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Nial

Je regarde le docteur s’approcher de ma partenaire. Son attitude de défi est magnifique. Je m’étais toujours imaginé avec une reine docile et soumise mais je remercie les dieux et les protocoles de recrutement de m’avoir donné une telle diablesse, une guerrière qui n’a pas peur de se battre et qui n’est pas intimidée par les cicatrices de ses partenaires.

« Hors de question. Vous vous croyez où ? » hurle-t-elle à l’adresse du docteur, qui ignore ses protestations et pose son matériel sur la petite desserte sortant du côté de la table. « Ces trucs … servent pour quel type d’examen … ?” »

Il lève la main vers sa cuisse mais elle s’agite et se débat si farouchement entre les mains d’Ander que je redoute qu’elle fasse une crise cardiaque si on ne la calme pas. Cet équipement médical est nécessaire à sa survie sur Prillon. Non seulement je dois m’assurer qu’elle ne soit pas blessée pour qu’on puisse la baiser à loisir, mais je l’ai kidnappée sur Terre sans qu’elle ait passé le test de recrutement en bonne et due forme, elle n’est pas équipée des implants biologiques de base lui permettant de vivre heureuse et en bonne santé sur Prillon.

Je lève la main et le docteur recule. Jessica essaie de reprendre de l’air à mon approche. « Jessica, je t’en prie. On ne te fera aucun mal. Le docteur suit le protocole standard. Toutes les épouses effectuent le même test de recrutement. Je te le promets. Crois-moi. Je ne lui permettrai pas de te faire le moindre mal. »

« Des conneries. C’est que des conneries. Aucun examen médical ne nécessite des godes, espèce de connards pervers. Laisse-moi partir ! » Elle se débat violemment, déclenchant les alarmes du système qui enregistre sa pression artérielle et son rythme cardiaque.

« Elle doit se calmer. Elle va faire une attaque. » Les paroles du docteur m’inquiètent au plus haut point, il est temps de montrer à ma nouvelle partenaire ce qu’est la discipline sur Prillon.

Je me dirige vers elle et pose ma main sur sa poitrine.

« Calme-toi, Jessica. Cet examen est nécessaire. Arrête de nous contrer sinon je vais te botter le cul jusqu’à ce que tu ais les fesses toutes rouges. »

Elle me jette un regard noir, son dos s’arcboute sur la table tandis qu’elle essaie de se libérer de la poigne d’Ander. « Quoi ? Comme si j’avais trois ans ? Non. Laisse-moi partir. »

– Fais-nous confiance, partenaire. Le docteur ne te fera aucun mal. » Ander essaie de se rallier à la cause. « Je te promets que si jamais il te fait mal, je le tue.

– Non. » Elle se débat, tourne la tête et le cou pour essayer de mordre mon bras et que je la relâche.

« Je t’ai prévenu, Jessica. Tu vas apprendre ce qu’il en coûte de désobéir à ton partenaire. » Je lève le bras et me place au bout de la table, ses fesses rebondies sont bien en vue, ses jambes écartées et retenues par les sangles. Je caresse sa peau douce et pulpeuse afin qu’elle s’aperçoive que je suis bel et bien là, de l’endroit où je compte frapper. « Je vais te fesser parce que tu as refusé d’écouter. Sache que je ne tolère pas qu’on me contredise, lorsque ta sécurité ou ta santé sont en jeu, Jessica. »

Je croise et soutiens son regard, elle se calme et me parle. « T’as pas intérêt. »

Je la fesse violemment ; elle hurle de colère, non de douleur. « Et de un. »

– Connard.

– Tu vas avoir droit à une autre fessée, Jessica. Tu ferais mieux de tenir ta langue. » Je lui donne la fessée pour de vrai, son cul devient rouge vif, profondément satisfait de constater qu’une rage silencieuse a cédé la place à son verbiage cinglant, sa chatte rose est toute luisante et accueillante tandis que j’inspecte ses replis, je lui laisse le temps de s’habituer à sa nouvelle position et m’accepter en tant que son maître, son partenaire.

