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1 Copans, Jean, 2013, « Préface. La famille très étendue de Momar-Coumba Diop », dans Momar-Coumba Diop (dir.), Sénégal (2000-2012). Les institutions et politiques publiques à l’épreuve d’une gouvernance libérale, Dakar et Paris, CRES et Karthala, p. 11-20.

2 Cette marche est décrite, en partie, dans la restitution de sa trajectoire intellectuelle et politique qu’il présente dans la Longue marche de la modernité africaine, mais aussi dans sa belle contribution à l’hommage posthume à l’anthropologue russe Vladimir Romanovitch Arseniev (1948-2010). Il y décrit « une enfance et une adolescence marquée très fortement par l’imagerie et l’illusionnisme soviétique » jusqu’à 18 ans et ensuite ses engagements politiques avec Alain Krivine qui débouchent sur les tactiques de l’entrisme dont il donne le détail. Il explique aussi un autre volet de sa « marche » intellectuelle au début de ses études supérieures : il est passé de la géographie à l’histoire, ensuite à l’ethnologie et enfin à la sociologie, avec Georges Balandier. Pour plus de détails, lire son texte : « L’ethnologie russe est-elle partie prenante de la troisième mondialisation d’aujourd’hui ? »

3 Ses positions sur l’œuvre de Cheikh Anta Diop ne sont pas éloignées de celles d’Amady Aly Dieng. Voir, par exemple, ce qu’il en a dit dans Le Soleil, 25 juillet 2013. Les propos de Jean n’ont pas été appréciés par certains des disciples de Diop qui me l’ont clairement indiqué. Ma réponse a été identique à celle donnée quand Amady Aly Dieng a fait l’objet des mêmes attaques, parfois violentes, pour les mêmes raisons. C’est le respect pour les travaux de Cheikh Anta Diop qui impose cet engagement critique enrichissant (ce que Diop n’aurait sans doute pas refusé).

4 Jean Copans, « Les problèmes de l’héritage et de la transmission de la tradition (anthropologie, marxisme, politique). Comment on comprend ces liens pour saisir les sociétés contemporaines », dans le séminaire de Riccardo Ciavolella, Gianfrano Rebucini et Allison Sanders « Anthropologie, marxisme et politique » IIAC, LAIOS, EHESS, 8 décembre 2015.

5 Même si les informations concernant sa trajectoire intellectuelle et politique personnelle sont reprises ou répétées dans certains de ses écrits, je n’ai trouvé nulle part ces détails que Jean a bien voulu me transmettre en décembre 2019. Fils de Simon Jacob Copans et de Lucienne Godiard, Jean Copans est né le 29 août 1942 à New York. Son cursus, tel qu’il me l’a raconté, se résume ainsi : École américaine de Paris : 1948-1953 (classes du primaire) ; École alsacienne : 1953-1958 (de la sixième à la première) ; lycée Condorcet : 1959-1961 (terminale-hypokhâgne) ; Sorbonne, faculté des lettres et sciences humaines : 1961-1964 ; propédeutique/Certificats d’histoire ancienne, de géographie humaine, d’ethnologie et de sociologie de l’Afrique noire ; inscription en doctorat de 3e cycle : 1964-1973 (soutenance). Pour plus de détails sur les fonctions administratives de Jean Copans, après la soutenance de sa thèse de troisième cycle, lire : « Curriculum et bibliographie chronologique de Jean Copans », Paris, s. d. 31 p.

6 Amady Aly Dieng est le meilleur biographe des années 1950, mais aussi de l’histoire du nationalisme sénégalais. Pour plus de détails, voir la liste de ses publications dans la note nécrologique que Jean Copans a signée avec Françoise Blum : “Amady Ali Dieng, 1932–2015: radical African nationalist, genuine marxist, witty and free thinker“, Review of African Political Economy, vol. 43, n° 147, pp. 107–115. Voir aussi Jean Copans : « Amady, le maître péripatéticien du Lycée dakarois », dans A. Ngaïdé, Entretien avec Amady Aly Dieng : lecture critique d’un demi-siècle de paradoxes, Dakar, CODESRIA, p. 124-126.

