au chocolat. Sans montrer qu’ils se connaissaient, Malek se dirigea d’un pas nonchalant vers la table et fit un geste inquisiteur vers l’une des chaises vides avant de s’asseoir et de poser son sac en toile identique à celui de Pierre sous la table. Tous deux restèrent silencieux, et peu de temps après que Malek ait passé sa commande et qu’on lui servit un café noir, Pierre demanda l’addition à la serveuse et laissa huit euros dans la soucoupe en guise de paiement et de pourboire avant de se lever de la table et de ramasser le sac de Malek à la place du sien. Et sans même jeter un coup d’œil à Malek, il sortit nonchalamment du café.

En buvant son café, Malek enregistra discrètement les autres clients pour voir s’il serait suivi lorsqu’il quitterait le café. En dépit de son manque d’intérêt à une telle possibilité en raison de son mépris sans réserve pour la plus grande et la plus puissante agence de renseignement de France, la Direction générale de la sécurité intérieure, Malek avait néanmoins toujours pris des précautions pour rester sous leur radar de sécurité. La DSGI prenait en charge des responsabilités étendues, notamment celle du contre-espionnage, la lutte contre le terrorisme, la lutte contre la cybercriminalité et la surveillance de groupes, organisations et phénomènes sociaux potentiellement menaçants.

Son café terminé une quinzaine de minutes plus tard, Malek sortit du café et prit la direction sud dans la rue Martel, une rue un peu étroite lui permettant de prendre surveiller facilement de tout ce qui se passait autour de lui grâce aux lunettes de soleil de surveillance à vision arrière qu’il portait. Il tourna à gauche dans la rue Des Petites Ecuries, se dirigea vers la station métro du coin Château d’eau et prit un train de la ligne 4 vers Château Rouge du 18ème arrondissement, où il vivait dans un studio très modeste du quartier arabe juste à côté du Boulevard Barbès.

Une fois dans l’appartement, Malek laissa tomber le sac en toile sur le sol, prit son iPhone de sa poche et regarda les photos qu’il avait prises de la pièce avant de sortir. Il prenait toujours quelques photos avant de sortir pour qu’à son retour il puisse vérifier que tout était resté intact et qu’il n’y avait aucun signe d’intrusion. Après s’être assuré que rien n’avait bougé et que les tiroirs laissés ouverts aléatoirement étaient exactement dans la même position, il effaça les photos, tira les rideaux de la fenêtre et alluma la lumière.

Malek posa le sac sur la table, ouvrit la fermeture-éclaire et en sortit la grande enveloppe kraft qu’il savait qu’elle contenait 20 000 euros en billets de cinquante. Il sortit alors le colis ovale et le déballa pour révéler un fusil d’assaut VZ58 fabriqué en République tchèque – une arme à feu semi-automatique à tir sélectif, capable de tirer 800 coups par minute – avec une bandoulière, une réserve dépliable en acier et deux chargeurs en alliage léger avec une capacité de 30 cartouches. Après avoir soigneusement vérifié que le mécanisme était bien huilé et qu’il fonctionnait bien, il réemballa soigneusement l’arme dans son papier sulfurisé beige et le remit avec l’argent dans le sac qu’il allait remettre aux frères Aziz et Rashid Gharbi, à qui il avait déjà fourni un VZ58 similaire et deux chargeurs vides. A l’approche du jour prévu de l’attaque, il récupèrerait un autre sac contenant 120 cartouches de munitions, un téléphone portable intraçable, des fils électriques, des détonateurs et l’explosif plastique C-4 (RDX) qu’il savait avoir été recommandé dans le programme standard d’entraînement aux explosifs d’Al-Qaeda et qui était l’explosif de choix pour les attaques terroristes.

Malek jeta un coup d’œil à sa montre pour voir qu’il avait encore assez de temps pour se rendre à son rendez-vous de treize heures avec les frères, des fanatiques déséquilibrés nés de parents immigrants algériens qu’il avait recrutés pour la prochaine mission. Les frères – issus d’un quartier défavorisé à la périphérie du 19ème arrondissement sans espoir de prendre part à la société française – étaient peu éduqués, souvent sans emploi, marginalisés et dépendants initialement de la petite délinquance avant de passer au trafic de drogue et au vol à main armée. Ils étaient devenus des terroristes potentiels après avoir été motivés et radicalisés par un personnage expert charismatique révolutionnaire dans une mosquée du 19ème arrondissement. Malek tenait toujours à les rencontrer au marché Barbès, idéalement situé sous la station de métro surélevée de la Ligne 2 La Chapelle sur le Boulevard du même nom. Etant souvent une enclave pour les arabes et les africains, l’agitation frénétique du marché des mercredis et samedi offrait un environnement idéal et sûr pour leurs rencontres furtives.

Depuis son arrivée à Paris deux ans plus tôt avec un faux passeport de citoyen britannique né de parents algériens, une partie de la couverture de Malek était de travailler dans un bar de la rue Dunkerque du 18ème arrondissement. Sa maîtrise de l’arabe, sa connaissance crédible du Coran et son intérêt passionné pour la politique au Moyen-Orient, lui avaient permis de s’intégrer progressivement pour devenir fermement ancré dans la communauté arabe musulmane.

