Читать книгу Deux-Sèvres: Dictionnaire biographique et album - Diverse Auteurs - Страница 41

A

Оглавление

Table des matières

AGUILLON (JULES), né le 17 juillet 1850 à Parthenay.

Curé de Périgné.

Fit ses études à Parthenay et à Montmorillon, et fut successivement nommé : vicaire de Sainte-Radegonde de Poitiers; curé de Saint-Maxire, près Niort; de Mairé-l’Esvécault et de Périgné, poste qu’il occupe depuis plus de vingt années,

M. l’abbé Aguillon est le frère aîné de M. Louis Aguillon, maire de Parthenay et sénateur des Deux-Sèvres.

D’esprit très libéral, il a su par ses idées larges s’assurer les sympathies de tous, partout où il a exercé ses fonctions.

Il s’est occupé tout spécialement à Périgné d’installer un théâtre où il a fait répéter et jouer des pièces de sa création, pièces d’autant plus goûtées dans l’endroit qu’elles étaient tirées exclusivement de légendes locales.

Tous ses acteurs sont des jeunes gens habitant la commune ou les environs.

Il a pu assurer ainsi aux habitants des distractions saines et contribuer dans une large mesure au développement intellectuel de la jeunesse de Périgné.

M. l’abbé Aguillon prépare, pour paraître prochainement, un recueil des plus intéressants de chansons locales.

AIGUILLON (LOUIS).

Sénateur des Deux-Sèvres.

Maire de Parthenay.

Président du Conseil d’arrondissement.

Administrateur du collège.

Vénérable de la loge maçonnique.

Président de la Commission administrative de l’hospice et du Bureau de bienfaisance.

Directeur-président de la Caisse d’épargne.

Président de la Commission cantonale de statistique agricole.

Officier d’Académie.

ALBERT (CHARLES-HENRY), né le 13 février 1813 à Mirebeau (Vienne).

Notaire honoraire à Parthenay depuis 1867.

Notaire à Parthenay, 1840-66.

Membre de la Chambre des notaires pendant de nombreuses années; à plusieurs reprises secrétaire, ancien conseiller municipal, président du Comice agricole de Parthenay. Suppléant du juge de paix jusqu’en 1893.

Président honoraire du Comice agricole.

Officier du Mérite agricole.

M. L’ABBÉ JULES AGUILLON


M. L’ABBÉ ABEL BASTARD


M. GEORGES BAUFINE


M. HENRI CAILLON


M. LOUIS DUMAY


M. ALEXANDRE DUGAST


M. PAUL EYMER


B. M. H. GAUSERON


M. L’ABBÉ STANISLAS PINOTEAU


MLLE EMILIE PORTRON


M. FERNAND PUICHAUD


M. ERNEST SACHÉ


M. J. L. VALLA-- BROCHART


M. CHARLES ALBERT


ALIX (PIERRE), né à Saivres le 29 juin 1849.

Instituteur honoraire à Argenton-Château.

Conseiller municipal.

Elève de l’Ecole normale de Parthenay, 1866-69. Instituteur-adjoint à Bressuire, 1869-71; à Moncoutant, 1871-72; instituteur au Breuil-Coiffault, 1872-74; à Montigné, 1874-76; directeur de l’Ecole publique d’Argenton-Château, il occupa ce poste difficile pendant vingt-huit ans, 1876-1904. Il y obtint successivement les différentes récompenses accordées aux instituteurs primaires qui se distinguent par leur dévouement et à sa mise à la retraite, en 1904, il fut nommé instituteur honoraire.

Officier d’Académie depuis 1894.

Elu conseiller municipal d’Argenton-Château en 1906, en remplacement de Camille Jauffrault, sénateur décédé.

ALLAIN (FRANÇOIS), né le 19 novembre 1860.

Vétérinaire à Sauzé-Vaussais.

Président du Syndicat agricole.

Président du Comité républicain cantonal.

