Читать книгу Programme des Épouses Interstellaires Coffret - Grace Goodwin - Страница 18
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ОглавлениеJessica
J’ai l’impression que Nial grandit de plusieurs centimètres, sa peau argentée étincelle sous la lueur bleutée de l’éclairage de la salle d’examen. « Si tu la touches je te tue. »
Un autre homme, apparemment le second du rival, traverse la pièce dans ma direction… et celle d’Ander, qui se place devant moi. Le type venant vers nous a l’air tout à fait normal pour un extraterrestre, jusqu’à ce que je regarde ses yeux. Ils sont cerclés d’anneaux d’argent, comme si un joaillier avait disposé des alliances assorties autour de ses iris.
Contaminé. Le mot me vient à l’esprit tandis que Nial rugit.
Je me tourne en vitesse, Nial soulève l’autre guerrier au-dessus de sa tête comme si c’était des haltères et l’envoie valdinguer dans un fracas de verre brisé à plus de six mètres à l’autre bout de la pièce. Le verre se brise et tombe par terre dans un craquement sourd et un tintement, je pousse un cri perçant en voyant que des cohortes de guerriers surgissent, ils devaient être là depuis le début.
Ils ont tout vu. Oh, mon Dieu, ils m’ont vu les cuisses grandes ouvertes, pendant la fessée, pendant qu’ils me baisaient et que j’ai eu mon orgasme et pris mon plaisir et…
Ander attend que son agresseur lui fonce dessus tandis que le rugissement de Nial fait littéralement trembler les vitres restantes. Ander recule et plante carrément son poing dans la mâchoire de son adversaire, l’envoyant valser, inconscient, à plusieurs mètres de là. Un coup de poing a suffi, le type est KO.
Nial et Ander se regardent et se placent autour de moi. Je lève les yeux et aperçois d’autres guerriers s’adresser un signe de connivence et pénétrer dans la pièce par la porte cassée. Ils sont immenses, de la même taille que mes partenaires, mais beaucoup plus prudents que les deux premiers.
Je contemple le ruban noir dans ma main et advienne que pourra. Je comprends désormais l’urgence de la situation, l’avertissement du docteur. Je comprends tout. Je sais que j’aime mes partenaires, je veux qu’ils me désirent, pas seulement charnellement. Je veux gagner leurs cœurs. Je veux un vrai lien.
Ce genre d’amour met du temps à s’installer. Je le sais. En même temps, je n’ai pas envie que mes partenaires combattent toute la Colonie pour me sortir de là. Je ne veux absolument pas risquer de les perdre dans ces combats, ou qu’ils soient gravement blessés, même si ça n’a pas vraiment l’air d’être un problème.
Je pousse un soupir et regarde le géant embusqué près de l’entrée. « Stop. »
Les quatre guerriers se figent, tout comme le docteur et les autres hommes agglutinés de l’autre côté du mur.
Je mets l’étrange collier autour de mon cou et le lâche, surprise qu’il se referme et se place de lui-même. Instantanément, la rage du combat m’envahit, j’éprouve le besoin féroce de protéger ce qui m’appartient. Je réalise que cette sensation provient de mes partenaires, stupéfaite, je lève une main tremblante vers mon cou. Impossible de mentir, de tricher. Je ressens leurs émotions lorsqu’ils sont à proximité.
Je baisse la main, l’immense envahisseur s’incline profondément devant moi et lève ses mains vers Nial en signe de reddition. « Je vous présente mes excuses, princesse. »
Les ordres péremptoires de Nial n’ont peut-être rien à voir avec un manque de romantisme, il craignait en définitive pour ma sécurité. Ils ont prêté serment de me protéger au péril de leur vie, d’assommer, de blesser ou de tuer tout homme qui m’approcherait. La seule personne dont ils voulaient me protéger, c’est moi. Ils peuvent tuer tous les hommes de la Colonie si besoin, mais ils ne peuvent pas me forcer à mettre le collier.
En fin de compte, ils m’ont prouvé qu’ils se souciaient de moi.
Je remarque chez Nial et les autres un changement d’attitude complet depuis que j’ai mis le collier. Nial n’a pas exagéré le danger, je me sens subitement très bête de lui avoir désobéi et d’avoir risqué nos vies. Je m’adresse directement à l’adversaire de Nial.
