Читать книгу Programme des Épouses Interstellaires Coffret - Grace Goodwin - Страница 19

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Nial

Jessica ferme ses paupières en entendant l’ordre d’Ander et elle se presse contre lui, elle essaie de me forcer à bouger, pour que je la baise plus ardemment.

Ander se refuse à elle, il la maintient et lui parle. « Je vais baiser ta bouche pendant que Nial baisera cette chatte humide et torride. »

Je me retire de son vagin pile au bon moment, m’y enfonce à nouveau, la pénètre profondément, jusqu’à toucher son col de l’utérus. J’ai envie de jouir en elle, de l’inonder de sperme, que mon enfant croisse dans son ventre. Mais on n’a pas terminé avec elle, pas encore. Je laisse Ander lui parler, la guider vers ce à quoi on tend. Il connaît ses besoins, il sait comment la faire obéir au son de sa voix, à ses ordres, pour son plus grand plaisir.

Il la pilonne en même temps que moi, nous la baisons à l’unisson, on s’enfonce et on se retire en rythme.

« On ne n’enfonce pas assez, Jessica. Ouvre-toi. Prends-nous. Avale-moi. Encore. »

Elle se penche en avant, l’avale plus goulument tandis que nous nous enfonçons profondément, elle se retrouve piégée entre nos deux bites en érection.

« C’est bien. Et maintenant, Nial va te sauter avec sa grosse bite. Tu as envie de sentir sa queue hein ? »

Je l’attrape par les hanches, mes doigts s’enfoncent dans sa peau douce tandis que je la baise de plus en plus violemment et rapidement, il continue de lui parler. Des mots crus. Des paroles inavouables. Elle aime ça. Le bruit produit par sa chatte humide emplit la pièce. À chaque fois que je me retire de son cul, je force son corps à avancer, de façon à ce que le sexe d’Ander s’enfonce plus profondément dans sa bouche. Elle ne peut pas nous échapper, elle ne peut se dépêtrer de nos deux énormes membres tandis qu’on la baise, qu’on la pénètre. Elle gémit à chaque pénétration, Ander gémit à son tour, les veines de son cou saillent comme s’il luttait pour garder son calme.

Je comprends parfaitement son problème. Un plaisir délirant va crescendo, nos colliers ne font qu’accentuer les sensations, le plaisir nous enveloppe, de plus en plus présent.

« Il est à fond hein, partenaire ? Tu veux que ton prince bouge le plug dans ton cul ? T’as envie qu’il te baise avec ? Tu veux qu’on baise tes trois orifices ? »

Il se retire complètement et elle se lèche les lèvres, le regarde d’un air absent. « Oui.

– Oui, maître.

– Oui, maître. Je t’en supplie. Je t’en supplie. Oui. Je t’en supplie. » Sa voix est rauque de désir et de désespoir. Elle ne réfléchit plus, à cet instant précis, elle nous appartient totalement et complètement. Son corps est son univers, nos bites et notre domination l’ancrent dans la réalité. J’adore la voir ainsi, détendue, passionnée et totalement libérée.

Ander frotte sa lèvre inférieure en se masturbant devant elle, il se branle vigoureusement, une grosse goutte de liquide séminal s’échappe de son gland. Elle regarde, hypnotisée tandis qu’il se penche et frotte le fluide d’accouplement sur ses lèvres. Je réprime un grognement tandis que son sexe enserre ma queue comme un étau. Je prends le bout du plug anal et le retire juste assez pour apercevoir son joli petit orifice tout rond se dilater et commencer à s’ouvrir, pas suffisamment toutefois pour que le plug sorte entièrement.

Je l’introduis à nouveau dans son corps et Ander lui lance son prochain ordre. « Prends ma bite, partenaire. Prends-la toute.

Jessica le prend en bouche, ses joues l’avalent et elle écarte ses mâchoires pour s’adapter à sa taille. Il met son poing dans ses cheveux et je relâche ma poigne sur sa chevelure dorée afin qu’il la force à obéir. « Remplis ta bouche et laisse-moi te baiser. Oui, c’est bon. Encore. Oh oui tu t’en sors bien. Plus profond. Oui. »

Jessica enfouit son nez dans la toison claire et bouclée de son sexe, je me retire et la baise ardemment. Elle se plaque contre la bite d’Ander, le prend entièrement en bouche.