Avant d’être envoyé à Paris en tant que ‘taupe’, Malek avait gagné une faveur en participant à un camp d’entraînement terroriste dirigé par Tehrik-e-Taliban Pakistan (TTP) au Pakistan où des groupes d’une vingtaine d’hommes étaient formés. L’inscription à ces programmes d’entraînement militants était difficile, en particulier pour les étrangers qui étaient suspectés d’être des espions potentiels suite à des failles de sécurité sur le terrain résultant à des attaques de points stratégiques par des drones américains résultant à de nombreuses victimes, y compris des civils innocents. Pour ceux qui ont réussi le processus de sélection, chaque jour d’entraînement commençait invariablement par les prières du matin en direction de la Mecque, suivies d’un discours sur l’importance du djihad. Des exercices physiques et un entraînement opérationnel étaient ensuite dispensés au cours de la journée par des djihadistes chevronnés ou, à l’occasion, par des anciens membres de la Direction du renseignement interservices (ISI) du Pakistan. Les recrus apprenaient comment manipuler les armes, tels que les AK-47, les mitraillettes PK et les lance-grenades à fusée (RPG). On leur donnait également des instructions sur les tactiques d’attaque de convois militaires et comment planter des mines. Les élèves meilleurs que la moyenne, tel que Malek, recevaient une formation spécialisée supplémentaire pour la fabrication de bombes et la sécurité opérationnelle. Les séances de formation du soir étaient réservées à l’endoctrinement, qui comprenait des heures de visionnage de vidéos sur les atrocités occidentales commises contre les musulmans, afin de renforcer la motivation des recrues au djihad.

De tous les différents mouvements terroristes religieux et laïques, le terrorisme djihadiste était considéré comme l’un des plus dangereux, parce qu’il combinait l’idéologie islamique aux textes islamiques – qui étaient susceptibles à diverses interprétations – permettant aux terroristes djihadistes d’adopter une interprétation extrémiste pour justifier l’utilisation de la violence sous prétexte de préserver la loi d’Allah en défendant l’islam et créant un califat (une forme de gouvernement islamique dirigé par un calife). Cela, cependant, n’était pas la seule raison derrière la montée du djihadisme. Les facteurs de motivations les plus probables étaient des récits historiques, idéologiques, socioculturels et politiques.

Le récit historique remonte à la période de la puissance de l’islam au Moyen-Âge (5ème – 15ème siècles) plus avancé sur le plan militaire, philosophique et scientifique que celle du christianisme et des autres grandes civilisations. Par conséquent, la montée du christianisme occidental en tant que civilisation impérialiste élargie et très puissante a prouvé être le facteur principal contribuant au déclin du monde islamique autrefois admirable. Pour les djihadistes, donc, l’utilisation de la violence pour défendre l’islam était un moyen justifié pour s’opposer à la mondialisation occidentale.

Idéologiquement, en s’efforçant de motiver et d’unifier collectivement plusieurs personnes autour du même objectif de protéger l’islam, le terrorisme djihadiste a légitimé la poursuite de ses objectifs et ouvert la voie aux djihadistes à employer la violence pour réussir. Cependant, une telle interprétation extrémiste des textes islamiques a eu un effet négatif, elle a offert aux détracteurs de l’islam l’occasion de clamer le djihadisme comme étant une religion d’intolérance et de violence.

La défense des valeurs socioculturelles islamiques a également servi de facteur de motivation pour l’émergence du djihadisme, dont les adhérents ont agi dans le monde selon un ensemble d’idées, d’institutions, de valeurs, de règles et de symboles perçus. Parce que le concept de ‘communauté’ était très dominant chez les musulmans, ils ne se considéraient pas comme des individus mais comme faisant partie d’une communauté autorisée à utiliser légitimement la violence pour s’opposer à l’influence et au pouvoir des occidentaux.

Le récit politique qui racontait l’injustice et la souffrance subies par les musulmans était un autre facteur important contribuant à la montée du terrorisme djihadiste, qui considérait le colonialisme occidental comme étant responsable de la démolition du concept et de la possibilité d’une réunification politique du monde musulman sous le régime d’un califat mondial. L’occident, dirigé par les États-Unis, est également à blâmer pour la division délibérée du monde arabe par Israël avec des « changements de régime » qui favorisaient les intérêts géopolitiques et économiques occidentaux, dans le but d’humilier et de persécuter continuellement du peuple palestinien, pour que l’impérialisme occidental dirigé par les États-Unis inflige des épreuves injustes et sévères aux musulmans dans le monde avec la présence de soldats occidentaux dans certains pays comme l’Afghanistan, l’Irak et ailleurs et dans le but de pouvoir soutenir des régimes répressifs et répréhensibles au Moyen-Orient comme celui de l’Arabie saoudite.

D’un autre côté, le méfait régional de l’Arabie saoudite visait à ce que la famille royal de la Maison des Saoud maintienne le contrôle total de la richesse pétrolière et le peuple du pays. Cette dynastie mystérieuse, composée de milliers de descendants de Mohamed bin Saoud, ses frères et l’actuelle faction dirigeante des descendants d’Abdulaziz bin Abdul Rahman Al Saoud, a joui du pouvoir d’une monarchie absolue sans partis politiques, ni élections nationales. Toute activité politique et divergence étaient sévèrement punies par un système judiciaire sans jury et respectant peu les formalités des droits de l’homme. Ces personnes arrêtées – généralement sans motif d’arrestation, ni accès à un avocat – étaient victimes d’abus et de tortures qui duraient jusqu’à une confession extorquée. La liberté de pensée et d’agir pour les saoudiens étaient également restreintes par les moutaween – la police religieuse reconnue par le gouvernement – qui déformaient le sens de la moralité, s’introduisaient fréquemment dans la vie privée des citoyens et franchissaient les limites de la raison. L’idée d’un « Printemps arabe » dans les pays voisins fut alors considérée comme un concept odieux par les dirigeants saoudiens, qui ont pris des mesures pour s’assurer que la contagion de la liberté ne traverse pas les frontières du territoire saoudien.