« Non, c’est moi qui suis désolée. J’ai manqué de discernement, d’où cette pagaille, mais aucun homme ne m’intéresse, hormis mes partenaires. »
Ander et Nial reculent dans ma direction, m’empêchant complètement de voir les deux hommes qui ont fait irruption dans la pièce. Le docteur s’agenouille par terre à côté du guerrier que Nial a balancé par la fenêtre et je pousse un soupir de soulagement lorsque je vois que le guerrier bouge un bras. Il n’est pas mort. Parfait. J’avais pas en plus besoin de me sentir coupable.
Le second du rival parle pour la première fois. « Toutes les Terriennes vous ressemblent, princesse ? Des femmes qui veulent bien s’unir à des vétérans contaminés, c’est bien le nom que vous nous donnez ? »
Je soupire. Des célibataires qui recherchent des guerriers torrides et valeureux ? « Absolument. Par milliers, mais vous n’êtes pas contaminés. »
Le docteur tousse. « Mon Dieu mon prince, vous feriez mieux de la faire sortir immédiatement. Sinon elle va déclencher une invasion sur Terre.
– Pardon ? m’exclamais je. Et pourquoi pas. Je n’ai qu’à passer un coup de fil—je sais pas comment ça marche depuis l’espace—à la gardienne Egara. Elle les aidera à trouver des partenaires lorsque je lui aurai expliqué la situation. Elle prend son travail très à cœur. Faites-moi confiance. Elle serait ravie de vous aider. »
Je n’en sais rien, je n’en suis pas sûre, mais je sais que je dis la vérité.
Le guerrier situé près de la porte penche la tête. « Dame Egara du cuirassé Wothar ? Catherine ? »
Je pousse le bras d’Ander afin qu’il se déplace de quelques centimètres. Je dois voir le visage de cet homme. « Je ne connais pas son prénom et je ne connais pas le cuirassé. Je pense pouvoir affirmer qu’elle n’est jamais allée dans l’espace, on m’a dit qu’aucune femme ne retournait sur Terre une fois mariée.
– Plus petite que vous princesse, une brune aux yeux gris ?
– Ça lui ressemble. » Je le regarde de travers. « Vous la connaissez d’où ?
– C’était la partenaire de mon frère et de son second. Ils sont morts tous les deux il y a six ans dans une embuscade. On a perdu tout un bataillon ce jour-là. » Il indique son second et montre sa propre peau argentée. « Le reste de la troupe s’est rétabli quelques heures plus tard, mais on n’a plus pu rentrer chez nous. »
Il veut dire qu’ils ont tous été envoyés à la Colonie à cause de leur nouvelle contamination.
Nial sort de mon champ de vision et réapparaît avec ma couverture rouge foncé, il m’enveloppe dedans et me prend dans ses bras. Je m’aperçois que j’ai discuté avec de parfaits inconnus, totalement nue. Avec un plug dans le cul. Mon Dieu.
« Je peux marcher tu sais. »
Il fait non de la tête. « Pas aujourd’hui. Tu as déjà causé assez d’ennuis, sans poser un seul pied par terre. »
Je glousse et regarde Ander.
« Allons-y, Ander. C’est l’heure. »
Ander se relève et les autres s’inclinent tandis que Nial les dépasse et m’emmène dans le long corridor parcouru de portes. Je passe les bras autour de son cou et pose ma tête sur son épaule, il peut m’emmener où il veut. « Où va-t-on ? Qu’est-ce qu’on va faire ?
– Le moment est venu de t’apprendre ce que signifie être une épouse Prillon. »
Nial
Je porte ma partenaire dans le long corridor, la rage m’envahit. J’étais censé finir mes jours sur la Colonie. Ça devait être ma nouvelle demeure. Cet endroit, ces hommes, étaient censés être mon avenir—si mon père était parvenu à ses fins. Les hommes qu’on vient de combattre, ceux qui voulaient récupérer Jessica, sont comme moi. Ce sont des guerriers qui se sont battus pour la coalition, ont protégé des milliards de vies et des centaines de planètes, ils n’ont pas eu de chance et ont été capturés et torturés par la Ruche, contaminés par leur technologie et bannis à jamais.