Ander se retire afin qu’elle puisse reprendre son souffle et je fais de même. Elle s’agite, elle se sent vide—le collier nous indique qu’elle ne peut le supporter, nous sommes entièrement à l’écoute de ses besoins—et je la pénètre à nouveau. Je la pilonne violemment, je la pénètre et la pousse contre la bite d’Ander. Je la prends comme elle prend Ander. Elle est entre nous deux, elle se donne à fond.

« Tu aimes ça. Tu aimes qu’on te dise ce que tu dois faire. Tu aimes être entre deux hommes. Te donner à fond. Ah tu vois, Nial va s’amuser avec ton joli petit cul. Il va te sodomiser avec le plug. » Ander serre les dents tandis que le plaisir de Jessica surgit telle une force obscure dans nos corps.

« Ne t’occupe de rien, partenaire. Ne t’occupe de rien quand on te saute. Pourquoi ? Parce que c’est ce que tu veux. On sait ce que tu veux, ce dont tu as besoin. On connait le moindre de tes désirs. »

Ander parle tandis que nous la baisons. Elle ne le quitte pas des yeux, il enlève les cheveux de son visage tandis qu’elle continue sa fellation.

« Comment on sait que t’aimes faire ça à la sauvage ? Parce qu’on est accouplés. Tu es la partenaire idéale. Nous sommes des partenaires idéaux. Tu jouiras quand on te le dira, » dit Ander. Elle s’agite.

Elle ne va pas tarder, elle va bientôt jouir. Je ne vais pas tenir bien longtemps, elle est chaude et toute glissante. Je suis content qu’Ander impose le rythme. Notre partenaire aime ses mots crus et ses ordres, je profite simplement de son corps. Pendant des années, en tant que prince, j’ai assumé mes responsabilités et pris des décisions qui ont pesé sur des millions de vies. Pour une fois, je suis un homme comme un autre, libre de me consacrer entièrement à ma partenaire, de sentir son sexe humide sur ma queue, de ressentir le plaisir qui la parcourt tandis que je la sodomise avec le plug anal et qu’Ander lui prend sa bouche. Je suis libre, tout ce qui compte est de baiser la seule femme qui compte à mes yeux dans tout l’univers. Son corps est désormais mon refuge. Son plaisir intense m’appartient.

Ce simple mot emplit mon esprit tel un chant incantatoire et j’effectue des mouvements de va-et-vient dans son vagin. Mienne. Mienne. Mienne.

Je lui donne la fessée et elle frémit sur la bite d’Ander. Je sais qu’à tout moment, sa jouissance provoquera un ouragan de plaisir douloureux auquel je ne pourrais pas résister.

Je vais jouir.

Et après, je la baiserai encore.


Jessica

Oh, mon Dieu.

J’ignore à quel moment ça s’est produit mais je me retrouve entre deux hommes. Pour la deuxième fois, complètement écervelée, seulement en leur présence. J’ignore à quel moment j’ai perdu la maîtrise de mon corps, ma capacité de réflexion. Et je m’en fiche.

Je n’ai plus envie de penser. J’ai envie d’appartenir à quelqu’un, corps et âme. J’en ai marre de me sentir seule et isolée. J’en ai marre de faire face, toute seule. Je n’ai plus aucune barrière, je n’ai plus envie de lutter.

Aucune. Je flotte, envahie par une intense satisfaction tandis que j’engloutis les sexes de mes partenaires plus profondément dans ma gorge et ma chatte. Leur attention est savamment ciblée, leurs mots crus et leurs sexes en érection me conduisent au paroxysme, je me révèle pleinement. Ils me veulent sauvage et consentante, que j’accueille leurs mains et leurs bouches, leurs bites et leur vénération. J’en ai envie, ils me comblent, mes jambes tremblent et mon cœur menace de bondir hors de ma poitrine. J’ai encore mal au cul de la fessée, ils m’ont allumée, la brûlure torride se répand tel un incendie dans mes veines. Je suis sur le fil du rasoir, ils font exprès, je suis à deux doigts d’un orgasme explosif, ils ne me laissent pas jouir, ils veulent décupler mon désir.

