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Passage au mercure.

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La vapeur du mercure a la propriété de former l’image qui est d’abord complètement invisible. Le mercure se combine à l’iodure d’argent partout où la lumière a agi; il se forme en ces points un iodure ou bromo-iodure double d’argent et de mercure, et non pas un amalgame d’argent et de mercure, comme on l’a prétendu; car cette image, transportée par la pression sur une toile cirée, m’a paru inattaquable à l’acide azotique concentré.

L’application de la vapeur de mercure se fait dans une botte appropriée à cet usage; il importe que le côté qui sert à éclairer l’image à l’aide d’une bougie soit garni d’un verre jaune orangé ; sans cela on ne saurait obtenir de beaux noirs.

La vapeur d’eau est plutôt favorable que contraire à cette opération; j’ai presque toujours opéré avec un petit flacon plein d’eau dans ma botte à mercure; il se formait en commençant une buée qui ne tardait pas à se dissiper et à faire place à une image très-fine, formée parla vapeur mercurielle. On ne doit donc tenir aucun compte de l’opinion des auteurs qui recommandent d’éviter toute cause d’humidité.

Quand la buée se porte sur l’objectif, on comprend que les effets optiques sont paralysés d’une façon radicale; mais, pour les réactions chimiques, l’eau est presque toujours indispensable.

Si la cuvette est munie d’un thermomètre, on pourra le consulter et la porter d’abord à 50°, et quand l’image aura paru, on le montera à 70 degrés, en ayant soin de laisser très-peu de temps l’épreuve soumise à cette température élevée. J’ai presque toujours travaillé sans thermomètre, appréciant la température au toucher et observant le travail. En général, il faut finir par un coup de feu, si l’on veut obtenir de beaux tons, et retirer la plaque presque aussitôt que l’effet est produit, pour éviter de cendrer les noirs.

Vade-mecum du photographe

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