Par conséquent, l’Arabie Saoudite, avec l’aide secrète israélienne, provoquait le chaos et l’effusion de sang dans les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord en fournissant des millions de dollars d’armements à Al-Qaïda et à d’autres réseaux Takfiri – musulmans accusant d’autres musulmans d’apostasie – qui ont déstabilisés et détruits des civilisations autrefois majestueuses en Irak, au Liban, en Libye et en Syrie en attisant des troubles sectaires. En servant ses propres intérêts, l’Arabie Saoudite aidait involontairement à satisfaire le rêve d’Israël d’instabilité politique et de chaos (diviser pour mieux régner) dans les pays à prédominance musulmane qui l’entourent. Du point de vue saoudien, l’existence d’Israël en tant qu’Etat servait à faire en sorte que les populations arabes de l’Etat du Golfe se concentrent sur Israël en tant qu’ennemi plutôt que sur leurs monarchies autocratiques, qui n’étaient juridiquement ni liées ni restreintes par les constitutions.

Le motif de l’interférence de l’Arabie Saoudite en Syrie, par exemple, était son désir de neutraliser l’influence régionale de l’Iran. Tous ces discours de soutien à la démocratie en Syrie n’était qu’un pantomime politique avec pour objectif réel l’installation à Damas d’un régime soumis à l’Arabie Saoudite – qui signifiait être inféodé et soumis au contrôle géopolitique des États-Unis, d’Israël et des alliés de longue date qui constituaient la poussée impérialiste hostile contre l’Iran. Entre-temps, la Grande-Bretagne, la France et les États-Unis continuaient à affirmer avec insistance qu’ils soutenaient « un soulèvement pro-démocratique » – un euphémisme pour changer le régime – en Syrie, qui bien sûr était attendu par ceux qui affirmaient hypocritement qu’ils « défendaient » la liberté et les droits de l’homme. Ces revendications, cependant, n’étaient rien d’autre qu’une conspiration criminelle occidentale qui coïncidait avec les plans d’Israël et qui servaient les intérêts des dictateurs brutaux de l’Etat du Golfe féodal chéris pour leur pétrole brut. La cause djihadiste était par conséquent celle pour laquelle Malek Bennabi s’était impliquée sans réserve et en particulier pour aboutir aux plans de donner à l’Occident une leçon en leur faisant subir une autre attaque terroriste.

8ème arrondissement, Paris, France

Après avoir échangé les sacs avec Malek et quitté le café, Pierre – un homme dont les traits et les manières banales assuraient qu’il passerait inaperçu – se dirigea vers le parking voisin de la rue du Faubourg-Poissonnière, où il récupéra sa Renault Clio ordinaire et se rendit à son appartement dans le quartier de l’Europe dans le 8ème arrondissement. Malgré son attitude déférente, Pierre décourageait toute socialisation avec ses voisins dans l’immeuble. L’appartement ne lui appartenait pas. En effet, de nombreux logements dans les villes du monde étaient loués à long-terme ou achetés pour l’usage du Mossad. La porte de l’appartement avait été protégée contre les explosifs, les fenêtres résistantes aux balles et le verre pouvait dévier les scanners. Pierre était un katsa du Mossad.

Le Mossad était le service de renseignement israélien responsable de planifier et de mener des opérations spéciales au-delà des frontières israéliennes ; de réaliser des activités secrètes à l’étranger, y compris la collecte de renseignements, le développement et le maintien de relations diplomatiques et d’autres relations avantageuses ; d’empêcher l’extension et l’achat d’armes non-conventionnelles par les pays réputés hostiles à Israël comme l’Irak et l’Iran ; de prévenir les actes terroristes contre des cibles israéliennes à l’étranger ; d’amener les juifs ‘chez eux’ des pays où il n’y avait pas d’agence juive Aliya pour Israël ; et de rapporter des renseignements stratégiques, politiques et opérationnels.

Pierre avait reçu sa dernière mission à Paris six mois plus tôt, suite au succès de la dernière opération faux-drapeau grâce à sa maîtrise de l’arabe, du français et de l’allemand qui lui furent très utiles pour ses personnages d’homme d’affaires, représentant des ventes de logiciels, photographe indépendant et même auteur de guide de voyage en utilisant différents alias, des passeports ‘lavés’ et des détails biographiques méticuleusement compilés par les chercheurs du Mossad. Sa qualité et son succès en tant qu’agent étaient principalement dus à ses capacités félines d’instinct prédateur patient, son sens de perception des forces et des faiblesses humaines et sa capacité démesurée de persuasion pour manipuler les gens.

Ceux sont ces qualités qui lui avaient permis pendant plus d’une décennie d’être l’agent le plus efficace du Mossad, d’aider à établir clandestinement l’Etat islamique d’Irak et de Syrie (ISIS) avec le recrutement, la fourniture d’armes, le soutien financier et l’idéologie qui avait joué un rôle crucial pour inculquer chez les terroristes le motif initial d’agir et leurs objectifs sélectionnés.

Ces objectifs – considérés comme légitimes – réunissaient des individus et des institutions considérés être opposés aux principes idéologiques et au cadre moral de l’Etat islamique. La propagande idéologique avait également permis aux terroristes et au reste du monde de justifier l’utilisation de la violence barbare en transférant – le concept de « légitime défense » d’Israël justifiant la brutalité criminelle contre le peuple palestinien – la responsabilité à leurs victimes.