Je regarde mon second, Ander, tout en faisant une gorge profonde à son énorme bite. Le goût de son sperme est une drogue dont je ne peux me passer. Au début je n’arrivais pas à respirer et j’ai un peu paniqué mais il a gardé sa main sur mon menton et ses yeux rivés sur les miens. Je sais qu’il n’allait pas me faire de mal, qu’il me pousserait à dépasser mes limites, sans me mettre en danger. Ma vie est entre ses mains à cet instant précis, je lui fais confiance pour qu’il me laisse respirer, je lui fais confiance pour qu’il veille sur moi tandis que je lui donne du plaisir.

Une fois rassurée, je me suis donnée à fond pour le combler en lui faisant une fellation. Il a un goût, viril et sauvage, sentir sa grosse bite épaisse et torride m’excite au plus haut point.

Ander tire mes cheveux, je le regarde, j’ai hâte de le satisfaire, de faire ce qu’il veut de moi. Il recule et saisit son sexe à pleine main. « Suce mon gland, partenaire. Suce-le comme si c’était la meilleure chose que t’ai jamais goûtée. Suce-le comme si t’allais mourir si tu ne le suçais pas. »

Je souris et ouvre la bouche, je prends son gland et l’explore du bout de la langue tandis qu’il continue, « Si t’arrive pas à me faire jouir dans la minute qui suit, Nial arrêtera de te baiser. Il va se retirer de ta chatte et tu seras vide. »

Ander gère la situation, Nial enfonce sa bite en moi et je me sens en sécurité, dans son silence rassurant. C’est un roc, mon refuge, Ander est mon ouragan. Dans cette pièce, avec le peuple Prillon, Nial a le pouvoir ultime, le pouvoir du prince. Désobéir à Ander me coûterait le plaisir de sentir la bite de Nial en moi, alors, j’obéis à Ander.

Je le suce avidement, il frémit et gémit, sa main s’agite tandis qu’il essaie de garder son sang-froid. Je ne peux pas le laisser faire. Il doit s’abandonner avec la même intensité que je me suis livrée à eux. Je veux qu’il jouisse dans ma bouche. Je veux avaler son sperme, qu’il sache exactement à qui il appartient.

Qu’est-ce que ça fait ? Une femme qui obéit de son plein gré aux ordres d’un homme ? J’ai combattu toute ma vie contre cette soumission, et voilà où j’en suis, en train de me faire sauter par deux hommes comme une star du porno. Je devrais me sentir diminuée par les paroles crues d’Ander. Mais ce n’est pas le cas. Je me sens toute puissante parmi eux, telle une reine face à ses deux courtisans, si captivés, si hypnotisés par mon corps, ma bouche et ma chatte, par ma reddition, qu’ils en perdent leur sang-froid.

C’est torride. J’aime les mots crus, leur façon taboue de me baiser. Je ne fais qu’un avec eux, quasiment empalée par deux bites. Même si je le voulais, je ne pourrais aller nulle part, et de toute façon, je n’en ai pas envie. Je veux qu’ils m’appartiennent tous les deux. Je veux qu’ils me voient désormais en se souvenant de moi à cet instant précis, qu’ils me désirent.

Nial empoigne la base du plug et lui fait faire des mouvements de va-et-vient, comme si c’était un sexe. Je suis comblée. Tous mes orifices sont remplis, baisés et dilatés.

Je ne ferme pas les yeux, je regarde Ander. Je le regarde pendant que je le suce, je lui obéis. Il doit savoir que je lui appartiens, que j’ai envie de le sentir en moi plus encore que de respirer.

Le besoin de lui obéir est plus impérieux que celui de jouir.

« Je peux plus tenir, » rugit Nial tandis que ses hanches heurtent mes fesses, enfonçant le plug bien profond.

« Jessica, » grogne Ander et j’agite ma langue contre son gland tandis que j’enserre la bite de Nial de toutes mes forces dans mon vagin. Nial pousse un grognement et je continue tandis qu’Ander nous donne ce qu’on attendait.