Président de la Société mixte de tir.

Adjoint au maire.

Chevalier du Mérite agricole.

ALLARD (LOUIS-JACQUES), né à La Boissière-en-Gàtine le 15 juillet 1817, décédé à Parthenay le 16 février 1895.

Maire de La Boissière-en-Gâtine.

Notaire à Parthenay; président de la Chambre des notaires de l’arrondissement; président du Bureau de l’assistance judiciaire; membre de l’ancienne Société de statistique des Deux-Sèvres et des sociétés des antiquaires de l’Ouest, de législation comparée, etc.

Louis Allard s’occupa de différentes questions touchant le notariat et, dans les dernières années de sa vie, il s’attacha à l’étude des sciences économiques et sociales.

Un grand nombre de ses publications montrent un labeur considérable où il mettait toute son ardeur et dénotent une entente réelle des questions multiples et complexes qu’il s’était donné la mission de traiter. (Extrait de la Revue poitevine et saintongeoise), n° 135, pages 91-92)

ALLARD (NELZIR), né à Parthenay en 1798, décédé à Passy en 1877.

Conseiller d’Etat.

Grand officier de la Légion d’honneur.

Général de division.

Député des Deux-Sèvres.

Admis en 1815 à l’Ecole polytechnique, il entra à l’Ecole d’application de Metz en 1817. Il fut nommé lieutenant du génie en 1820; capitaine en 1825. Il prit part en 1830 à l’expédition d’Alger. En 1831, il fut appelé comme aide-de-camp du général Valaze. A ce titre, il collabora aux premiers plans des fortifications de Paris. Elu député de l’arrondissement de Parthenay en 1837, il siégea dans les rangs de la majorité. Membre de la commission chargée d’examiner le projet de loi sur les fortifications de Paris (1840), Nelzir Allard prit plusieurs fois la parole pour soutenir ce projet. Après avoir obtenu le grade de chef de bataillon, il était promu, en 1844, lieutenant-colonel; directeur par intérim des fortifications de Paris en 1846 et colonel en 1847.

Après la révolution de 1848, il reprit du service actif: commanda dans la 1re division militaire, la direction du génie à Nantes (1849) et fut nommé général de brigade en 1852; commandeur de la Légion d’honneur en 1855, général de division en 1857.

Nommé président de la section de la guerre, de la marine et des colonies au Conseil d’Etat, il fut, à titre de commissaire du gouvernement, chargé de soutenir devant le Corps législatif les projets de lois relatifs aux questions militaires. En 1858 il présida la commission chargée de faire une enquête sur la situation du Muséum d’histoire naturelle. En 1867 il fut chargé d’élaborer l’exposé des motifs du projet de loi sur l’armée et la garde mobile.

Après la révolution du Quatre-Septembre le général Allard entra dans la vie privée.

Il était membre et président du Conseil général des Deux-Sèvres lorsqu’il posa sa candidature comme bonapartiste à la Chambre des députés le 20 février 1876. Il obtint la majorité dans l’arrondissement de Parthenay et alla siéger parmi les membres du parti de «l’Appel au peuple».

Il présida, comme doyen d’âge, la Chambre des députés le 7 mars 1877 et vota constamment avec la minorité contre la République.

Après la dissolution de la Chambre, il fut empêché par le mauvais état de sa santé de se représenter aux élections du 14 octobre 1877; il mourut à Passy le 25 du même mois. Il a laissé un livre ayant pour titre:

Souvenirs d’une vie militaire, politique et administrative (1871).

ALLARD (GEORGES-JOSEPH), né à Lauray (Orne) le 12 août 1837, fils du précédent.

Général de division du cadre de réserve.

Ancien commandant supérieur de la défense de Lille.

Membre du Comité technique du génie.

Commandeur de la Légion d’honneur.