En conséquence, les médias dominants contrôlés/intimidés par les sionistes et par un public invariablement somnolant en occident posaient rarement les questions : pourquoi Israël était surtout et apolitiquement concernée par les palestiniens, les iraniens, les syriens et les libanais plutôt que par Al-Qaïda, al-Nusra et l’Etat islamique ? Pourquoi ces groupes mènent-ils des guerres contre les ennemis arabes d’Israël, mais non contre Israël ? Pour commencer, le chef des frères musulmans responsable de diriger la guerre contre le régime syrien ne réside ni à Beyrouth, ni au Caire, ni à Riyad, ni à Téhéran, mais à Tel-Aviv. La réalité était qu’en fournissant une aide médicale, une formation militaire de base et une assistance militaire pure et simple, l'État d’Israël était un bienfaiteur et un ami des groupes terroristes musulmans. En outre, selon un groupe de réflexion sous contrat avec l’OTAN et le gouvernement israélien, l’occident ne devrait pas détruire le groupe islamiste extrémiste – qui a commis un génocide et nettoyé ethniquement les groupes minoritaires en Syrie et en Irak – parce que le soi-disant état islamique peut être utilisé comme un outil pour déstabiliser l’Iran, le Hezbollah, la Syrie et la Russie.

L’incitation secrète du Mossad à envahir d’escadrons de mort le monde arabe a été menée par des fanatiques religieux, des sauvages semi-analphabètes et des criminels aliénés connaissant peu l’islam, qui ont néanmoins ironiquement conservé leur haine avérée pour Israël parce qu’ils ignoraient le fait qu’Israël était leur principal sponsor ou qu’ils sont tout simplement incapables de comprendre quoi que ce soit en dehors de ce que leurs dirigeants manipulateurs leur racontaient. Ces manipulateurs bénéficiaires de la bienveillance israélienne dont l’incorrection politique ne pouvait se décrire que comme « corruption israélienne flagrante ». En réalité, la seule considération et motivation principale de la plupart des djihadistes étaient la perspective de recevoir les « trente pièces d’argent » proverbiales sans prendre la peine de poser de questions.

Par conséquent, le penchant d’Israël au chantage, à la corruption ou à l’achat de recrues pour la stratégie de « la poudre aux yeux » lui avait permis de créer habilement le Hamas – son soi-disant ennemi juré – pour désunir l’OLP et le Fatah, lui permettant de s’impliquer directement dans l’implantation du terrorisme islamique dans les autres pays du Moyen-Orient en établissant des groupes ‘faux-drapeau’ d’Al-Qaïda sur le territoire sous son contrôle afin de justifier son mauvais traitement du peuple palestinien.

Ainsi, bien qu’étant apparemment engagé dans des hostilités meurtrières contre Hamas, ce fut le gouvernement israélien du premier ministre à l’époque Menachem Begin, qui en 1978 – dans une tentative calculée de déstabiliser l’OLP et le pouvoir de Yasser Arafat – approuva l’application de Sheik Ahmad Yassin d’établir un organisme ‘humanitaire’ connu sous le nom d’Association islamique ou Mujama. Le fondamentaliste des Frères musulmans était le centre de ce groupe islamiste, qui a fini par s’épanouir au cœur du Hamas avec l’aide d’Israël, qui – selon les anciens et actuels responsables du renseignement américain – avait fourni à la fin des années 70 une aide financière directe et indirecte à Hamas afin de l’utiliser comme contrepoids à l’OLP laïque en exploitant une alternative religieuse concurrente. Les israéliens étaient également connus pour avoir reccueilli et dirigé des camps d’entraînement de mercenaires terroristes sur leurs propres territoires afin de produire des mercenaires sur mesure pour les utiliser dans le monde arabe.

Avant d’être transféré à Paris, Pierre avait joué un rôle clé dans la mise en place d’une opération impliquant Ansar Beit al-Maqdis – les champions du site saint ou champions de Jérusalem – un groupe militant de la péninsule du Sinaï qui opère depuis Sanai-Rafah. Le groupe – qui aurait été affilié aux frères musulmans actifs dans la région tout en promouvant l’allégeance à l’état islamique – avait intimidé durant des mois des civils des deux côtés de la frontière par des attaques meurtrières. A la suite de ces attaques, l’armée égyptienne a ordonné l’évacuation des civils qui habitaient dans la ville de Rafah située entre la frontière égyptienne et la bande de Gaza.

En évacuant Rafah et en renforçant une zone tampon le long de la frontière de 12 km, l’Égypte espérait sécuriser sa frontière, arrêter l’acheminement des armes vers les groupes militants et empêcher de nouvelles attaques dans la péninsule.

La zone tampon d’Égypte a touché plus de 10 000 habitants en engloutissant de nombreuses terres agricoles sur les deux zones. Des milliers d’égyptiens et de palestiniens de Gaza sont devenus alors des sans-abris. L’action d’Égypte – encore un autre exemple du mépris continu du sort des palestiniens – fut également de fermer la dernière traversée de Gaza vers le monde extérieur, avec Rafah elle-même divisée entre Gaza et l’Égypte. Israël s’était réjouie de la création d’une zone qui reflétait sa propre application en 2001, une zone similaire autour de Gaza qui était une bande de trois kilomètres de large occupant 44% du territoire de Gaza.