Comme prévu, la pause que j’ai ménagée dans mes leçons attise de nouveau sa fureur.

« Ça y est ? Parce ce que si t’as terminé, tu peux aller te faire foutre et me laisser. Je ne vais pas laisser ce toubib me baiser comme un pervers avec ses sex-toys. »

Je croise le regard d’Ander et lui adresse un signe de tête pour m’assurer qu’il raffermisse sa prise. J’introduis deux doigts dans son vagin humide, je me sers des autres pour branler son clitoris tout en la masturbant, son orgasme approche, elle va presque jouir, et je me retire. « Ce n’est là que le début de ta leçon, puisque tu t’adresses à ton partenaire en lui manquant de respect. »

Son gémissement de plaisir languissant me plaît, son vagin se contracte sur du vide, il se languit de ce que lui ai refusé. « Tu vas compter cette fois-ci, Jessica. Tu vas compter jusqu’à vingt pendant que je te punirai pour m’avoir désobéi. Lorsqu’on aura fini, j’inviterai le docteur à poursuivre son examen.

– J’ai pas envie de subir un examen. » Sa poitrine se soulève, son corps est sous nos yeux. Je fais mon possible pour ne pas baisser mon pantalon et la baiser sur le champ, au bord de la table. Nous ne sommes pas là pour ça. Elle a besoin des implants biologiques fournis par le docteur, on doit s’assurer qu’elle est en bonne santé avant qu’Ander et moi puissions la posséder. Je n’ai pas envie d’attendre parce qu’elle est trop têtue pour se soumettre à un banal examen médical.

« Je sais. Mais c’est obligatoire. Tu vas le laisser faire, sinon je te fesserai jusqu’à ce que tu deviennes raisonnable. Tu comprends ?

– Va te faire foutre. »

J’enfonce trois doigts violemment et profondément dans son vagin, je titille son col de l’utérus tandis qu’elle se cambre en poussant un petit cri, les parois de son vagin se referment sur mes doigts en signe de bienvenue. Je frotte son clitoris jusqu’à ce qu’elle se tortille, sans la faire jouir. Si elle veut descendre de cette table, elle devra obéir.

« N’oublie pas de compter, Jessica. » Je retire mes doigts et la fesse à nouveau cul nu. J’en suis à trois lorsqu’elle se met à compter.

« Trois.

– Commence à un, partenaire. On commence à un. »

Elle frémit tandis que je poursuis ma fessée, sa voix murmure enfin le mot que j’attendais.

« Un. »

Pan.

« Deux. »

Pan.

Je continue jusqu’à vingt, ses fesses se teintent d’un joli rouge et son cœur accélère. Elle tremble, son dos se cambre tandis que des larmes perlent aux coins de ses yeux. Sa voix s’est muée en sanglots quand j’ai terminé, elle est calme et soumise avec Ander.

Je reprends ma place auprès d’elle, ma large main est posée sur sa poitrine, elle détourne le regard de l’autre côté. « Tu vas permettre au docteur de t’examiner maintenant, partenaire ?

– Je vois pas pourquoi je l’y autoriserai. »

Elle est mécontente mais écoute. « Le docteur doit tester ton système nerveux pour s’assurer qu’il fonctionne correctement. Tu as besoin de certains implants pour vivre sur notre planète. Il va également tester ta fertilité et s’assurer que tu n’es porteuse d’aucune maladie.

– Comment ça ? Quels implants ? » Elle attend ma réponse en frissonnant. Je ne sais pas comment ça fonctionne à vrai dire, je m’adresse au docteur.

« Docteur ? Répondez à la question de ma partenaire je vous prie. »

Le docteur fait un pas en avant mais Jessica s’agite dans les bras d’Ander, il s’arrête et parle. « On ne vous a pas implanté les unités de bio-recrutement de Prillon. Il va falloir le faire.

