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Authentizität
ОглавлениеDie naheliegendste Funktion fingierter Mündlichkeit ist die „Herstellung der Illusion einer Sprache der Nähe“ (GOETSCH 1985: 217). Die Nähesprache soll Authentizität transportieren, Lebendigkeit erzeugen und damit die Leser*innen tiefer in die Geschichte eintauchen lassen. Dieses Ziel war in der Epoche des Naturalismus besonders wichtig. Der französische Schriftsteller Émile Zola untersuchte sogar selbst die Sprache des Arbeitermilieus, bevor er diese in seinen Roman L’Assommoir (1877) einfließen ließ. Hierfür wurde er seiner Zeit heftig kritisiert. Im Vorwort des Buchs verteidigt er sich:
On s’est fâché contre les mots. Mon crime est d’avoir eu la langue du peuple. (…) ma volonté était de faire un travail purement philologique, que je crois d’un vif intérêt historique et social. (…) C’est une œuvre de vérité, le premier roman sur le peuple, qui ne mente pas et qui ait l’odeur du peuple. (ZOLA [1877] 1996: 47)
Während der Schriftsteller seinen Figuren – bzw. einigen davon an einigen Stellen – in der direkten Rede Alltagssprache in den Mund legt, verwendet er für den récit aus Perspektive des Erzählers die Literatursprache. Dies wird am folgenden Ausschnitt aus L’Assommoir deutlich: In der Rede des Arbeiters Coupeau findet sich die Negation ohne ne (aber auch mit), faut statt il faut, ça und moi je, im unmittelbar darauffolgenden récit das passé simple (disparut) und l’on statt on.
Direkte Rede im Roman: L’Assommoir von Zola (1877)
– Ah ! quand vous l’empêcherez de se miner, par exemple ! dit Coupeau, la bouche pleine. Si vous n’étiez pas là, je parie qu’elle se lèverait pour me couper mon pain… Tiens-toi donc sur le dos, grosse dinde ! Faut pas te démolir, autrement tu en as pour quinze jours à te remettre sur tes pattes… Il est très bon, ton ragoût. Madame va en manger avec moi. N’est-ce pas, madame ?
La sage-femme refusa ; mais elle voulut bien boire un verre de vin, parce que ça l’avait émotionnée, disait-elle, de trouver la malheureuse femme avec le bébé sur le paillasson. Coupeau partit enfin, pour annoncer la nouvelle à la famille. (…)
– Je t’amène la séquelle ! cria Coupeau. Tant pis ! ils ont voulu te voir… N’ouvre pas le bec, ça t’est défendu. Ils resteront là, à te regarder tranquillement, sans se formaliser, n’est-ce pas ?… Moi, je vais leur faire du café, et du chouette !
Il disparut dans la cuisine. Maman Coupeau, après avoir embrassé Gervaise, s’émerveillait de la grosseur de l’enfant. Les deux autres femmes avaient également appliqué de gros baisers sur les joues de l’accouchée. (ZOLA [1877] 1996: 128)