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Chambre obscure.

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Cet appareil se compose d’un objectif achromatique qui concentre ses rayons à travers une capacité rectangulaire sur un écran placé en arrière. Cette capacité rectangulaire est formée de deux parties s’emboitant l’une dans l’autre à frottement doux, l’une faisant corps avec l’objectif, et l’autre, pouvant se rapprocher plus ou moins de l’objectif, porte une rainure propre à recevoir soit une glace dépolie pour mettre l’image au point, soit la plaque préparée qu’on doit substituer à la glace dépolie.

En avant de l’objectif, on fixe un écran en drap doublé qui est destiné à démasquer l’objectif, et à régler l’accès de la lumière dans les meilleures conditions.

Pour tous les objectifs, le diaphragme destiné à réduire à volonté le faisceau lumineux doit être placé en avant de l’objectif et presque à le toucher, de manière à ne faire servir autant que possible que le centre de cet objectif; le diaphragme étant éloigné de l’objectif sans augmenter en rien la somme des rayons lumineux, donne une image moins nette, puisque tout l’objectif y concourt, et l’on sait que le foyer n’est pas le même pour ses bords que pour son centre.

Le diaphragme mobile est destiné à masquer le ciel et les lointains, de manière à obtenir sur les épreuves leur valeur vraie relative, qui exige cinq ou six fois moins de temps pour les produire... Ainsi, pour un paysage qui exigera vingt-cinq secondes en tout, on laissera l’objectif complétement découvert pendant quatre secondes, et aussitôt on abaissera l’écran au niveau de l’horizon, et on le balancera dans cette situation pendant les vingt et une secondes restant; c’est le seul moyen d’obtenir un ciel harmonieux et des loin tains purs.

En avant de l’objectif, il faut un prolongement cylindrique noirci, dont la longueur soit telle que l’angle compris par deux lignes tirées des bords du diaphragme aux bords de ce cylindre, et se croisant en avant, forment un angle égal à celui que comprend l’image dans sa plus grande étendue.

Pour les objectifs doubles, c’est autre chose. On doit les employer tels qu’ils sont construits, et, comme ils ne donnent de netteté que pour un seul plan, il faudra, en en mettant un au point, tenir compte de la correction du foyer chimique, ce qui n’existe pas pour des verres simples, qui donnent la même netteté pour des plans assez distancés les uns des autres.

Vade-mecum du photographe

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