– C’est à dire ? »

Le docteur hoche la tête. « Notre technologie recycle la matière sous sa forme première. Les vêtements que nous portons, la nourriture que nous mangeons, et les déchets produits par notre corps, tout est récupéré et réutilisé par nos systèmes. Les enfants reçoivent les implants Prillon à la naissance. Toutefois, étant donné que vous venez de Terre et que le recrutement complet n’a pas été effectué à cause de votre … transport avorté, vous n’êtes pas dotée des implants nécessaires pour vivre sur nos cuirassés. » Il écarte grand les mains et avance d’un pas hésitant. « Je ne vous ferai aucun mal, je vous le jure sur mon honneur de guerrier Prillon et de médecin.

– Bien. Faites ce que vous avez à faire. » Elle ferme les yeux et tourne la tête, sa mâchoire est serrée mais ses bras sont détendus entre ceux d’Ander. Il se penche sur notre épouse et l’embrasse tendrement, ses baisers effacent les larmes sur ses joues.

« C’est bien, Jessica. Ne t’inquiète pas, partenaire. Il ne t’arrivera rien. Tu as ma parole. »

Je prends place auprès de Jessica, le docteur n’est pas bien loin, la vulve rose et douce de Jessica est bien visible. Je fais confiance au docteur, jusqu’à un certain point. Nous sommes sur la Colonie, je ne suis pas certain de sa loyauté à cent pour cent. Au moindre geste déplacé, à la moindre étincelle de désir dans ses yeux, je lui arrache la tête. Il me regarde en tenant un premier instrument en l’air. Je place ma main sur la cuisse de Jessica pour qu’elle sache que je veille.

« Allez-y, docteur. »

Le docteur écarte bien grand les lèvres gonflées de la vulve de Jessica, j’aperçois son vagin, je ne peux détacher mon regard tandis qu’il se prépare à insérer un scanner long et épais en elle, afin de tester sa fertilité et rechercher d’éventuelles maladies. Un deuxième instrument amovible doit tester le système nerveux de ma partenaire et sa réaction aux stimuli sexuels, mais il n’est pas encore relié au clitoris sensible de Jessica. Je sais qu’elle fonctionne parfaitement bien, sa réponse à la bouche d’Ander était toute la preuve dont j’avais besoin. Toutefois, on doit appliquer le protocole, sous peine qu’elle ne soit pas acceptée en tant qu’épouse Prillon. Elle ne sera pas n’importe quelle épouse Prillon ; ce sera une princesse Prillon.

Le docteur enfonce l’épais appareil dans la chatte humide de ma partenaire, il l’écarte pour qu’elle accepte cette sonde assez volumineuse. Jessica pousse un gémissement et je bande tandis que le long instrument, à peu près de la taille de ma bite, disparaît peu à peu, englouti entre ses replis roses. Un appareil d’enregistrement des données commence à afficher des chiffres et des informations que je ne comprends pas, le docteur saisit les données et hoche la tête en guise d’approbation, avant de s’emparer de l’autre appareil, destiné au cul de Jessica. Il est largement plus petit que la bite d’Ander, il va servir à tester sa capacité à être baisée par deux partenaires en même temps, l’unique façon d’être accouplée.

Ma main parcourt la cuisse douce de Jessica, elle sait que je suis là, j’ai besoin de la toucher, pour me rappeler qu’elle est bien à moi, qu’elle existe. Cet examen doit se terminer au plus vite.

Le docteur doit nous délivrer nos colliers d’accouplement, il ne pourra le faire que lorsque Jessica aura passé avec succès son examen médical. Sans mon collier autour de son cou, tous les hommes célibataires de la Colonie pourront se battre en duel pour se l’accaparer.

Et ils le feront. J’entends déjà les guerriers se rassembler, s’agglutiner de l’autre côté de la fenêtre pour assister à l’examen de ma superbe partenaire. C’est leur droit, et je suis certain que ça risque de se terminer en duel. La seule question qui me taraude est combien Ander et moi allons-nous devoir en tuer avant d’exfiltrer notre partenaire de cette planète.


Jessica

Je suis attachée sur la table d’examen, les jambes ouvertes et le sexe à l’air tandis que le docteur insère un gode géant dans mon vagin trempé. Je ne sais pas à quoi m’attendre mais Ander ne relâche pas sa prise sur mes poignets, Nial caresse l’intérieur de ma cuisse, comme s’il caressait un chaton.