7 On consultera les archives diplomatiques de La Courneuve [Direction des affaires africaines et malgaches. Sénégal 1959-1972. Documents du fonds 349QO]. Voir aussi République du Sénégal, Livre blanc sur les élections présidentielles et législatives du 1er décembre 1963, publication du ministère de l’Intérieur, Dakar, 1964, p. 37 et 38.

8 Lire : Banque mondiale, Sénégal. Tradition, diversification et développement économique, Banque mondiale, Washington D. C., novembre 1974, 418 p. ; Rocheteau, Guy, 1982, Pouvoir financier et indépendance économique en Afrique. Le cas du Sénégal, Paris, Karthala-ORSTOM, 386 p.

9 Vincent Monteil en avait fait une courte présentation en 1962 : « Une Confrérie musulmane : les mourides du Sénégal », Archives de sociologie des religions, 7e année, n° 14 (juillet-décembre 1962), p. 77-102. Voir ensuite : L’islam noir, Paris, Seuil, 1964. Esquisses sénégalaises (Walo – Kayor – Dyolof – Mourides – Un visionnaire), Dakar, Université de Dakar, IFAN, 1966, 243 p., 27 fig. [Initiations et Études africaines, 21].

10 Université de Dakar, Annuaire de l’université de Dakar Année 1973-1974, Dakar, GIA, s. d., p. 77-111.

11 Dumont, Fernand, « Essai sur la pensée religieuse d’Amadou Bamba (1850-1927), fondateur du mouridisme sénégalais », Dakar, 1967, thèse de troisième cycle, 3 vol. 625 p. ; La pensée religieuse d’Amadou Bamba, fondateur du mouridisme sénégalais, Dakar, NEA, 1975, 391 p. ; « Amadou Bamba, apôtre de la non-violence (1850-1927) », Notes africaines, n° 121, janv. 1969, p. 20-24.

12 Tables du Bulletin de l’IFAN (années 1939-1949), Supplément au Bulletin de l’IFAN, tome XIV, 1952, fascicule II, Tables du Bulletin de l’IFAN pour la période de 1950 à 1959, Supplément au Bulletin de l’IFAN, tome XXV, 1963 ; Tables du Bulletin de l’IFAN série B, Sciences humaines (années 1960-1978), Bulletin de l’IFAN, T. 46, sér. B, n° 1-2, 1984-1985.

13 Voir sa thèse : « Traditionalisme mouride et modernisation rurale au Sénégal. Contribution à l’étude des rapports entre socialisme et islam en pays sous-développés » [sous la direction de Henri Desroche], École pratique des hautes études (Paris). Section sciences économiques et sociales, thèse de troisième cycle de sociologie, 1965, 236 p. et La confrérie sénégalaise des mourides, Paris, Présence africaine, 1969, 354 p.

14 Voir aussi : Office de la recherche scientifique et technique outre-mer, Rapport d’activité 1967, Paris, ORSTOM, 1969, 232 p.

15 Son séjour au Sénégal le conduira de la recherche sur les paysanneries mourides au poste de conseiller économique des présidents Senghor et Diouf. Il avait suivi, pour le compte du Conseil économique et social, une grande étude sur l’enseignement, utilisée, par la suite, dans les états généraux de l’enseignement et de la formation. Voir Sénégal (République du), Conseil économique et social, « Étude sur l’enseignement en général, l’enseignement technique et professionnel en particulier », Dakar, 1980, 172 p.

16 Sa thèse a été écrite dans une perspective analytique marxiste. Jean Copans, 1973. « Stratification sociale et organisation du travail agricole dans les villages wolof mourides du Sénégal », Paris, EHESS, Thèse de troisième cycle, 2 vol., 370 p. À propos de cette thèse et de sa soutenance, voir la réflexion stimulante qu’il en propose dans : « Les leçons d’une thèse », dans Jean Copans, Critiques et politiques de l’anthropologie, Paris, Maspero, 1974, p. 130-137.