Comme son père, il choisit l’arme du génie. Sous-lieutenant en 1857; lieutenant en 1859. Il fit la campagne d’Italie, en 1862, avec le grade de capitaine. En 1870, il fut blessé d’un éclat d’obus à la bataille de Mouzon. Fait prisonnier le 2 septembre, il réussit à s’évader près de Lunéville et reprit du service. Il fut promu chef de bataillon et fait chevalier de la Légion d’honneur en 1871, sur le champ de bataille; lieutenant-colonel, 1884; colonel, 1888, commandant le 4e régiment du génie à Grenoble; gouverneur de Maubeuge et commandant supérieur du groupe de Maubeuge; commandant les divisions de région de Valenciennes et d’Avesnes, 1892; général de brigade, 1893; général de division, 1898.

Atteint par la limite d’âge en 1902, le général Allard a été classé dans la 2e section du cadre de l’état-major général de l’armée.

AMIRAULT.

Propriétaire à Parthenay.

Ancien officier de la marine militaire.

Chevalier de la Légion d’honneur.

AMUSSAT (JEAN-ZULÉMA), né à Saint-Maixent en 1796, décédé à Paris en 1856.

Célèbre chirurgien.

Amussat a enrichi la chirurgie d’instruments très ingénieux dont, entre autres, la sonde droite qui rendit utile l’emploi de l’instrument de Civial et Leroy d’Etioles pour broyer les pierres dans la vessie et l’usage de la cautérisation des tumeurs hémorroïdales.

Son fils, Auguste-Alphonse, né à Paris en 1820, décédé dans cette ville en 1878, perfectionna les doctrines de son père.

ANGENAULT (MAURICE), né lé 16 juin 1858 à Orléans.

Sous-préfet de Parthenay depuis le 8 avril 1897.

Avocat; ancien élève de l’Ecole des sciences politiques.

Nommé successivement: conseiller de préfecture du Tarn-et-Garonne le 10 juin 1885; du Pas-de-Calais, 8 janvier 1887; sous-préfet de Gex, 22 mars 1889; mis en disponibilité le 3 décembre 1889.

Suppléant de la Justice de paix d’Orléans (canton sud), 1895-1897.

Officier d’Académie le Ier février 1900.

Chevalier du Mérite agricole le 26 février 1900; élevé à la 2e classe personnelle en novembre 1904.

APERCÉ (ANDRÉ), né à Chauray le 29 novembre 1850.

Propriétaire-éleveur à Cherveux.

Maire de Cherveux.

Nombreuses récompenses dans les différents concours régionaux.

Décoré du Mérite agricole.

AUBINEAU (JACQUES), né le 21 avril 1848 à La Mothe-Saint-Héraye.

Notaire à Celles-sur Belle depuis le 6 janvier 1900; successeur de Me Jousseaume.

Fit son stage à La Mothe et à Celles.

AUDOUIN (LÉON), né à Nueil (Maine-et-Loire) le 6 novembre 1872.

Docteur à Thouars depuis 1899.

Reçu docteur en médecine de la Faculté de Paris le 17 juillet 1897. M. Audouin prit pour sujet de sa thèse de doctorat: Traitement de l’hydrocèle vaginale.

M. ANDRÉ APERCÉ


M. LE DOCTEUR LÉON AUDOUIN


Secrétaire du Syndicat médical des Deux-Sèvres.

Membre du Concours médical.

AUGUIS (PIERRE-RENÉ), né à Melle en 1742, décédé en 18 10.

Député des Deux-Sèvres à la Constituante et à la Convention; membre du Conseil des Anciens, du Conseil des Cinq-Cents et du Corps législatif.

Au début de la Révolution il était président du Tribunal de Melle.

AUGUIS (PIERRE-RENÉ), né à Melle en 1786, décédé en 1846, fils du précédent.

Député en 1830, il siégea sur les bancs de l’opposition.

Conservateur de la Bibliothèque mazarine, 1842.