Bien que le Mossad soit relativement modeste comparé à beaucoup d’autres services de renseignement, il avait cependant réussi à élargir son efficacité opérationnelle en dirigeant un réseau d’actifs étrangers et sayanim (aides volontaires) pour participer aux opérations locales de renseignement et d’espionnage. Sayanim sont des activistes étrangers juifs non-officiels recrutés sous la promesse chargée d’émotion qu’en fournissant à Israël et à ses agents une assistance et/ou un soutien lorsque nécessaires en utilisant leurs capacités professionnelles – banquiers, hommes d’affaires, fonctionnaires, dirigeants communautaires, chefs d’entreprise, médecins, journalistes, politiciens, etc. –, ils aideraient à sauver des vies juives. Les Sayanim, qui réunissaient des membres du conseil des députés pour juifs et des plus grands organismes gouvernementaux dans les communautés nationales, n’étaient pas rémunérés pour leurs services accomplis. Leur travail était rempli par dévotion et devoir envers Israël.

Katsas, ou agents de renseignement, supervisaient entre-autre les sayanim dont l’aide pouvait être d’une importance stratégique, tels qu’offrir des hébergements, des soins médicaux, un soutien logistique et financier pour les opérations. Les Sayanim entretenaient des contacts réguliers avec leurs superviseurs katsa à qui ils fournissaient régulièrement des nouvelles et des informations locales, notamment des ragots, des rumeurs, des programmes de radio et télévision, des articles ou reportages dans les journaux et tout ce qui pouvait être utile au Mossad et à ses agents. Les Sayanim rassemblaient également des données techniques et toutes sortes d’autres informations manifestes.

Bien qu’ils soient membres réguliers et supposés honnêtes de leurs communautés, les sayanim menaient néanmoins une double vie en étant étroitement associés au réseau de renseignement du Mossad. Une telle implication – en particulier aux États-Unis, où les questions de loyauté furent soulevées par le fait que de nombreux juifs américains importants possédaient également la citoyenneté israélienne – a conduit que des juifs de la diaspora soient accusés d’avoir une allégeance plus forte pour Israël que pour leurs pays d’origine. Les critiques de cette nature ont été simplement démenties par les juifs comme étant antisémites. Les sources de renseignements avaient estimé que le réseau sayanim mondial comptait plus de 100 000 personnes.

Les actifs par contre, contrairement aux sayanim, n’avaient pas à être juifs et comprenaient les anciens et actuels premiers ministres britanniques, les anciens et les actuels présidents français, les anciens et les actuels parlementaires dans les pays européens et bien sûr de nombreux membres du Congrès américain bicaméral. L’utilisation des actifs – ou des ‘agents d’influence’ non-officieux dans la politique, les médias et autres professions importantes – a permis à Israël d’exercer une influence en son nom pour garantir que ses actions et politiques illégales soient toujours acceptées dans les cercles politiques et rapportées par les médias dans les termes les plus positifs et les plus encourageants possibles. Le succès mondial du Mossad – comme celui d’Israël – était dans une grande mesure dû au fait qu’il était toujours autorisé à s’en tirer avec un type d’activités illégales qui ne seraient pas tolérées aux agences de renseignement des autres pays.

La mission de Pierre à Paris était d’implanter une autre opération israélienne à faux-drapeau qui apparaîtrait inévitablement non seulement antisémite, mais également une attaque terroriste islamique contre les ‘libertés’ chères dont les citoyens occidentaux trompés croient en jouir. A la suite de l’implication de Pierre dans ces opérations, il savait d’expérience que le succès dépendait d’un nombre important de facteurs, y compris la structure de commandement d’individus obscurs et non-identifiés initiant et finançant l’opération, le recrutement d’un ou plusieurs gars simplets à faible QI ou de gars sur lesquels les médias traditionnels se concentraient comme étant les auteurs présumés comme ce fut le cas de Lee Harvey Oswald dans l’assassinat du président John F. Kennedy en novembre 1963, l’utilisation de professionnels hautement qualifiés qui tout en organisant et incitant aux attaques sont restés anonymes et invisibles de sorte que la culpabilité soit attribuée au bouc émissaire, et finalement un contrôle essentiel ou une influence sur les médias dominants dont la conformité à diffuser la désinformation servait à tromper le grand public en lui faisant croire que les simplets à faible QI étaient eux-mêmes responsables et non leurs instigateurs invisibles insaisissables et leurs agents professionnels.

La capacité audacieuse d’Israël à mener de telles opérations en toute impunité était justifiée par le fait que même lorsque ses opérations faux-drapeau échouaient ou étaient divulguées, Israël réussissait à échapper à la rétribution, comme ce fut le cas de l’affaire Lavon : une opération secrète israélienne baptisée Opération Susannah menée en 1954 en Égypte qui avait impliqué le recrutement de juifs égyptiens pour planter des bombes dans des cibles civiles, cinémas, bibliothèques égyptiennes, américaines et britanniques et des centres d’éducation américains. Les attentats devaient être imputés aux Frères musulmans, aux communistes, aux nationalistes et aux mécontents égyptiens en vue de créer un climat d’instabilité violente qui inciterait le gouvernement britannique à garder ses troupes d’occupation dans la région du canal de Suez en Égypte. Comme il s’est avéré que la seule victime de l’opération était l’un d’eux portant une bombe qui s’était déclenchée accidentellement avant de la placer dans un cinéma, le groupe d’agents présumés terroristes fut arrêté, dont deux de ses conspirateurs se suicidèrent et les deux autres furent jugés et exécutés.

