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DU SIÉGE DE L’AME SUIVANT LES ANCIENS,

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Ou Exposé historique des opinions de la philosophie ancienne sur les rapports à établir entre l’organisation de l’homme et les actes de sa pensée.

Tel est le titre d’un mémoire lu à l’Académie des sciences morales et politiques, dans ses séances du 27 août et du 3 septembre 1842, et qui formera, sauf quelques modifications, un des chapitres de l’ouvrage dont la composition a donné lieu à celui-ci. J’avais en partie pour but, dans ce mémoire, de montrer, contrairement à l’opinion de Gall, que le cerveau a toujours été considéré, en définitive, soit par les anciens, soit par les modernes, soit par les philosophes, soit par les physiologistes, comme l’organe de la pensée. Si Aristote, Zénon, Épicure, mais surtout le premier de ces philosophes, ont bien réellement placé dans le cœur, soit le sensorium commune, soit même le siège de l’âme raisonnable, ils n’ont pu tellement méconnaître le rôle du cerveau dans les manifestations intellectuelles, qu’ils ne l’aient rattaché à ces manifestations d’une manière au moins indirecte.

Rejet de l'organologie phrénologique de Gall et de ses successeurs

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