Je n’ai pas compris ce qui m’est arrivé, j’ai mal au cul, je suis profondément humiliée et je me languis des caresses de Nial, de son calme, je n’ai qu’une hâte, descendre de cette table d’examen et me blottir dans ses bras. Pour la première fois depuis des jours, voire des semaines, je suis calme et posée, ma crainte s’est envolée. Je suis apaisée.

Des années d’endoctrinement m’ont fait croire que je devais me rebeller contre la façon dont il me traite, me punit et exige obéissance. Mais ses caresses me donnent envie, j’aimerais que le docteur nous laisse seuls afin que je puisse sentir la bite épaisse de Nial en moi, au lieu de cette sonde. J’ai déjà ressenti le bonheur provoqué par leur sperme, j’en meurs d’envie à un point qui pourrait s’avérer gênant, si je n’étais pas déjà occupée par des choses largement plus humiliantes à cet instant précis. Comme le doigt du docteur qui explore mon anus vierge et étroit, et enfonce un truc chaud et huileux.

Je pousse un cri de surprise.

Je sais à quoi ressemble du lubrifiant, mais au lieu du gel froid dont j’ai l’habitude chez mon gynéco, ce liquide dans mon cul ressemble à de l’huile chaude, il tapisse mon intimité d’une substance qui me rend encore plus réceptive.

Alors que le bout arrondi de ce deuxième instrument viole mon anus, je réalise que garder les yeux fermés n’est pas la stratégie idéale. Ça ne fait qu’exacerber le moindre petit détail, la moindre sensation de cet instant auquel je ne peux me soustraire. Je remarque que la respiration d’Ander s’accélère, j’entends son cœur battre plus fort. Nial se tient à mes côtés, prudent et en alerte, étrangement fier, comme s’il exhibait mon vagin au peuple en guise de trophée.

Le docteur, tout en restant très clinique, me fait des choses jamais expérimentées jusqu’alors. Tandis que l’étrange appareil glisse entre mes fesses, je me contracte, pour l’empêcher de rentrer. Je lutte.

Nial me donne une claque retentissante sur l’intérieur de la cuisse et je halète, sous le choc, tandis qu’une sensation de chaleur coule dans mes veines. « Arrête de t’opposer, Jessica. Laisse-le faire et qu’on en finisse. »

J’ouvre les yeux, Ander me dévisage d’un regard de braise, je me fige, incapable de soutenir son regard.

« Tu n’as jamais été sodomisée ? » Sa question est brute de décoffrage.

Je rougis et fais non de la tête.

Il pousse un grondement sourd et répond.

Je lèche mes lèvres. « Ander. Distrais-moi »

Il sourit. Mon dieu il est séduisant. Une mâchoire carrée, un regard sauvage et pénétrant. Je pourrais plonger dans ses yeux, mais j’ai envie d’autre chose.

« Avec plaisir. » Il se redresse, relâche son étreinte, contourne la table, se place face à Nial et se penche sur moi. Avant même de se placer dans sa nouvelle position, il baisse la tête et m’embrasse comme un possédé. Son baiser est torride, je me détends tandis que le docteur me dilate, il introduit le second objet dans mon corps par à-coups lents et savamment dosés jusqu’à ce que je sois si remplie que je manque exploser s’ils ne me font pas jouir ou me relâchent.

Ander m’embrasse, Nial prend mon sein en coupe dans sa main libre, il tire sur le téton et le pince assez fort pour que je me cambre à son contact autoritaire. Son autre main passe de ma cuisse à mon clitoris, il l’explore, m’excite jusqu’à ce que je me remette à lutter contre la poigne d’Ander, non parce que j’ai envie de descendre de la table, mais parce que j’ai besoin de plus que ce qu’ils me procurent.