En 1814 il fut condamné à cinq ans de prison pour avoir attaqué Louis XVIII dans un écrit. Délivré pendant les Cent-Jours, il fut réincarcéré après la Restauration jusqu’en 1817.

Il a laissé entre autres œuvres: Histoire de Catherine II, 1813; — Révélations indiscrètes du XVIIIe siècle, 1814; — Correspondance de Louis XVIII avec la marquise de Favras, 1815; — Collection des poètes français depuis le XIe siècle jusqu’ à Malherbe.

AULNIS (FAMILLE D’).

Cette famille noble, très ancienne, est originaire du Bas-Poitou.

Le premier auteur connu est Alnisfo Willelmus qui paraît comme témoin du don de la moitié de l’église de Verrines-sous-Celle, fait en 1078 par Hugues Claret et son frère à l’abbaye de Saint-Maixent (D. Fonteneau, p. 15). Jehan Aulnis, homme de l’abbé de Luçon, transige en 1217 avec une famille juive au sujet d’un marais (D. Fonteneau, p. 1). Pierre d’Aulnis, écuyer, déclare qu’il doit à cause du fief dudit Pierre, mais une fois en toute sa vie seulement, dix livres tournois et une once d’or (Archives nationales, cart. 1040-49). Guido d’Aulnis, écuyer du diocèse de Luçon, est un des témoins de la rédaction des statuts de l’église de Luçon, sécularisée le 7 septembre 1472 (D. Fonteneau, p. 14). Jean d’Aulnis de Pondevie était chevalier de Saint Jean en 1524, de la Prieuré d’Aquitaine. Jean d’Aulnis de Chaillou, nommé chevalier de Saint Jean en 1533, appartenait au diocèse de Poitiers. Charles d’Aulnis, qualifié de noble et puissant seigneur de Pondevie et de Puychabot, avait épousé Renée de Montauzier, et recevait en cette qualité une déclaration des domaines de Jean Bodet, écuyer, seigneur de La Fenestre, etc. Madeleine d’Aulnis, dame de Pondevie et de Cerzé, fille des précédents, avait épousé et était veuve, le 30 juillet 1613, de François de Nouhès, chevalier, baron de La Lande, gouverneur pour le Roi, de Fontenay, etc. Catherine d’Aulnis, sœur de Madeleine, épousa vers 1580, Jean-Baptiste du Vergier, écuyer, seigneur de Buchignon, puis Samuel de Saligné ; Henriette d’Aulnis fut la première femme d’Eustache Rabotteau ou Ribotteau, écuyer, seigneur de Gue, dont une fille, Catherine, femme d’Antoine Chabot, écuyer, seigneur de Chaingneau, avant 1556. François d’Aulnis, seigneur de Bourouill, vivait en Aunis en 1556, comme Charles d’Aulnis. Cette branche a passé en Hollande, où elle est devenue celle du baron d’Aulnis de Bourouill.

François d’Aulnis, seigneur de Bourouill, marié à Judith Jolly, de laquelle il eut un fils: François, baptisé à Royan le 18 novembre 1657, officier de marine; il eut un fils: Pierre d’Aulnis, seigneur de Bourouill, marié à Angélique Boisbeleaud de Montacier. Il quitta la France pour cause de religion, le 14 novembre 1685, et vint se fixer à Utrecht Hollande) (V. Bulletin de la Commission des Eglises Wallonnes, 1890; Leide).

Peu de temps après, il se rendit auprès de Guillaume III, roi d’Angleterre, il y contracta du service et reçut le titre de baron. Son fils, Pierre-Louis, resta à Utrecht et se maria à Gertruhe Van den Bogaard, dont il eut un fils.

J.-L. d’Aulnis, officier, marié à la baronne de Renesse de Wilp, dont un fils.