17 Voir la rubrique « à livre ouvert » du n° 4 de Politique africaine, décembre 1981, p. 111-121. Ce dossier a été repris en annexe de la seconde édition des Marabouts de l’arachide en 1988 (p. 259-273). J’ai d’ailleurs publié un papier sur les mourides dans ce numéro de Polaf grâce à Jean : « Les affaires mourides à Dakar », Politique africaine, 4, 1981, p. 90-100.

18 Gérard Salem, Alain Morice, Jean Schmitz, André Lericollais et, plus tard, Sylvie Bredeloup, Jérôme Lombard, Philippe Antoine, Alain Piveteau, Jean-Pierre Dozon, ainsi que Tarik Dahou.

19 Ce passage des mourides aux classes ouvrières a été mentionné dans certains écrits, notamment dans son papier publié dans les Cahiers d’études africaines [198-199-200 | 2010] et dans ses entretiens avec Virginie Diaz Pedregal et Danielle Kamelgarn-Cerland [Sociologies pratiques, vol. 27, n° 2, 2013, p. 29-39]. Il avait auparavant montré toute sa connaissance des classes ouvrières, en proposant dans L’Homme un brillant compte rendu du livre de B. Delbard, Les dynamismes sociaux au Sénégal. Le processus de formation de classes sociales dans un État d’Afrique de l’Ouest, L’Homme, 1966, tome 6 n° 4, p. 106-108. Lire aussi : « Les classes ouvrières d’Afrique noire. Bibliographie sélectionnée, classée et commentée », Cahiers d’études africaines, XXI (1-2-3), 1981, 81-83, p. 405-429.

20 Chercheur émérite à l’Ifan, Abdou Salam Fall a mis en place le LARTES (laboratoire de recherche sur les transformations économiques et sociales) au sein de l’Institut.

21 Secrétaire général du PIT, Samba Sy est membre du gouvernement de Macky Sall depuis septembre 2017 [voir Décret n° 2017-1533 du 7 septembre 2017 fixant la composition du Gouvernement].

22 Sur cette recherche, voir : « Rapport de mission de recherche de Jean Copans (EHESS) à l’huilerie SONACOS EID (7 février-6 mars 1985) ». En ligne : https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:23400.

23 Contrairement au CODESRIA où, sur le plan idéologique, les travaux de l’époque étaient plus unis et cohérents dans les présupposés et démarches, Politique africaine ne pouvait pas être perçue comme une école ou un courant de pensée, en raison des disputes et débats internes ainsi que le montre Jean Copans dans sa tentative de bilan de Polaf et la polémique avec Marc Abélès dans les numéros suivants du JDA : « L’Anthropologie politique en France après 1980 : une démission programmée ? », Journal des anthropologues, vol. 92-93, n° 1, 2003, p. 63-81.

24 C’est J. Copans qui avait traduit l’un de ses textes, qui fut publié dans le n° 26 de Politique africaine en 1987 : « Personnalisation du pouvoir et stagnation capitaliste. L’État africain en crise ».

25 Copans, Jean, « Une crise conceptuelle opportune », Politique africaine, 26, 1987, p. 3 : « l’analyse politique met en lumière la centralité de l’État. Mais c’est un non-État, un pseudo-État. Il doit en effet tout faire et en même temps il n’arrive à rien, car il ne représente aucune classe digne de ce nom. Il ne produit pas ce qu’il a produit dans toutes les autres civilisations : l’accumulation productrice, l’économie de marché et une hégémonie de classe. Si l’État n’est pas capitaliste, c’est qu’il est avant tout et uniquement une machine politique ».

26 Jean Copans est le premier à avoir proposé une synthèse critique de ces livres parus pendant les années 1980 dans La longue marche de la modernité africaine. Ce livre a provoqué parfois des grincements de dents, mais, à ma connaissance, aucune contribution critique n’a pris le contrepied des vues hétérodoxes qu’il soutient dans ce livre, notamment à propos des intellectuels africains.