« Encore trois coups de bite de Nial, partenaire, et tu pourras jouir. »

Cette permission déferle en moi telle une décharge électrique, je vais puiser au fin fond de ma réserve de volonté pour retenir mon orgasme, je ferme les yeux tandis que Nial me pilonne à fond.

Un.

La bite d’Ander se tortille dans ma bouche.

Deux.

La main de Nial se fige sur ma hanche, il agrippe ma chair encore endolorie par la fessée.

Trois.

Nial me donne de violents coups de boutoir, il me pénètre complètement. Son sperme chaud gicle en moi et je jouis.

Ander rugit tandis que son sexe s’enfonce encore plus profondément, il touche le fond de ma gorge tandis que le jet de son sperme dégouline, me réchauffe comme une rasade de whisky.

Leur sperme m’envahit, je ne sais plus où je suis tandis que des vagues de plaisir me submergent, mes tétons durcissent, les parois de mon vagin se contractent sur la bite de Nial et sur le plug anal. Je savoure le goût acidulé d’Ander sur ma langue tandis que leur fluide brûlant coule en moi, me berce et me drogue d’un plaisir torride et doux à la fois.

Ander se retire pour que je reprenne mon souffle et Nial fait de même. Il retire doucement le plug tout en doigtant mon clitoris, mon corps est tellement prêt que je jouis à nouveau tandis qu’il retire le plug, me dilate et pince mon clitoris.

Les deux hommes me laissent, je me sens soudainement vide. Je m’écroule sur le lit, le goût acidulé et unique du sperme d’Ander reste sur ma langue, celui de Nial dégouline de ma chatte sur mes cuisses.

Je n’arrive pas à reprendre mon souffle, je ne peux pas bouger, même si je le voulais.

J’ai besoin d’air, je regarde mes hommes. Leurs sexes sont toujours en érection, rouges et luisants, tout glissants de mon excitation, de ma salive, de leur sperme. Ils sont côte à côte et me dévisagent.

« C’est pas encore terminé, partenaire.” Les mots d’Ander me font de l’effet, mes tétons durcissent instantanément, mon sexe vide palpite. Ils ont l’air comblés, leur expression est moins intense, mais leurs bites sont toujours aussi raides. Ils sont prêts à recommencer ?

« Tu vas me sodomiser ?

– Tu n’es pas prête. Bientôt.

– Ma … ma chatte alors ? »

Nial prend la parole. « Ta chatte m’appartient jusqu’à ce que tu tombes enceinte. Mon sperme doit te mettre enceinte. En tant que premier partenaire, ton premier enfant m’appartient de droit. Lorsque tu seras enceinte de moi, on pourra se partager ta jolie chatte. Il te sodomisera lorsque tu auras assez d’entraînement.”

Mais alors— je fronce les sourcils. Vous voulez quoi ? » Je leur ai donné tout ce que j’avais.

« Je sens ton désir. Tu n’es pas comblée, » répond Ander.

C’est vrai. Je devrais être épuisée ou endormie, ou du moins, endolorie. Je n’éprouve rien de tout ça. En fait, j’ai envie qu’ils continuent. « Comment—

– Tu as oublié, partenaire, qu’on connaît tes besoins, » répond Nial. Il a laissé Ander commander jusqu’à maintenant, mais son air tendu me laisse subodorer que ça va changer.

« Ecarte les cuisses et fais voir ta chatte. »

Je devrais être révoltée par l’ordre de Nial mais je ne peux qu’obéir. Ils m’ont procuré du plaisir, il n’y a pas lieu de tergiverser. De plus, je les ai baisés tous les deux, pas de fausse modestie.

Je m’installe doucement sur le dos et écarte les jambes. Je plie les genoux, afin qu’il ait une vue plongeante.

« Et maintenant, montre-moi comment tu te masturbes. »

Nial s’agenouille au pied du lit et attrape ma cheville. Ander fait de même, ils sont pile au bon endroit et voient tout. Impossible de passer à côté de mes lèvres gonflées. Ou du sperme qui enduit mes doigts. Ou de mon énorme clitoris qui palpite. Ou de mon vagin qui se contracte, réclamant sa bite. Ou de mon anus, probablement rouge et endolori par le plug anal.

