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NIORT

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Chef-lieu du département, sur la Sèvre niortaise, 23,670 habitants (Niortais), à 411 kilomètres de Paris. Chemin de fer de l’Etat. Tribunal de commerce; Tribunal de première instance. Lycée de garçons et Lycée de filles.

Cette ville est agréablement située sur les versants de deux collines dominant la rive gauche de la Sèvre niortaise; en face d’une presqu’île de la rive droite; à l’ouest de Niort, s’étend une vaste plaine, un ancien golfe de l’Océan. Le chef-lieu des Deux-Sèvres tend à devenir la ville la plus importante de tout le Poitou, elle s’est étendue sur le plateau de la gare du chemin de fer, au sud-est, et, du côté opposé, a franchi la Sèvre.

Entre la gare et la ville se trouve la vaste place de La Brèche, ornée de statues. Au nord, au dessus de la rivière, le Jardin des Plantes, garni de beaux arbres; c’est un des jardins publics les plus pittoresques de France; à côté, l’abondante Source du Vivier.

De beaux monuments historiques embellissent cette ville:

L’église Notre-Dame. Commencée en 1491, terminée vers 1535 par l’architecte Mathurin Berthomé, est en grande partie gothique; belle flèche de ce style de 75 mètres de haut, balustrade du XVIe siècle dont les meneaux à jour forment l’inscription: O mater Dei, memento mei; vitraux de Lobin; beau vitrail des premières années du XVIe siècle; riche tribune de Berthomé de 1535; trois tombeaux (XVIIe siècle) de la famille de Baudean-Parabère.

L’église Saint-André, construite de 1848 à 1866 par Legrétain, dans le style du XIVe siècle; les deux clochers avec leur flèche atteignent 70 mètres; fresques; vitraux de Lobin.

L’église Saint-Hilaire, du même architecte, construite de 1862 à 1865, style roman; fresques.

L’ancien Hôtel de Ville, construit de 1530 à 1535, style renaissance, par Berthomé, sur l’emplacement d’un Hôtel de Ville dû au duc de Berry, comte de Poitiers (1400). Resserrée entre deux tours, la façade est couronnée de mâchicoulis et, au centre, d’une fort belle lucarne. Le beffroi date du XVIIe siècle. L’ancien Hôtel de Ville renferme le Musée d’antiquités.

Les Maisons des XVe et XVIe siècles.

L’Hôtel d’Estissac (XVIe siècle).

La Maison de Candie, dans laquelle une tradition erronnée fait naître Mme de Maintenon.

Le Donjon, curieux reste d’un château fort des comtes de Poitiers, formé de deux tours carrées légèrement dissemblables se faisant face et réunies par un corps de logis dont la base seule est du même temps que les tours; à remarquer surtout les tourelles rondes et les larges mâchicoulis des deux tours attribués par les uns au roi Henri II et par d’autres à son fils Richard Cœur-de-Lyon.

L’Hospice, dont la chapelle est ornée de peintures murales de Louis Germain.

Le Musée départemental est dans l’ancien couvent oratoriens. Au 1er étage, curieuses boiseries peintes du XVIe siècle (83 panneaux) provenant du château de La Mothe-Saint-Héraye et représentant des scènes tirées de l’Ancien Testament; musée d’histoire naturelle (importante collection); bibliothèque et curiosités diverses appartenant à la Société de statistique, sciences, lettres et arts. La galerie de peinture, au 2e étage, contient près de deux cents toiles (Simon Vouet, P. Mignard, L. Boullongne, Parrocel, La Garrache, Le Guide, Bon Boullongne, Boucher et un certain nombre de facsimilés de dessins de grands maîtres dont les originaux sont au Musée du Louvre. Les toiles les plus remarquables sont: le Marquis d’Artagniette, par Grimou, 1620; — la Princesse Palatine, par Rigaud; — Marie Leczinska, par Tocqué ; — un Paysage, par Conrad Decker; — Nature morte, par Jean Steen; — Tête de vierge, par Sasso Perrato; — Une petite princesse, par Mignard; — l’Abbé Maury, par Bernard d’Agescy.

Les sculptures sont surtout des statues modelées sur l’antique, des copies ou des moulages d’œuvres de diverses époques et quelques statues modernes.

La bibliothèque renferme trente mille volumes; elle est installée dans l’ancienne église des Oratoriens.

Sur la place de Strasbourg, Gloria Victis, pyramide surmontée du groupe Mercié, monument élevé en 1881 à la mémoire des gardes mobiles du département, tués à la guerre franco-allemande en 1870-71.

Sur la place du Donjon, le Buste en bronze de Ricard, ministre en 1880, accosté de deux renommées en marbre blanc.

Deux-Sèvres: Dictionnaire biographique et album

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