Tout en portant ma partenaire, je serre les mâchoires de honte devant mon manque de compréhension. Jessica a pointé l’évidence-même, ils n’ont aucun problème. Les implants biotechnologiques de la Ruche équivalent à ses cicatrices : des marques d’honneur, de service, de respect. En tout état de cause, la technologie implantée les rend plus fort, plus rapides et encore plus meurtriers. Et ce sont ces hommes qu’on exile sur la Colonie, auxquels on manque de respect et qu’on oublie. Pas le droit de se marier, ni de fonder une famille. Privés de leur honneur et utilisés comme des esclaves.
Lorsque je serai Prime, le traitement indigne que reçoivent nos guerriers sera l’une de mes priorités. Je regarde les cheveux blond brillant de ma partenaire qui repose entre mes bras, je sais, sans l’ombre d’un doute, que ma princesse se fera l’avocate acharnée de ces guerriers.
Je suis fier qu’elle ait défié le docteur, qu’elle l’ait confronté à l’injustice, elle nous a permis à tous de voir les choses sous un nouveau jour. Ses paroles, ses idéaux, sont là non pas pour protéger ses deux partenaires, mais également tous les vétérans des guerres contre la Ruche, tous les guerriers blessés de ce monde. Je sais qu’elle combattra sans relâche le système reposant sur ces préjugés bâti par mon père. Elle est courageuse, pugnace et passionnée.
La partenaire idéale.
Le moment est venu de la baiser, de la posséder. Il faudrait qu’on quitte la Colonie sans tarder mais je dois d’abord la sauter. Elle doit comprendre la puissance de notre lien, rien ne vaut une bonne baise. Les colliers, ainsi que quelques orgasmes intenses, lui confirmeront qu’elle n’aura pas à remettre notre lien en cause.
Il ne s’agit pas de la cérémonie d’accouplement, de notre union au sens propre du terme, mais c’est un début. Les colliers autour du cou, notre sperme sur sa peau, ses émotions et ses besoins sont l’évidence même. Je ressens ses sentiments tout comme elle ressent les miens—et ceux d’Ander.
Elle est encore excitée depuis son examen. Elle a aimé. Adoré. Elle a adoré lutter contre la poigne d’Ander, tout en sachant qu’elle ne pouvait rien faire, hormis se soumettre. En dépit de cette situation peu commune, elle a choisi de faire confiance à Ander, de le croire lorsqu’il lui a dit qu’il ne permettrait à personne de lui faire du mal, tandis qu’il tenait ses poignets. Elle s’est sentie à l’aise en notre présence, elle nous a fait confiance et s’est soumise à l’examen. J’ai jamais rien vu de plus beau que ses orgasmes, pendant qu’Ander la tenait et que je regardais.
Elle a perdu son sang-froid avec la sonde médicale. J’ai hâte de l’entendre hurler de plaisir quand Ander et moi allons la baiser, la dilater, la faire jouir.
L’un des hommes nous conduit dans le couloir et appuie sur un bouton dans le mur, c’est la quatrième porte. Il s’incline. « Une chambre privée. »
Je m’incline vers l’homme qu’Ander a frappé en plein visage il y a quelques minutes à peine. Il n’y a aucune animosité entre nous, l’autorité et le respect envers les partenaires de nos guerriers a son importance, le collier qu’elle porte au cou est la marque permanente de notre propriété. Nous lui appartenons. Nous sommes prêts à mourir pour la protéger, être les pères de ses enfants et lui donner du plaisir.
Ander remercie l’homme et ferme la porte derrière nous. Je regarde la chambre. Un lit, une table, une chaise, une porte donnant sur la salle de bain. C’est simple. Basique. Peu importe du moment qu’on est seuls et que le lit est grand.
La façon dont elle a réagi aux sondes médicales—une fois calmée et rassurée—est digne d’anthologie. Elle est extrêmement réactive, non seulement à la stimulation, mais aux sangles qui enserrent ses hanches, à la poigne d’Ander sur ses poignets, à ses ordres.