« Enduis ta magnifique chatte avec mon sperme, » ordonne Nial.

J’obéis et je sens son sperme torride et glissant, ça m’apaise, ça m’excite. C’est aphrodisiaque. On dirait de la C-bomb. Je suis accro au désir de mes hommes.

« Oh, mon Dieu, je gémis, en effectuant des cercles autour de mon clitoris avec le sperme de Nial.

– Lèche tes doigts. »

Je les porte à ma bouche et les lèche tandis que Nial s’agenouille entre mes jambes et me pénètre.

Le goût du sperme de Nial s’ajoute à celui d’Ander, Nial est sur moi, son énorme sexe m’écartèle. Ander grimpe sur lit et s’agenouille au niveau de ma tête. Il se penche et écarte mes jambes pendant que Nial me baise. J’agrippe les draps avec les poings mais Ander s’en empare et les place derrière ma tête, sur sa queue.

« Suce mes couilles pendant qu’il te baise, partenaire. Pompe ma bite avec tes mains et suce mes couilles jusqu’à ce qu’il te fasse jouir. »

Oh, mon Dieu ! Il me parle si crûment, c’est vraiment un voyou. J’ondule des hanches, j’enroule mes chevilles autour des hanches de Nial, je m’agite et le supplie de continuer à me baiser, grâce au peu de souffle qui me reste. Je besogne la bite d’Ander avec les mains, je le branle, je suis si connectée grâce au collier que je sais exactement ce qu’il aime.

Je suis essoufflée, je le lèche à nouveau, je supplie Nial de me baiser plus vite, de titiller mon clitoris, de me toucher.

Le plaisir va crescendo, les sensations véhiculées par le collier se gravent dans mon esprit. La sensation éprouvée par la bite de Nial tandis qu’il me baise. La joie procurée à Ander lorsque mes mains enserrent étroitement sa bite. Leur satisfaction et leur plaisir tandis que je me cambre et gémis, que je les supplie de se dépêcher, de me faire hurler.

Nial glisse sa main entre nous pour titiller mon clitoris tandis qu’Ander tire et pince mes seins. Je le suce et sens qu’il perd son sang-froid, je sens son sperme chaud gicler tandis que le liquide brûlant atterrit sur mes seins. Il le fait pénétrer dans la peau, le fluide d’accouplement m’arrache un cri tandis que je suis ébranlée par des orgasmes à répétition.

Nial me baise jusqu’à ce que je n’en puisse plus, jusqu’à ce que je sois engourdie, il me pénètre jusqu’à la garde. Je suis perdue. Je suis ruinée. Je suis souillée, je suis une traînée, je leur appartiens corps et âme. J’adore ça. Bon dieu j’adore ça.

Ils s’allongent à côté de moi, Nial devant et Ander derrière et nous nous effondrons comme des masses sur le lit, épuisés mais comblés. Ils me regardent, ils me caressent et m’apaisent, ils me remercient et me disent que je suis spéciale, précieuse. Je leur appartiens.

Je ne me suis jamais sentie aussi comblée et heureuse de toute ma vie.

J’ignore combien de temps ils me caressent en silence et je bondis comme un lapin effrayé lorsque j’entends une alarme sonner.

J’entends un bip, puis un autre et la voix d’un homme. « Excusez-moi, Prince Nial. Un message urgent vient d’arriver pour vous.

– J’écoute, » répond Nial.

Je regarde son visage et lève la main pour effleurer ses joues et ses sourcils. Je caresse sa peau douce couleur argent – un cadeau de ses ennemis – mon regard et mes doigts effleurent son corps, de son épaule argentée jusqu’à son bras et sa main. Il porte ma main à ses lèvres et glisse un baiser dans ma paume tout en écoutant le message à travers le système de communication. J’essaie de ne pas avoir de mouvement de recul lorsque je m’aperçois que j’ai hurlé de toutes mes forces à chaque fois que j’ai joui. Les hommes de la Colonie doivent à coup sûr savoir ce qu’ils m’ont fait il y a quelques minutes à peine. Ont-ils écouté derrière la porte en attendant qu’on ait terminé pour délivrer le message ?