27 Sur les conditions de création des éditions Sycomore avec des capitaux libanais et le rôle joué par Jean, on lira : https://www.anthropologie-societes.ant.ulaval.ca/jean-copans-livre-4-les-debuts-dune-carriere-dafricaniste-et-sejours-nord-americains.

28 Voir aussi Sud Quotidien, 27 juin 2010 ; Amady Aly Dieng, Notes de lecture d’un dissident africain, Le nègre international, 7 septembre 2010 ; Diagne, 2015. Lire les livres publiés par le CODESRIA : Dieng, 2011a, 2011b, 2011c, voir aussi Fall, sd ; Ngaïdé, 2012.

29 Pour plus de détails sur cette critique, lire la note 36 de Jean Copans où il prend ma défense face à un tel silence : Jean Copans, 2019, « Penser l’Afrique ou connaître les sociétés de l’Afrique ? (Première partie) », Cahiers d’études africaines, LIX (1), 233, p. 215-269.

30 Mercier a été, entre autres, l’un des premiers auteurs de cette époque à avoir tenté une étude des groupements européens en Afrique. Voir l’analyse novatrice qu’il présente, dès 1955, sur celui de Dakar : Cahiers internationaux de sociologie, nouvelle série, Vol. 19 (juillet-décembre 1955), p. 130-146.

31 Voir la présentation qu’il en effectue dans : Jean Copans, « Un Médard sous l’équateur », Revue internationale de politique comparée, 2007/3 (Vol. 14), p. 467-472.

32 Pour plus de détails, lire mon éditorial dans le Vol. 1, n° 2, 1997, p. ii-iii. Je me suis ensuite retiré du Comité de cette revue.

33 Voir Momar-Coumba Diop, Le programme de recherche Sénégal 2000, Dakar, Éditions du Crepos, 2006, 74 p. Lire aussi : « Introduction » : dans Momar-Coumba Diop (éd.), Le Sénégal contemporain, Paris, Karthala, 2002, p. 11-34. Voir M.-C. Diop « Avant-propos. Le dernier épisode d’une longue chronique du Sénégal contemporain », dans Momar Coumba Diop (dir.), Sénégal (2000-2012). Les institutions et politiques publiques à l’épreuve d’une gouvernance libérale, Dakar et Paris, CRES et Karthala, 2013, p. 21-32.

34 « Principes anthropologiques et sociologiques de la réflexivité » et « Les études africaines (depuis les années 1930) ». Je ne lui avais pas réclamé les textes de ses interventions. Le connaissant, j’imagine qu’ils ont été classés et conservés.

35 Les politiques sociales en Afrique de l’Ouest. Quels changements depuis le sommet de Copenhague ? Genève, UNRISD [Politique sociale et développement], avril 2001, 65 pages. Institut de recherche des Nations unies pour le développement social (UNRISD) ; « Les politiques sociales en Afrique de l’Ouest : quels changements depuis le Sommet social ? » Hôtel Novotel, Dakar (Sénégal) 2-3 novembre 1999, 44 p.

36 L’Afrique des associations : entre culture et développement, Paris et Dakar, Karthala et CREPOS, 2007, 296 p. [avec Jean Benoist].

37 Le Sénégal des migrations. Mobilité, identités et société, Paris et Dakar, Karthala, ONU-Habitat et CREPOS, 2008, 434 p.

38 Le Soleil, 25 juillet 2013.

39 Voir la description que j’en fais dans Sénégal. Trajectoires d’un État. Dakar, Codesria.

40 Lire la version définitive : PNUD, Rapport national sur le développement humain au Sénégal. Gouvernance et développement humain, PNUD, Dakar, 2001.

41 Pour plus de détails, lire les papiers publiés dans nos deux volumes : Le Sénégal contemporain, Paris, Karthala, 2002, 656 p. ; La société sénégalaise entre le local et le global, Paris, Karthala, 2002, 736 p.