Frédéric-Herman, marié à Mlle de Jonjh van Hedikhuizen en 1773, de laquelle il eut un fils: Justus-Hendrik-Ludovicus, marié à la baronne van Inn und Kniphausen en 1804, de laquelle il eut deux fils:

1° Frédéric-Hendrik, marié à la baronne van Lynden de Oldenaller, dont deux enfants: a) Frédérik-Justus-Hendrik-Lodéwijk, marié, en 1870, à Sophia van Hasselt (van Empe); b) Jan-Carel-Ferdinand, ancien archiviste à Baarn, marié, en 1882, à Baarn (Hollande), à Jacoba-Nicolette van Dyk (van’t Velde).

2° Jan-Carel-Ferdinand, procureur général à Bois-le-Duc, marié à Catharina-Johanna Quintus le 25 mai 1838; de cette union naquirent quatre fils: a) Willem-Jan, avocat, marié à Anna-Margaretha Hiddingh le 3 juin 1869, dont un fils, Charles, banquier à Arnhem; b) Frédérik-Hendrik, notaire à Ridderkerk; c) Ferdinand Folef, maire de Baarn, marié à Suzanna-Christina Hiddingh le 3 avril 1886; de cette union sont nés deux enfants: 1° Willem-Jan, né le 26 mai 1887; 2° George, né le 15 novembre 1888; d) Johan, professeur en droit à l’Université d’Utrecht, se maria avec Elisabeth-Wihelmina-Malrina Twiss.

Une branche de la famille d’Aulnis de La Lande s’est réfugiée en Angleterre, mais on ne sait pas au juste si la branche était éteinte au commencement du XIXe siècle; il est possible qu’un membre soit allé en Amérique (Virginie) et ait pris seulement le nom de La Lande ou Lalande, sans le nom d’Aulnis.

Cette famille blasonne: d’azur, à deux aigles de profil d’or, affrontées et essorées, posées sur un rocher de gueules et supportant de leur bec un casque grillé d’or, doublé de sable, taré de front d’un casque d’or.

Cimier: une aigle issante de gueules.

Lambrequin: d’or et d’azur.

Tenants: deux sauvages ceints et couverts de lierre, celui à dextre appuyé sur sa massue, celui senestre portant la sienne sur son épaule; le tout d’or.

Devise: «Prudence et fidélité ».

AUMONIER (FÉLIX), né le 23 avril 1877 à Fressines.

Vétérinaire à Celles-sur-Belle depuis 1901.

Membre de la Société vétérinaire des Deux-Sèvres.

Diplômé de l’Ecole vétérinaire de Toulouse le 18 juillet 1901.

AUTAIN.

Notaire à La Crèche, commune de Breloux, propriétaire du château de La Crèche.

Membre de la Chambre de discipline des notaires de l’arrondissement de Niort.

Délégué cantonal.

AVIAU DE PIOLANT (VICOMTE D’), né à Niort le 9 juin 1840.

Nommé le 30 juillet et installé le 7 août 1873 sous-préfet de Marennes en remplacement de M. de Pompéry. inscrit depuis douze ans au barreau de Poitiers, conseiller municipal dans le canton de Thouars. A visité une grande partie de l’Europe, l’Egypte et l’Asie-Mineure, membre de la Société des Antiquaires de l’Ouest, rédacteur du Français en 1870. Prit du service pendant la guerre de 1870, fit la campagne de l’Est avec le grade de capitaine d’état-major au 18e corps d’armée, division de cavalerie et fut proposé pour la croix de la Légion d’honneur après la campagne de l’Est, comme ayant fait partie des 18e et 26e corps d’armée avec le grade de capitaine d’état-major. A voyagé en Orient pour étudier l’archéologie grecque. Au moment de sa nomination, il habitait le château de Magé par Thouars (Deux-Sèvres).

Armes: De gueules; au lion d’argent, couronné du même, la queue fourchée, nouée et passée en sautoir.

M. PAUL-AUGUSTE BAILLE BARRELLE


Deux-Sèvres: Dictionnaire biographique et album

Подняться наверх