Le vagin de notre partenaire a commencé à se tremper lorsqu’Ander lui a donné des ordres. Jessica ne peut rien nous cacher, ça lui a plu d’être attachée, ça l’a excitée de sentir la force d’Ander maintenir ses poignets. Son orgasme a été puissant, ses cris ont résonné dans la chambre, j’ai bandé comme un taureau, j’avais trop envie de la sauter, de la faire encore jouir.
Elle est trop fougueuse, trop têtue, pour s’abandonner. C’est une guerrière, comme nous. Mais sa réaction aujourd’hui a révélé la vérité : elle est butée et rebelle, certes, mais elle recherche un partenaire au caractère dominateur, un partenaire avec lequel elle se sentira assez en sécurité pour se laisser aller.
Je serai ce partenaire. Ander aussi. Si elle veut ressentir notre puissance et notre domination au lit, on va le lui prouver. Elle n’est pas vierge mais vu son air surpris quand elle a eu son orgasme, je doute que les hommes qu’elle a fréquentés lui en aient procuré de semblables. Elle ne s’est jamais sentie assez en sécurité pour s’abandonner totalement.
Qu’on ait été apparié prouve que mes conclusions sont exactes. Je meurs d’envie de la dominer, de l’exciter et de faire durer son plaisir jusqu’à ce qu’elle me supplie d’arrêter. Le calme d’Ander l’excite également. Ander et moi savons quels sont nos besoins, nous sommes à l’aise dans nos rôles de partenaires, nous ne lui cachons pas nos désirs les plus inavouables. Jessica, c’est tout le contraire. Elle se comporte comme si ses désirs la surprenaient. Il est évident, vu toutes les émotions qui tourbillonnent via notre collier, que son mental lutte contre son corps. Son ego et son endoctrinement la forcent à résister, mais son corps est incapable de mentir. Les protocoles d’accouplement du centre de recrutement ne mentent pas. Elle a besoin de tout ce qu’on lui a donné.
Ma verge est aussi dure qu’une canalisation de Prillon, si je ne la baise pas immédiatement, je vais à coup sûr jouir dans mon froc. Les colliers nous relient, je sens non seulement le désir persistant de Jessica, mais également la hâte d’Ander. Notre connexion est intense, forte, torride. Je jette un œil à Ander, qui hoche imperceptiblement la tête.
On va la sauter. Grâce aux colliers, on va satisfaire tous ses désirs. On saura immédiatement si quelque chose lui déplaît. On va commencer.
« Je suis officiellement une épouse Prillon puisque je porte votre collier ?
– Oui. Tu nous appartiens désormais. Je la pose devant nous, retire la couverture de ses épaules et l’envoie sur la chaise dans le coin. Elle n’a plus besoin de se couvrir. « On va connaître tous tes secrets, Jessica. Tu ne pourras plus rien nous cacher. »
Elle frémit mais baisse ses mains le long de son corps. Elle se tient comme une reine, royale. Mon sexe s’agite au point de sortir de mon pantalon. « Je ne comprends pas. Je ne vous cache plus rien. »
Ander penche la tête et lève un sourcil. « Si, partenaire. Tu te caches, y compris de toi-même. »
Une montée de plaisir envahit notre connexion tandis que Jessica répond à sa voix impérieuse. Elle se lèche les lèvres. « Comme quoi par exemple ? Je suis nue devant vous et je porte votre collier. Qu’est-ce que je pourrais bien vous cacher ?
– Comment tu aimerais qu’on te baise, » répondis-je.
Elle relève le menton et esquisse un sourire.
« Vous allez me dicter ce que j’aime ? » Elle arque un sourcil.
« Non, répondis-je simplement. Ton corps va nous révéler tes secrets inavouables. »
Elle recule tandis que j’avance et je poursuis, « Tu as envie qu’on te défonce.
– Qu’on soit sauvages, » ajoute Ander. Il soulève sa chemise, la passe par-dessus sa tête et la jette par terre.
Elle regarde le torse d’Ander sans bouger.
« Il faut que tu te laisses aller, qu’on te dise ce que tu dois faire.
– Je—non.