42 Sur ces deux épisodes, voir la présentation qu’il en fait dans : « L’anthropologie engagée ? Un réflexe militant et activiste, une conception théorique “politisée”, un rapport de collaboration publique avec les interlocuteurs-acteurs du terrain ou alors une conception morale de la discipline ». Lire aussi sa contribution au colloque de Dakar en fin octobre 2019 sur les socialismes au titre étonnement long pour quelqu’un qui a son expérience éditoriale : « 1960-1995 : Militant, compagnon de route, témoin, chercheur, journaliste, directeur de mémoires et de doctorats, éditeur, analyste. L’impossible équilibre entre amitiés révolutionnaires, collaborations éditoriales et scientifiques, défense “inconditionnelle”, distanciation critique et méfiances révolutionnaires anticoloniales ! » Voir : Comité Information Sahel, Qui se nourrit de la famine en Afrique ? Le dossier politique de la faim au Sahel, Paris, F. Maspero, 1974.

43 Il a signé sous différents pseudonymes (Jean Floret, Floret Dia, Harry Dickson) des papiers publiés dans les mensuels et hebdomadaires trotskystes de l’Alliance marxiste révolutionnaire (AMR) une scission de la IVe Internationale en 1963-64, Sous le Drapeau du socialisme et l’Internationale. Dans le Monde diplomatique et Afrique Asie il signait de son nom. Pour une mise en perspective théorique de cette forme d’engagement, voir la présentation qu’il en fait dans sa contribution au colloque de Dakar en fin octobre 2019. Lire aussi le résumé qu’il en présente à l’occasion du cinquantième anniversaire des Cahiers d’études africaines : Jean Copans, « Passer en revue ou être de la revue ? », Cahiers d’études africaines, 198-199-200, 2010.

44 On lira son papier hétérodoxe et très stimulant : Jean Copans, « Passer en revue ou être de la revue ? », Cahiers d’études africaines, 198-199-200 | 2010, p. 557-580.

45 Lire notamment la page de Wikipédia rédigée par Jean Copans avec Marie-Françoise Govin et Robert Peyrillou : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sim_Copans. Voir aussi le film de Richard Copans : Un amour, Les Films d’ici, 90 min qui retrace l’histoire de ses parents. « “Play it again, Sim“ : Sim Copans, ambassadeur de la musique américaine en France », Revue française d’études américaines, vol. hors-série, n° 5, 2001, p. 6-15.

46 Voir le commentaire qu’en fait J.-L. Amselle dans : Gérard Mauger et Louis Pinto, « Grand entretien avec Jean-Loup Amselle Ethnicisation, postcolonialisme, Primitivisme », Savoir/Agir2016/1 (n° 35), p. 91-102. En ligne https://www.savoir-agir.org/IMG/pdf/35-dossier-GE.pdf.

47 Ses relations avec le Mozambique ont été bien exposées dans sa communication au Colloque sur « les gauches révolutionnaires en Afrique subsaharienne » en fin octobre 2019 à Dakar : « J’ai eu Mario de Andrade (l’un des fondateurs et dirigeants du MPLA) comme étudiant ; j’ai eu à défendre Luis de Brito, étudiant mozambicain interné dans un camp de travail au Mozambique tout en étant un ami d’Aquino da Bragança (conseiller spécial du président Samora Machel, décédé avec lui dans son accident d’avion) ; j’ai fréquenté et communiqué avec les militants blancs syndicalistes sud-africains radicaux et socialistes des années 1980-1990 ou encore avec certains membres de l’intelligentsia de gauche tanzanienne des années 1970-1980, sans parler évidemment des cadres sénégalais de gauche des années 1965-1985 ». Voir Jean Copans, « 1960-1995 : Militant, compagnon de route, témoin, chercheur, journaliste, directeur de mémoires et de doctorats, éditeur, analyste. L’impossible équilibre entre amitiés révolutionnaires, collaborations éditoriales et scientifiques, défense “inconditionnelle”, distanciation critique et méfiances révolutionnaires anticoloniales ».