Les gros doigts de Nial écartent les lèvres de ma vulve autour du gode et Ander enfonce profondément sa langue, je sens qu’on pose un étrange appareil d’aspiration sur mon clitoris. Il ne s’agit pas de la bouche ou des lèvres de Nial, je sais à quoi ressemble la bouche du guerrier puisqu’il m’a sucé jusqu’à ce que je hurle. C’est bizarre, on dirait un demi-cercle en caoutchouc qui aspire. J’essaie de détourner ma bouche de celle d’Ander pour poser la question mais il m’en empêche, il s’appuie encore plus sur la partie supérieure de mon corps, jusqu’à ce que je sois littéralement piégée sous son immense carrure. Je suis littéralement clouée, non seulement par les courroies ou ses mains, mais par sa force brute et sa taille imposante.

Pour une raison dont je n’ai strictement rien à faire, la sensation me rend folle. J’oublie le docteur et son examen stupide. Tout ce qui m’importe c’est mes deux grands guerriers, leurs mains et leurs bouches, et ce truc énorme qui envahit ma chatte. Et mon cul. Je dois avouer que bien que ce ne soit pas très confortable, ça ne fait qu’exacerber les sentiments qui me parcourent.

Nial replace sa main et sa bouche sur mon mamelon, le docteur a dû appuyer sur un bouton parce que la sensation de succion sur mon clitoris va crescendo. Ça suce. Ça s’arrête. Plus fort. Ça s’arrête.

Ça se met à vibrer et Nial se penche entre mes jambes, retire le gros gode et le renfonce dans ma chatte.

Il augmente l’allure, il me baise avec ce truc tandis que la deuxième machine besogne mon clitoris avec une maîtrise qui me mène au paroxysme du plaisir. On dirait que la machine sait à quel moment je vais avoir un orgasme, et ralentit au dernier moment pour éviter que je jouisse.

Ça continue encore et encore. Lorsque le docteur commence à me sodomiser avec le gode, je frémis sous la bouche d’Ander, incapable de bouger, hormis attendre que ça passe, et ressentir ce tourbillon de plaisir qui s’empare de mon corps.

Je ne suis plus moi-même. Je ne suis plus rien, juste un corps, un tas de nerfs et de luxure, sans nom ni mémoire. Mes partenaires disposent de moi à leur guise. Le concept fout la trouille, mais leur but ultime est de me procurer du plaisir.

Ander arrête de m’embrasser et je tourne la tête sur le côté, j’essaie de reprendre mon souffle alors que deux objets effectuent des mouvements de va-et-vient dans mon corps, la sensation de succion et de vibration sur mon clitoris augmente de vitesse et en intensité.

J’ouvre les yeux et tombe nez à nez avec Nial, qui me dévisage intensément. « Tu as envie de jouir, partenaire ? » Il retire le gode presque entièrement de mon corps, le tient devant mon orifice, m’excite avec.

Je suis à deux doigts de sangloter. Je me sens vide. Très vide. « Oui.

– Demande-le gentiment, Jessica. » Il pince mon téton, assez pour que ça me fasse mal et mon vagin se contracte sur du vide, en un spasme douloureux.

« S’il te plaît. » Je contemple ses yeux couleurs or et argenté, et je lui donne ce qu’il veut entendre. « S’il te plaît. S’il te plaît. S’il te plaît. »

La main d’Ander glisse de mon poignet à mon bras, remonte sur mon épaule telle une chaude couverture jusqu’à ma gorge, sans appuyer, il me rappelle, très subtilement, que je suis à sa merci, que je ne peux rien faire d’autre, hormis me soumettre.

« Jouis pour nous. Jouis maintenant. » Nial a une voix rauque que je ne lui reconnais pas, ses paroles sont des ordres, c’est indéniable.

Mon corps réagit instantanément, l’explosion qui déferle m’arrache un hurlement. Impossible de m’arrêter une fois que ça a commencé, je pensais avoir terminé mais Ander m’ouvre la bouche de force, il me savoure et m’explore, Nial et le docteur me branlent avec leurs appareils, la succion sur mon clitoris augmente, ça le tire, ça vibre assez fort pour que mon dos se cambre sur la table, tandis que je jouis sans relâche.