– Tu dois céder lorsque tes hommes veulent te baiser, clarifiais-je. Tu as tous les droits lorsque tu es une guerrière mais nue en notre présence, tu dois faire ce qu’on te dit. »
Elle fait un autre pas en arrière, sa poitrine se soulève tandis que son excitation va crescendo. Elle se retourne, la base du plug écarte ses fesses. Mon sexe palpite. Ça me gêne, je défais mon pantalon.
« Et si j’ai pas envie ? Et si c’est vous qui vous trompez ? » Elle lève la main pour toucher sa poitrine et son cou, elle est nerveuse, je trouve ce geste extrêmement touchant. Ce qu’on lui offre lui fait envie mais elle a peur de le prendre.
« Tu nous fais confiance, Jessica ? Tu sais qu’on ne va pas te faire mal ? Tu nous crois quand je te dis qu’on est assez forts et assez sérieux pour te protéger et t’aimer ? Tu nous crois si je te dis que notre seul désir est de te rendre heureuse, et de satisfaire tes envies ? »
Sa main s’immobilise sur son cou, elle regarde le sol pendant de longues secondes qui nous paraissent un siècle, à Ander et moi. Il retient son souffle. On retient tous les deux notre souffle, on attend sa réponse, on attend sa permission pour la sauter. Cette femme fragile tient nos cœurs et notre bonheur entre ses mains.
Je m’avance vers elle, je l’attire dans mes bras enfin que son oreille repose sur ma poitrine, au niveau de mon cœur. Je l’enlace étroitement, je caresse la courbe de son dos et de sa hanche d’une main tandis qu’Ander la regarde avec un désir croissant, je sais que j’ai exactement le même regard. Je mets mon autre main dans ses cheveux, je l’attire doucement contre moi, comme un cristal précieux.
« Tu entends le battement de mon cœur ? Il bat pour toi. Toutes les cellules de mon corps sont pour toi, pour que tu te sentes bien, pour ta sécurité, pour ton plaisir. Les colliers que nous portons autour du cou indiquent que tu nous appartiens, partenaire, mais en fait, c’est nous qui t’appartenons. Nous sommes exclusivement à ton service. Nous combattrons pour toi, nous tuerons pour toi, nous mourrons pour toi. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que tu te sentes en sécurité, protégée et aimée. Si tu nous y autorises, Jessica. » Je prends son visage dans ma main et tourne sa tête afin de regarder ses yeux bleu clair. « Dis oui. Accepte notre lien. Laisse-nous t’aimer.” »
Un mot. C’est tout ce qu’on lui demande pour qu’elle nous appartienne pour toujours. Un mot pour nous libérer, la toucher, la baiser, la marquer à jamais.
« Oui. »
Je l’embrasse doucement, tendrement pour la récompenser de son cadeau. Je ne proteste pas lorsqu’Ander tend la main et l’attire vers lui. Je sais qu’il meurt d’envie de la toucher lui aussi.
J’enlève ma chemise et la jette à terre tandis qu’Ander conduit Jessica vers le lit. « Mais d’abord, chère partenaire, on va te punir.
– Punir—quoi ? Pourquoi ? »
Il contourne le lit, l’accule de façon à ce qu’elle n’ait pas d’autre choix que de grimper sur le matelas. Ce n’est que lorsque ses genoux sont sur le lit que je lâche sa main et glisse mon bras autour de sa taille. « Ton entêtement à désobéir à Nial tout à l’heure nous a conduit à blesser deux de nos frères et à saccager la salle d’examen du docteur.
– J’ai dit que j’étais désolée. Je ne savais pas. » Elle est à quatre pattes, il caresse ses fesses nues tout en murmurant à son oreille.
« Ce n’est pas suffisant. Tu t’es mise en danger pour rien, partenaire, bien que Nial t’ait avertie. Tu as réfléchi à ce qui aurait pu arriver si Nial ou moi n’avions pas remporté le défi ? » Sa main s’abat durement sur ses fesses nues.
Pan !
L’empreinte rouge d’une main se matérialise et elle lutte pour retenir son souffle, elle va devoir y passer. Elle rougit tandis qu’Ander lui frappe à nouveau les fesses. « Qu’est-ce qui vous prend putain ? »
Ander secoue la tête. « Surveille ton langage, partenaire. »
Il la fesse de nouveau. Encore.