Bien que l’opération ait échoué, elle avait néanmoins servi l’objectif d’Israël en déclenchant une série d’événement impliquant les relations de pouvoir au Moyen-Orient, qui eut une répercussion jusqu’à ce jour : le procès public initial et la condamnation de huit juifs égyptiens qui ont mené l’opération sous faux-drapeau, une incursion de représailles militaires d’Israël sur Gaza assassinant 39 égyptiens, un accord d’armement égyptien-soviétique subséquent qui avait mis en colère les dirigeants américains et britanniques renonçant à soutenir financièrement la construction du barrage d’Assouan, la nationalisation énoncée du Canal de Suez par le président égyptien Nasser en représailles au retrait de l’aide, et suivi par l’invasion tripartite ratée en 1956 par Israël, la Grande-Bretagne et la France dans une tentative de renverser Nasser. A la suite de cette invasion ratée, la France a élargi et accéléré sa coopération nucléaire avec Israël, ce qui a finalement permis à l’Etat juif de produire des armes nucléaires malgré l’opposition du président américain John F. Kennedy suivi par son assassinat avec l’implication du Mossad d’Israël.

Plus de dix ans plus tard, le 8 juin 1967, des avions de combat et des torpilleurs maritimes israéliens sans noms attaquèrent l’USS Liberty – un navire de recherche technique naval dans les eaux internationales au nord de la péninsule du Sinaï – tuant 34 membres d’équipage et blessant 170 autres en endommageant gravement le navire - en vue de blâmer les égyptiens pour que les États-Unis entrent en guerre aux côtés d’Israël. L’explication d’Israël, selon laquelle il pensait que le navire était égyptien, fut par la suite démentie à plusieurs reprises par les officiers américains du navire qui étaient certains que l’intention d’Israël était de les faire couler, par un pilote du navire israélien qui avait immédiatement reconnu le navire comme étant américain et d’en avoir informé son quartier général lui ayant demandé d’ignorer le drapeau américain et de poursuivre l’attaque – ce pilote fut arrêté à son retour à la base -, par l’ambassadeur des États-Unis au Liban de l’époque qui avait affirmé que la radio de surveillance de l’ambassade avait entendu les protestations de ce pilote, par un commandant israélien à double nationalité membre du conseil de guerre qui avait affirmé qu’il n’y avait aucun doute que l’USS Liberty était bien un navire américain, par un ancien avocat impliqué dans l’enquête militaire concernant l’attaque qui a proclamé que le président Johnson et le secrétaire de la défense Robert McNamara avaient donné instruction de « conclure que l’attaque était un cas ‘d’identité erronée’ malgré la preuve accablante du contraire », par un ancien président des chefs d’état-major qui après avoir passé une année à enquêter sur l’incident avait déclaré que c’était « l’une des couvertures classiques américaines… Pourquoi notre gouvernement mettrait-il les intérêts d’Israël avant les nôtres ? »

L’agression, cependant, était restée jusqu’à ce jour le seul incident maritime dans l’histoire américaine où les forces militaires américaines furent tuées sans qu’il y ait d’enquête. Le refus du gouvernement d’enquêter correctement sur l’attaque donnait un message clair aux israéliens que si le gouvernement américain – dirigé par le président Johnson qui avait peur de finir comme son prédécesseur John F. Kennedy – n’osait pas les punir pour le meurtre des militaires américains, ils pouvaient donc s’en tirer avec n’importe quelle autre attaque.

L’incapacité à ce que le gouvernement américain enquête sérieusement sur une attaque contre l’Amérique avait conduit à ce que cela soit répété à une échelle beaucoup plus grande dans le cas du 11 septembre 2001 – connu sous le nom de 9 septembre – d’attaques coordonnées contre des points de repère symboliques des États-Unis, y compris les tours jumelles du World Trade Centre (WTC) dans le Lower Manhattan à New York. Bien qu’ils soient considérés comme les symboles de la puissance américaine dominant l’horizon de New York, les bâtiments du WTC coûtaient des millions de dollars à l’administration portuaire de New York dû à la chute du prix des loyers. Ces bâtiments posaient également un risque sérieux à la santé du fait que ses poutres d’acier avaient été aspergées d’amiante ignifuge des décennies plus tôt lors de leur construction. Donc, après des années de litiges perdus en 2001, l’autorité portuaire reçut l’ordre de retirer l’amiante qui lui aurait coûté des milliards de dollars. Larry Silverstein – un homme d’affaires juif, propriétaire de Silverstein Properties et un ami très proche de Benjamin Netanyahu – planifia donc d’acheter le WTC des mois avant le 11 septembre pour 115 millions de dollars par le biais d’un milliardaire sioniste Lewis Eisenberg, président du comité national républicain et chef de l’autorité portuaire de New York.

Silverstein avait pour habitude de prendre son petit-déjeuner avec sa fille tous les matins au spectaculaire restaurant ‘Fenêtres sur le monde’ du WTC, mais heureusement pour lui, le matin du 11 septembre 2001, il avait rendez-vous chez son dermatologue. Tout aussi fortuit pour Silverstein était le fait qu’il avait non seulement doublé la couverture d’assurance des bâtiments, mais s’était également assuré que la couverture comprenne tout acte terroriste. Nourri par son toupet judaïque, il intenta alors une poursuite juridique contre la compagnie d’assurance exigeant un double montant de dédommagement du fait que deux avions s’étaient écrasés contre les tours jumelles du WTC et non un seul. Silverstein fut alors béni d’une chance incroyable, lorsque tous les litiges du 11 septembre furent canalisés à la cour du juge Alvin Hellerstein, qui comme Silverstein et Eisenberg, était également un sioniste enragé ayant des liens étroits avec Israël. Inutile de dire que la demande de Silverstein fut acceptée par le tribunal et qu’il fut récompensé de 4 550 000 000 de dollars.

