Читать книгу Rejet de l'organologie phrénologique de Gall et de ses successeurs - Louis-Francisque Lélut - Страница 11
DU POIDS DU CERVEAU,
ОглавлениеConsidéré dans ses rapports avec le développement de l’intelligence.
(Gazette médicale de Paris, 11 mars 1837.)
La question des rapports à établir entre la masse générale de l’encéphale ou de ses deux principales parties, et le développement général de l’intelligence, sera une des questions abordées dans l’ouvrage dont la composition a donné lieu à celui-ci, et le présent mémoire est un des éléments de sa solution. Dans ce travail, basé, du reste, sur un petit nombre de faits, j’avais pour but de rechercher quel est le rapport du développement du cerveau chez les idiots au développement de leur intelligence, et je trouvais que chez eux le poids moyen de l’encéphale est un peu moindre que chez les hommes d’une intelligence ordinaire, d’un onzième environ; ce qui est, du reste, une bien petite différence, et ce qui est loin d’être en rapport avec quelques assertions de la phrénologie. Mais il s’était glissé dans mon travail une cause d’erreur que rien, du reste, dans la science ne pouvait alors me faire soupçonner, et que je n’ai découverte que plus tard. Les idiots, pris en masse, sont très sensiblement moins grands, moins forts que les hommes d’une intelligence commune; et en tenant compte de leur taille, j’aurais certainement trouvé que, proportionnellement à cette dernière, leur encéphale est aussi lourd, s’il ne l’est plus, que celui de la généralité des hommes. C’est, en effet, ce qui ressort avec évidence du mémoire suivant.