Elle halète, ses tétons durcissent et elle ferme les yeux tandis que je sens l’excitation envahir son vagin. « C’est stupide. Je suis pas une gamine.
– Non, effectivement. Tu es à moi. Tu es à Nial. On va te donner du plaisir. On va s’occuper de toi. En cas de danger, on te protègera. » Pan. Pan. « Si tu te ligues contre nous et te mets en danger, on te punira. On te donnera la fessée jusqu’à ce que tes fesses soient rouge vif et que ton corps te brûle. »
Une sensualité aveuglante s’empare de mon collier tandis qu’Ander lui parle. Je baisse mon pantalon et masturbe ma bite en érection tandis que je l’observe la dominer. Elle mord ses lèvres et gémit, ses seins balancent à chaque coup qu’Ander administre sur ses fesses rondes.
Sa peau parfaite change rapidement de couleur tandis que sa main s’abat à différents endroits. Je ne peux m’empêcher d’être fasciné par ses fesses qui s’agitent sensuellement.
« Ander ! »
Mon second poursuit la fessée jusqu’à ce qu’elle baisse la tête, sa chatte est si humide que je vois son excitation luisante de là où je suis. Ander enfonce alors deux doigts dans son vagin par derrière.
« T’aime quand ça fait mal hein, Jessica ? Tu veux que je continue ? » Il retire ses doigts luisants et mouillés de son vagin et les enfonce plus profondément encore, en caressant son clitoris du doigt. « Tu veux que je tape plus fort ? »
Elle secoue la tête, on sait où elle veut en venir. Ander grogne et la doigte, il s’enfonce profondément tandis que le désir de Jessica envahit nos colliers. Je me mets à côté d’elle et caresse sa taille fine et marquée, tout en contemplant le plug enfoncé dans son cul. Je m’approche de son oreille. « Tu veux qu’on te baise avec le plug en place ? Tu veux qu’on te dilate jusqu’à ce que ce soit tellement bon que tu hurles ?
– Oh, mon Dieu. Je peux pas. Je peux pas. » Elle gémit, secoue la tête tandis que je la fesse à mon tour, j’adore ressentir sa douleur via le collier et la chaleur qui s’ensuit. Elle adore la fessée. Elle adore ce qu’Ander est en train de lui faire, il se sert de ses trois doigts pour dilater son vagin, tout en tirant et jouant avec le plug dans son cul.
Il ne l’enlève pas mais l’enfonce et le retire de manière à dilater son vagin et son cul, lui mettre le feu tandis qu’il doigte son vagin brûlant. La sueur perle sur sa peau, elle agrippe les draps de toutes ses forces.
« Tu as oublié. Les colliers nous relient. Tu ne peux pas nous mentir. Je sens que tu luttes intérieurement, tu luttes contre cette douleur et tu essaies de comprendre comment la douleur peut provoquer du plaisir. »
Je la fesse à nouveau, le bruit emplit la salle.
Cette fois-ci, Jessica gémit. « Oh, mon Dieu.
– Je ne suis pas un dieu, mais tu peux m’appeler maître. » Je m’approche, prends un sein dans ma main, pince le téton et tire dessus tout en la fessant.
« Ta chatte ne ment jamais. Les colliers ne mentent jamais. Rends-toi, Jessica, ne te pose pas de questions, accepte simplement et on te procurera du plaisir comme jamais. Je parie que tu n’imaginais pas que ce serait aussi bon d’avoir un truc dans le cul. Il n’y a pas de honte à succomber au désir procuré par tes partenaires. »
Ander baisse la tête et mordille ses fesses rouges, juste assez pour qu’elle s’agite, tandis que je titille son sein. On ne la lâchera pas tant qu’elle n’aura pas avoué. On le sent via notre collier, elle le sent dans chaque cellule de son corps, mais elle doit l’accepter. Elle finit par baisser les épaules, ses doigts relâchent le drap, elle baisse la tête. Elle abandonne, elle nous laisse maîtriser son corps, ses envies. La vérité.
« Oui, maître, elle halète.
– Tu veux qu’on te baise ? » demande Ander.