48 Le contexte politique et idéologique évoqué par Jean durant cet épisode est bien décrit par Christian Geffray (1954-2001), dans « Fragments d’un discours du pouvoir (1975-1985) : du bon usage d’une méconnaissance scientifique », Politique africaine, mars 1988, 29, p. 71-85. Lire aussi la note nécrologique publiée par Jean Copans et Jean-Pierre Dozon : « Christian Geffray (1954-2001) », Cahiers d’études africaines [en ligne], 162 | 2001, mis en ligne le 6 décembre 2004, consulté le 19 avril 2019. URL : http://journals.openedition.org/etudesafricaines/85.

49 Sur la coopération rouge, voir notamment : « Une histoire opiniâtre. Entretien avec Gus Massiah », Vacarme, 2001/3 (n 16), p. 34-38. DOI: 10.3917/vaca.016.0034. URL : https://www.cairn.info/revue-vacarme-2001-3-page-34.htm

50 Pour plus de détails, lire : « 1960-1995 : Militant, compagnon de route, témoin, chercheur, journaliste, directeur de mémoires et de doctorats, éditeur, analyste. L’impossible équilibre entre amitiés révolutionnaires, collaborations éditoriales et scientifiques, défense “inconditionnelle”, distanciation critique et méfiances révolutionnaires anticoloniales ».

51 Note de M.-C. Diop : Voir son article « L’aide au développement ne marche pas à la canonnière ! », Revue Tiers Monde, 2012/1 (n° 209), p. 199-212.

52 Note de M.-C. Diop : Sociologie du développement : Domaines et approches, Paris, Armand Colin, 2010.

53 Note de M.-C. Diop : Laetitia Atlani-Duault et Laurent Vidal (dir.), Anthropologie de l’aide humanitaire et du développement, Préface de J. Copans, Paris, A. Colin, 2009.

54 WalfFadjri, n° 6394, 9 juillet 2013, p. 10 ; n° 6394, 10 juillet 2013, p. 10 ; n° 639511 juillet 2013, p. 10. Ce texte était le résultat de deux conférences données la même année à l’université de Ziguinchor et à la Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation (FASTEF) à Dakar.

55 C’est cette liberté qui lui a valu la violente charge, inutilement longue, publiée à la suite de son livre sur Balandier par Suzanne Chazan-Gillig, « Lecture alternative à propos de l’ouvrage de Jean Copans : Georges Balandier, un anthropologue en première ligne », Journal des anthropologues, 140-141 | 2015, p. 319-335. Lire aussi Jean Copans, « Où sont les lectures alternatives de Suzanne Chazan ? », Journal des anthropologues, 142-143|2015, p. 327-332.

56 Jean Copans en parle avec émotion dans : « Amady, le maître péripatéticien du Lycée dakarois », dans A. Ngaïdé, Amady Aly Dieng : Lecture critique d’un demi-siècle de paradoxes, Dakar, CODESRIA, 2012, p. 124. Ils ont été de véritables amis. Et c’est au nom de cette amitié qu’Amady avait confié à Jean la garde de son fils Mamadou, au milieu des années 1990, pendant ses études d’économie à l’université de Picardie Jules Verne d’Amiens.

57 De ce point de vue, cette réponse de Georges Balandier aux rédacteurs de la revue Espaces Temps résume parfaitement ma pensée : « Nous faisons un métier qui est aussi un métier d’écriture. Quand on prétend nous épater avec des néologismes inutiles, du langage lourd, du positionnement, du questionnement, je m’agace, parce qu’il est des façons de s’exprimer clairement qui sont fortes et ne servent pas à illusionner. Le XVIIIe siècle français, celui des écrivains philosophes et des Encyclopédistes, devrait nous inspirer », Georges Balandier, « Georges Balandier. Anthropologue de la modernité », dans Espaces Temps, 57-58, 1995, p. 79. En ligne : https://www.persee.fr/docAsPDF/espat_0339-3267_1995_num_57_1_3933.pdf.

Les zones critiques d'une anthropologie du contemporain

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