J’ignore combien de temps ça dure mais quand c’est terminé, je suis en sueur et épuisée. Ander m’ôte les cheveux du visage et Nial fait office de garde du corps, sa main sur moi, constamment sur mon ventre et ma taille, afin que je sente sa présence.

« Alors, docteur ? » la question sèche de Nial me tire de ma léthargie. J’ai envie de savoir ce que le docteur pense de tout ça.

« Elle s’en est très bien sortie, mon prince. » Il retire le gode enfoncé dans ma vulve, l’étrange truc posé sur mon clitoris suit le mouvement. « Son corps réagit bien mieux que la majorité des épouses Prillon. »

J’ai envie de lever les yeux au ciel mais je m’arrange pour les fermer tandis que Nial ôte mes jambes des étriers et défait la sangle qui bloque mes hanches.

« Les implants sont bien en place ? Elle est prête pour le transport sur le cuirassé ? » Ander me touche extrêmement gentiment, tout en massant mes tempes, à l’endroit des neurostimulateurs. Il plante ses mains dans mes cheveux et me caresse doucement la tête.

« Oui. Les implants sont totalement opérationnels. »

J’ai oublié tout le reste de l’examen. Ils m’ont intégré les implants Prillon tout en me donnant du plaisir. Dieu du ciel, mieux vaut un orgasme qu’une anesthésie.

« Elle est prête. »

J’ouvre les yeux et fronce les sourcils. « Hum, je crois que vous oubliez quelque chose, » lui dis-je, en indiquant d’un air gêné entre mes jambes, j’ai toujours ce gros truc dans les fesses.

Nial, très doucement, glisse un doigt entre mes fesses et heurte l’objet. « Non. Ce plug va rester dans ton cul. »

Je prends appui sur mes coudes. « Hein ? Pourquoi ?

– Parce qu’on doit dilater ton anus pour la sodomie. On va te pénétrer … en même temps, Jessica.

– T’as pas encore vu ma bite, rétorque Ander. Je t’assure qu’elle est bien plus épaisse que ce plug. Nial se chargera de ton vagin, c’est son droit exclusif puisqu’il est ton premier partenaire. Je baiserai ton vagin lorsque tu seras enceinte de notre enfant. Mais je te sodomiserai, c’est mon droit et mon privilège en tant que second. »

Je pense au sexe d’Ander, je présume qu’il est proportionné à sa carrure. Je me contracte sur l’objet étranger profondément inséré en moi et je me dilate. Je n’arrive pas à me refermer, je me sens … pleine. Qu’est-ce que ça va donner avec la bite d’Ander ?

« J’ai pas envie d’avoir ce truc en moi. C’est pas confortable, rétorquais-je.

– Ça te fait mal ? demande Ander, l’inquiétude altère son comportement. Docteur, » grogne-t-il.

ne fait aucun doute qu’Ander rompra le cou du bonhomme s’il s’avère que le plug qu’il m’a inséré me fait mal.

Je lève une main. « Non, ne lui fais pas de mal. Ça fait pas mal. C’est juste … étrange. C’est la première fois que j’ai — je me racle la gorge, — un truc là-dedans. »

Ander sourit. « Ça me fait plaisir d’être le premier, partenaire. Le plug va rester en place, à chaque fois que tu sentiras ce long plug te dilater, imagine que c’est moi qui te branle avec, imagine ma bite qui te sodomise tandis que Nial baise ta chatte. »

Ses paroles me donnent subitement très chaud, je m’imagine en train de chevaucher le membre raidi de Nial, soulever les fesses, me mettre en position afin qu’Ander puisse me prendre à son tour, qu’il puisse me pénétrer jusqu’au point de non-retour, jusqu’à ce que je perde tout discernement.

Je ne suis pas née de la dernière pluie. J’ai assez regardé de films porno pour savoir exactement de quoi il parle, mon corps se contracte sur le plug à l’idée d’être besognée par deux hommes forts. Je me mords la lèvre et détourne le regard tandis que mon vagin est à nouveau trempé. J’ai envie de lui plaire, je m’en fiche de devoir garder ce plug dans le cul. J’ai envie qu’ils me baisent à deux, qu’ils me pénètrent à fond avec leurs bites. Si déambuler avec ce truc dans le cul peut m’aider à parvenir à mes fins, je suis partante.