Par coïncidence, le fils et la sœur de l’avocat Hellerstein avaient tous émigrés des États-Unis pour aller s’installer dans les colonies sionistes orthodoxes sur les territoires occupés. Hellerstein et son fils travaillaient pour un cabinet juridique juif renommé Stroock, Stroock & Lavan LLP, qui en plus d’avoir une longue histoire de représentation des Rothschild et d’autres sionistes de haute puissance, avait également fait équipe avec le tribunal civil, la société d’aide juridique et l’Association City Bar pour établir un projet en réponse aux milliers de petites entreprises qui ont été physiquement endommagées ou perturbées par le 11 septembre.

Dans un documentaire ‘L’Amérique reconstruit’ en 2002 de Public Broadcasting Service (PBS), Silverstein admet être complice de la démolition contrôlée du WTC-7, d’un gratte-ciel de 47 étages qui s’est effondré en 6,5 secondes et pour lequel il a reçu 861 millions de dollars de son assurance. Les experts en démolition ont depuis soutenu que la manière dont les bâtiments du WTC se sont effondrés ne pouvait être causée que par des explosifs de démolition, et il existe assez d’informations sur Internet montrant l’implication israélienne dans les attentats du 11 septembre.

En dehors de Silverstein, la saga juive du 9 septembre comprenaient Ronald S. Lauder – un membre du conseil d’administration du comité de privatisation de New York – qui avait poussé à la privatisation du WTC, Lewis Eisenberg – président de l’autorité portuaire de New York – qui avait autorisé la vente du complexe du WTC à Silverstein, Jules Kroll – propriétaire de Kroll Associates – qui avait pour contrat de gérer la sécurité du WTC, Jerome Hauer – qui dirigeait Kroll Associates et qui était directeur du bureau du Mayor Rudy Guiliani de gestion des urgences de 1996 à 2000, le rabbin Dov Zakheim – de System Planning Corporation qui possédait la technique de prendre le contrôle d’avions et de les commander à distance et était le contrôleur du Pentagone du 4 mai 2001 au 10 mars 2004 ayant supervisé la disparition de deux grosses sommes d’argent du Pentagone d’une valeur de près de 2,3 trillions de dollars reportée disparue par le secrétaire de la défense Donald Rumsfeld, Michael B. Mukasey – le juge qui a supervisé le litige entre Silverstein et les compagnies d’assurance suite au 9 septembre – qui s’est assuré que Silverstein reçoit une récompense de milliards de dollars, Michael Chertoff – un citoyen américain à double nationalité – qui était l’assistant du procureur général de la division criminelle du ministère de la justice avant de devenir le directeur de la sécurité intérieure, Richard Perle – autrement connu sous le nom de ‘Prince des ténèbres’ – qui était le président du conseil politique de la défense au Pentagone à l’époque du 9 septembre et qui fut licencié de Sen dans les années 70, Henry Jackson pris sur le fait par la NSA en train de transmettre des documents classifiés à Israël, Paul Wolfowitz – qui était secrétaire adjoint de la défense – et membre du conseil de la politique de défense du Pentagone à l’époque du 9 septembre, Eliot Abrams – un conseiller clé du conseil national de sécurité malgré sa condamnation au congrès pour l’affaire Iran/Contra Affair et pardonné plus tard par le président Bush – qui était associé aux groupes de réflexion sionistes/pro-israéliens criminels l’AEI, le PNAC, le CSP et le JINSA, ainsi que Perle, Feith, Wolfowtiz et Bill Kristol.

Peu de temps après le 11 septembre, plus de 140 israéliens furent arrêtés pour espionnage, nombreux d’entre eux s’étaient fait passer pour des étudiants en art. Les suspects avaient ciblé et pénétré les bases militaires, la DEA, le FBI, les services secrets, l’ATF, les douanes américaines, l’IRS, l’INS, l’EPA, le ministère de l’intérieur, le département Marshal américain, plusieurs bureaux d’avocats américains, des bureaux secrets du gouvernement et même les maisons privées non répertoriées des forces de l’ordre/agents de renseignement. La plupart des suspects ont servi dans des services de renseignement militaires, d’interception de surveillance électronique et/ou des unités d’ordonnance explosives. Des dizaines d’israéliens furent arrêtés dans des kiosques de centres commerciaux américains travaillant sous couverture pour une opération d’espionnage. Soixante suspects détenus travaillaient pour la société israélienne AMDOCS, offrant des appels d’assistance-annuaire et presque tous les services d’appels et de facturations des services des États-Unis grâce à des contrats signés avec les 25 plus grandes compagnies de téléphone américaines.

Après le 9 septembre, le maire de New York Rudolph ‘Rudy’ Giuliani avait procédé au déblaiement immédiat du site avec près de 120 camions-bennes de 1,5 millions de tonnes de débris encore en combustion – contenant des parties de corps et des preuves primordiales qui furent détruites – dont une grande partie de l’acier déchiqueté fut tamisée à la hâte et vendue à un prix réduit à la société chinoise Baosteel pour empêcher qu’une enquête approfondie sur la scène du crime ne soit réalisée. Une attaque qui avait été la cause du plus grand nombre de victimes et de dommages de propriétés jamais connue dans toute l’histoire des États-Unis. Giuliani a par la suite menti et changé son histoire en affirmant qu’il avait soi-disant reçu un avertissement au sujet de l’effondrement des tours jumelles qu’il n’avait pas transmis aux autres.