Cette idée me mortifie mais je fais fi de cette émotion. Je ne regretterais ce qui vient de se passer pour rien au monde. Merde alors, si je dois laisser des étrangers regarder la scène pour éprouver un tel plaisir, je le referai. Sans hésiter.

« Nous avons des informations urgentes, Prince Nial. Si vous pouviez venir en salle de commandes quand… il vous plaira, on vous mettra au courant.

– Court-on un danger immédiat ? Demande Nial et je sens Ander se contracter à côté de moi, sa main s’immobilise sur ma hanche.

« Non, prince. Si vous pouviez venir en—

– Dites-moi immédiatement ce qui se passe, ordonne Nial.

– Très bien, répond la voix. Ça concerne le Prime. Votre père a été tué. Son vaisseau a été attaqué par la Ruche sur le front. Il n’y a aucun survivant. »

Nial ferme les yeux un petit peu trop fort et contracte ses mâchoires. Ander serre ma hanche pour me rassurer mais je n’ai pas peur. Je m’inquiète de ressentir le regret et la douleur via la connexion avec Nial.

« Merci pour ces nouvelles. C’est tout ? demande Nial.

– Non. Le comité suprême de Prillon a décrété qu’il y aurait un Combat à Mort pour choisir l’héritier au trône. »

Ander pousse un juron et Nial a un regard qui me ferait trembler de peur s’il était dirigé vers moi. « Quand ça ?

– Demain au crépuscule.

– Évidemment. » Nial me regarde. Nous nous dévisageons tandis que j’essaie de lui faire comprendre que je suis de son côté, quoi qu’il arrive. « L’interdiction de transport de mon père a été levée ?

– Oui. Nous pouvons vous ramener chez vous dès que vous serez prêts.

– Nous ne serons pas longs.

– Hum, il y a autre chose monsieur. »

Nial fronce les sourcils. « Oui ?

– Le docteur me demande de vous rappeler que la princesse a promis d’entrer en contact avec Dame Egara sur Terre. La rumeur s’est répandue comme quoi il se pourrait qu’il y ait des épouses de disponibles, ça provoque des émeutes parmi les guerriers. »

Il me regarde d’un air interrogateur. Je souris et hoche la tête. Bien sûr. Toute femme tournant le dos à des mecs aussi torrides serait folle à lier.

Le sourire de Nial est suffisant pour que je comprenne qu’il a parfaitement saisi mon emballement. « Bien sûr. La princesse la contactera avant notre départ demain.

– Merci monsieur. Communication terminée. »

Ander se colle contre moi et appuie sa tête sur mon épaule tout en regardant Nial. « Tu vas combattre pour le trône ? »

Nial hoche la tête. « Oui. Mais je ne devrais pas. Il m’appartient. »

Ander pousse un grognement et passe un bras autour de ma taille. « Tue-les tous, Nial. Pas de pitié.

– Je n’ai aucune pitié. »

Je ne comprends pas tout ce qui se passe mais je sais ce qu’est un Combat à Mort, mes yeux se voilent de larmes, des centaines d’émotions inconnues me traversent lorsque je regarde le visage de mon partenaire. Je n’empêcherai jamais Nial de se battre. Un guerrier est fait pour combattre, mais j’ai le droit de m’inquiéter. Et je lui offrirai mon réconfort quand il me reviendra victorieux. Il remportera la victoire. Il le faut.

Je prends son visage entre mes mains. « Si tu dois les tuer, fais-le vite partenaire. Et reviens moi. Tu m’appartiens désormais. »

Il me sourit. « Pour toujours. »

Je baisse la tête et ravale mes larmes. J’appartiens désormais à mes partenaires, corps et âme, une fois cette première sensation agréable passée, je vais me concentrer sur le père de Nial et ce stupide combat à mort pour le trône afin de trouver une solution pour que Nial terrasse ses ennemis. Il est à moi et personne ne me l’enlèvera.

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