Le plus étrange est ce désir d’être possédée. Je suis une femme moderne, libérée, tout me réussit. Je ne lèche pas le cul aux hommes et je ne m’en laisse pas conter. Alors pourquoi l’idée d’être sous la domination totale de mes deux partenaires simultanément m’excite à ce point ? L’idée d’être soumise corps et âme relève de l’hérésie. Accepter la fessée, il y a quelques jours encore, l’idée m’aurait fait freiner des quatre fers.

Maintenant que j’ai testé l’oubli procuré par cet abandon, je sais que je meurs d’envie qu’ils recommencent, inlassablement. Merde alors, j’en crève peut-être d’envie depuis toujours. Mais jusqu’à ce que je tombe sur Nial et Ander, je n’avais jamais rencontré d’homme qui en vaille la peine, qui soit assez fort, plus fort que moi, pour que j’envisage de baisser ma garde.

Je me surprends moi-même, je ne me suis jamais soumise à aucun homme auparavant. Je veux être libre de m’abandonner. Je veux être sûre de pouvoir leur faire confiance et qu’ils prennent soin de moi. Et, encore plus choquant, j’ai envie de leur plaire à tous les deux. J’ai envie de les rendre fous de désir, fous du plaisir que je vais leur procurer. Je veux les combler. Je veux tout leur donner.

Le docteur nous tend trois long rubans noirs, Nial les prend et les serre dans son poing. « Merci. »

Le docteur semble nerveux, j’ai cru entendre quelque chose, un bruit sourd, on dirait des gens qui se battent, de l’autre côté du mur. « À votre place, je me dépêcherais. »

Nial se tourne vers moi et tend sa main à Ander, qui prend un lacet et le met autour de son cou. Nial fait de même, il dépose le troisième sur la table à côté de moi. Je me demande pourquoi ils mettent des ras-de-cou noirs, mais je m’aperçois qu’ils deviennent rouge foncé, ils se fondent dans leur peau, on dirait plus un tatouage qu’un collier.

Nial prend le troisième tandis qu’Ander m’aide à m’asseoir, en faisant attention au plug que j’ai dans le cul. « C’est pour toi, partenaire. »

Je prends le ruban noir d’une main tremblante. « Qu’est-ce que c’est ?

– Notre collier d’accouplement. Ça prouve que tu nous appartiens durant la période d’accouplement. Aucun autre guerrier n’a le droit de t’approcher ou d’essayer de t’enlever. Avec les colliers nous ne faisons qu’un, nous sommes une famille. »

Je regarde cette bande noire apparemment insignifiante et me rends compte de ce que j’ai dans la main. C’est l’équivalent d’une alliance. Un lien éternel. Une grosse marque bien voyante sur le corps d’une femme qui indique prise.

Ils ne m’ont même pas demandé mon avis. Ils sont sérieux ? Je ne suis pas le genre de fille qui s’attend à une déclaration enflammée et une proposition de mariage mais ç’aurait tout de même été sympa de demander. Qu’est-ce qu’on fait du fameux discours Je t’aimerai toujours, jusqu’à ce que la mort nous sépare ? Après ce qu’ils viennent de me faire—ou plutôt, ce qu’ils ont permis au docteur de me faire—je ne suis pas du tout d’humeur à être contrainte ou forcée. J’ai un plug dans le cul car tel est leur bon plaisir, et parce que je suis assez honnête avec moi-même pour savoir que je les désire tous les deux. Mais ça … ?

Je referme le poing sur le collier et l’abaisse sur mes genoux. « Non. »

Il me lance un regard noir tandis que le docteur recule et marmonne un truc parlant de défis et de meurtre. J’aurais dû écouter, mais je suis trop occupée à dévisager les deux grands extraterrestres autoritaires.