Une autre conséquence du 9 septembre était le danger pour la santé aux milliers de personnes présentes sur les lieux et aux premiers intervenants des services d’urgence qui furent engloutis par l’amiante, le benzène, le cadmium, le plomb, le mercure et d’autres particules toxiques, desquels ils souffrent toujours et continuent à mourir du cancer malgré les confirmations répétées à l’époque de Chritine Todd Whitman, l’administrateur de l’Agence de protection de l’environnement, que l’air était sans danger à respirer et que le niveau de contamination était bas ou inexistant - un mensonge audacieux auquel elle s’est obstinément attachée jusqu’à ce jour.

La dissimulation de la vérité fut orchestrée par l’administration Bush et le président pendant 441 jours jusqu’au 27 novembre 2002 en s’opposant à une enquête et en poussant le chef de la majorité du Sénat, Tom Daschle, à restreindre l’enquête du Congrès et à refuser de mettre en place une commission pour enquêter sur les événements tragiques de cette journée. Le fait que le président ait voulu limiter la portée de toute enquête fut affirmé par son choix initial du mégalomaniaque Henry Kissinger comme président hésitant sur la question du conflit d’intérêt qui l’avait conduit à démissionner sans gloire. Sans se laisser décourager, l’administration Bush fit nomma furtivement le juif sioniste Philip Zelikow – un ancien membre de l’ancien Conseil de sécurité nationale de l’administration Bush – directeur exécutif de la Commission qui avait exercé un contrôle criminel et subversif sur la direction et la portée de l’enquête. Son remplaçant Henry Kissinger – l’ancien gouverneur du New Jersey, Thomas Kean – a par la suite décrit la Commission comme ayant été délibérément établie pour échouer en étant, entre autres, sous-financée et précipitée.

A l’insu d’autres membres de la Commission de l’époque était le fait – qui n’a jamais été divulgué au public jusqu’aux derniers mois de l’enquête de la Commission – que Philip Zelikow avait rédigé un document de 31 pages en septembre 2002 intitulé ‘La stratégie de la sécurité nationale des États-Unis’, soumis par l’administration Bush au Congrès. Le document préconisait que les États-Unis devaient édifier et maintenir des défenses militaires au-delà de toute contestation ; devaient veiller à ce que des efforts soient déployés pour s’assurer que la sécurité et la protection des américains ne soient pas entravées par des enquêtes, des investigations ou des poursuites en Cour pénale ; et doivaient déclarer une guerre contre le terrorisme parce que « l’ennemi n’est pas un seul régime ou une seule personne ou une seule religion ou une seule idéologie. L’ennemi est le terrorisme – violence préméditée, politiquement motivée et perpétrée contre des innocents ». Le document de Zelikow, qui était un renversement fondamental des principes américains de confinement et de dissuasion, avait manifestement été rédigé en faisant référence à l’Irak et ce fut étrange de voir comment – que ce soit par coïncidence ou planifié – les événements du 9 septembre et ceux qui ont suivi se trouvaient être conformes au plan israélien de la division et la destruction de ses principaux rivaux arabes au Moyen-Orient.

Dans son livre At the Centre of the Storm : My Years at the CIA (Au milieu de la tempête : mes années à la CIA), George Tenet, ancien directeur de l’agence, a déclaré avoir rencontré par hasard le lendemain de l’attaque Richard Perle, un néoconservateur de premier plan et le chef du Conseil de la politique de défense, en sortant de la Maison Blanche. Tenet affirma que Perle s’était tourné vers lui et lui avait dit : « Irak doit payer pour ce qui s’est passé hier. Ils en sont responsables. » Cela dit en dépit du fait que Tenet ait déclaré que « le renseignement » n’avait présenté « aucune preuve de la complicité de l’Irak » dans ces attaques. A la suite de l’incitation incessante des néo-conservateurs sionistes dans le gouvernement américain, les États-Unis ont mené l’invasion illégale de l’Irak.

Le New York Times a rapporté que lorsqu’on a « demandé ce soir ce que l’attaque signifiait aux relations entre les États-Unis et Israël, Benjamin Netanyahu, l’ancien premier ministre, a répondu, « C’est très bien. » Puis il s’est repris : « Eh bien, pas très bien, mais cela va générer une entente rapide. » Il avait prédit que l’attaque « renforcerait les liens entre nos deux peuples, parce que nous avons connu la terreur pendant de longues décennies, et que les États-Unis avaient subi une hémorragie massive de terreur. »

L’attaque planifiée de Pierre contre une cible ostensiblement juive à Paris devait être à la suite de l’avertissement arrogant et inquiétant du premier ministre israélien, qui avait dit que le parlement français commettrait une « grave erreur » s’il votait la reconnaissance d’un Etat palestinien. L’attaque avait pour but de prévenir la montée récente du soutien de l’opinion publique européenne pour un Etat palestinien – une idée incompatible à l’idéologie sioniste apartheid d’un Grand Israël (Eretz Yisrael) seulement pour les juifs – en attisant les flammes de l’islamophobie, qui à son tour entraverait et discréditerait les aspirations palestiniennes. Bien que Pierre n’avait pas d’illusions sur l’attentat prévu à Paris d’avoir la même propagande que le 9 septembre pour profiter à Israël, il était néanmoins confiant qu’une série d’attaques beaucoup moins grandes à Paris et dans d’autres villes européennes atteindraient l’objectif de perpétuer l’horreur et la peur de l’islam comme une religion de haine chez les masses occidentales aveuglées et endoctrinées, et de pousser la France à devenir un Etat militarisé rempli de suspicion, de peur et de haine raciale.

La Fraternité Hiramique : Prophétie Du Temple Ezéchiel

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