Читать книгу Vade-mecum du photographe - Marc Antoine Gaudin - Страница 6

DAGUERRÉOTYPE

Оглавление

Table des matières

On a donné le nom de daguerréotype au procédé de Daguerre, qui a été divulgué dans une séance de l’Académie des science du mois d’août 1839.

Cette publication, depuis longtemps annoncée, qui avait été précédée de l’exhibition d’épreuves de la plus grande beauté, représentant les objets naturels dans leurs moindres détails, produisit une grande sensation et inaugura tout à coup un art nouveau.

Ce procédé, établi sur les réactions les plus simples, donnait en effet des images où le dessin était rendu avec une perfection idéale défiant la main la plus habile, et il était déjà si complet, que chacun a dû s’étonner qu’il fût l’œuvre d’un seul homme.

Une feuille d’argent plaquée sur cuivre, ayant été polie le mieux possible, est soumise aux émanations de l’iode, qui, en se combinant avec l’argent, couvre sa surface d’une pellicule infiniment mince, d’un jaune d’or, qui est la couche photogénique placée au foyer de la chambre obscure; l’effet de la lumière a lieu, mais l’œil le plus exercé ne saurait en découvrir la trace: la couche parait intacte. En soumettant la plaque impressionnée à la vapeur du mercure, l’image parait comme par enchantement, et l’on peut s’assurer que le moindre objet qui a envoyé sa lumière à l’objectif s’y trouve dessiné dans ses moindres détails. Enfin, la plaque, après avoir été lavée dans une solution d’hyposulfite de soude qui dissout la couche d’iodure non impressionné, laisse un miroir d’argent sur lequel est déposé un enduit d’une délicatesse extrême; c’est l’image parfaite de tout les objets naturels compris dans le champ visuel de l’objectif.

Ces opérations en petit nombre, qui ont subi quelques additions depuis lors, forment l’objet des chapitres suivants.

Vade-mecum du photographe

Подняться наверх