« Mets-le tout de suite. » Nial étrécit les lèvres et les yeux, il essaie de m’intimider pour que je lui obéisse. « Jessica, selon les lois en vigueur sur Prillon, je ne peux pas te forcer à porter mon collier. Sache toutefois que si tu ne le mets pas immédiatement autour de ton cou, tu prends des risques. »

Je lui adresse à mon tour un regard glacial. Il est sérieux là ? Il vient juste de permettre à un docteur de m’emmener au paradis du fantasme sexuel, d’effectuer une double pénétration avec deux godes et une coupe d’aspiration magique, et il s’attend à ce que je dise ‘oui’ à une déclaration qu’il n’a jamais faite ? Je zieute la salle. Non. Pas de monstres immenses qui attendent de me sauter si je refuse sa non-déclaration. Il n’y a que moi, mes partenaires et le docteur, qui a déjà fait tout ce qu’il pouvait pour moi. Je refuse d’obéir sous la contrainte. Pas pour ça.

« Là d’où je viens, lorsqu’un homme demande à une femme si elle veut bien l’épouser, permets-moi de répéter ce petit mot qui revêt toute son importance ici, il demande à une femme si elle veut bien l’épouser, il s’agenouille en général et lui donne une sacrée bonne raison de répondre ‘oui’. »

Nial arque un sourcil, et basta. « Mets le collier.

– Non.

– Mets le collier autour de ton cou, immédiatement.

– Demande-le gentiment, Nial. »

Je lui renvoie ses propres paroles à la gueule et croise les bras sous mes seins nus. Ma nudité ne me gêne pas le moins du monde, je suis assise telle une reine devant sa cour. Les trois hommes ont tout vu de mon corps, ma chatte et mon cul dégoulinent et palpitent encore suite à l’orgasme. La table est sûrement toute glissante et mouillée sous mes fesses.

Ander se lève d’à côté de moi et se tourne vers ce qui s’avère être une sortie, il m’ignore tandis que l’œil argenté de Nial devient noir de colère. Je me fiche qu’il soit fâché. Comme ça on est deux.

Pour commencer, son imbécile de père a annulé mon transport, j’ai été traquée par la Ruche et presque tuée par mon ancien mentor. Nial m’a sauvé la vie mais il m’a tendu un piège avec son acolyte après qu’on m’ait tiré dessus. Ils m’ont kidnappée de ma planète, attachée, m’ont donné la fessée, baisée avec un étrange attirail médical et m’ont forcée à perdre mon sang-froid devant un parfait inconnu. J’esquive les coups, j’essaie de m’adapter à la situation. J’ai satisfait à toutes leurs exigences, contre mon gré. Je ne vais tout de même être d’accord pour épouser ces deux hommes des cavernes s’ils ne me font même pas de déclaration !

Je lui jette un regard noir, histoire qu’il comprenne où je veux en venir, ce que j’attends de lui. Il baisse les épaules et son œil reprend sa couleur argentée. « Qu’est-ce que tu veux, Jessica ? »

Je lis la défaite dans son regard et je me radoucis mais putain de merde ! Je veux une vraie déclaration. Ils me doivent bien ça après tout ce qu’ils viennent de me faire subir. C’est pas comme si j’allais dire non. J’ai plus de maison et ma vie est inexistante. Si je rentre chez moi—ce qui est probablement impossible—je serai morte dans la semaine.

Et ces deux guerriers me manqueraient, même si ça me fait chier de l’admettre. Je ne les connais que depuis quelques heures mais j’ai l’impression qu’ils sont à moi.

Je fixe Nial, perplexe, j’essaie de réfléchir à comment lui dire ce dont j’ai besoin sans passer pour une indécrottable idiote sentimentale, lorsque la porte vole en éclats et que deux immenses guerriers déboulent dans la pièce.

Le plus grand a la même peau argentée que Nial, mais la zone argentée recouvre son torse et son cou, pas son visage. Ses yeux sont dorés et chaleureux mais il a un drôle de truc métallique planté dans la peau juste sous son œil droit, comme un deuxième sourcil. Il ne regarde même pas dans ma direction et s’adresse directement à Nial.

« Je souhaite combattre pour avoir le droit de prendre cette Terrienne pour épouse. »

Programme des Épouses Interstellaires Coffret

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