Elle se tortille tandis qu’il retire ses doigts et les lui tend. « Ouvre la bouche, goûte la perfection. »
Elle obéit, il glisse le bout de ses deux doigts dans sa bouche. Le goût emplit son corps de désir, je glisse mon propre doigt dans son vagin et le retire pour la goûter à mon tour. Elle est douce et chaude, mon sexe palpite d’envie de la pénétrer profondément.
Je recule, ôte mes vêtements restants tout en fixant son sexe à l’air, béant, gonflé et luisant. J’avoue que la vue du plug dans son cul est particulièrement tentante. Sans compter ses fesses rouges et chaudes, je suis comblé. J’ai hâte de décharger en elle, d’enduire son sexe de mon fluide, de nous accoupler. Son goût m’attire. Je lui appartiens corps et âme. Aucune autre femme ne pourra me combler. Je lui appartiens, il est temps que notre lien s’accentue.
« Je vais te baiser maintenant. Je vais enfoncer ma grosse bite dans ta petite chatte. »
Jessica rejette la tête en arrière tandis qu’Ander la force à rester immobile en passant sa main autour de son cou. Son dos se cambre magnifiquement, son cul pointe et ses cuisses sont grandes ouvertes tandis qu’elle ondule des hanches en signe de bienvenue.
« Ander va se branler dans ta bouche. Tu nous as créé des ennuis, partenaire, il va faire en sorte de s’occuper de toi. »
Ander se déshabille à son tour, nous sommes prêts. Elle relève la tête et écarquille les yeux en voyant sa queue pour la première fois. Elle est longue et épaisse, son gland est vraisemblablement trop gros pour elle. Elle veut pourtant le prendre dans sa bouche ; elle veut le prendre entièrement. Je le sens, je sens qu’elle a envie de l’engloutir et de lui faire une gorge profonde. Une goutte de liquide séminal perle du gland.
« Lèche-la. » Ander s’approche, pose un genou sur le lit afin que son sexe touche sa bouche. Elle n’a pas d’autre choix que d’ouvrir la bouche et d’enrouler sa langue autour.
Je manque jouir en voyant sa petite langue rose lécher le sperme. Elle gémit et ferme les yeux d’extase tandis que le fluide d’accouplement contenu dans son sperme envahit ses sens. Je la regarde, stupéfait, tandis que son sexe se contracte sur du vide, il m’attend.
Je ne peux plus attendre. Je m’approche d’elle, empoigne la base de mon sexe et le place devant son orifice palpitant. Je pose une main sur sa hanche et me regarde en train de la pénétrer, mon sexe disparaît peu à peu en elle. J’écarte ses fesses, je l’écartèle, les lèvres de sa chatte s’écartent sur mon membre épais, la chair douce et rose se dilate et s’entrouvre et je m’enfonce profondément.
Je pose ma main grande ouverte sur ses fesses parfaites, place mon doigt à la base du plug dans son cul, je le fais bouger à l’intérieur et à l’extérieur, lui procurant d’autres sensations. Je sais grâce au collier qu’elle se prépare à être possédée, elle adore ça. Elle n’a pas mal, c’est du plaisir à l’état pur.
Je m’enfonce et la pénètre jusqu’à la garde, je ne peux pas aller plus loin et je reste là, elle lèche avidement le gland d’Ander, chaque goutte de liquide séminal se rajoute à son excitation, son vagin se contracte sur ma bite tel un poing.
De ma main libre, je saisis ses longs cheveux, j’enroule ses mèches soyeuses autour de mes doigts. Je tire doucement en arrière, elle se retrouve dans la position idéale pour accueillir Ander. À fond.
« Ouvre-toi, partenaire, et prends-nous tous les deux, » Ander se penche de façon à ce que son gland entre dans sa bouche, il la force à entrouvrir les lèvres.
Elle ouvre spontanément la bouche et engloutit le gland d’Ander. Il est clair qu’elle a envie de sentir le fluide séminal sur sa langue.
« Tu veux qu’on te baise maintenant ? » Ander soulève le menton de Jessica, elle le regarde. Elle murmure son consentement, elle ne peut pas parler avec la bouche pleine.
« Tu vas nous prendre tous les deux, partenaire. Maintenant. »