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IV. — Les saisons.

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Les saisons sont d’autant moins tranchées qu’on se rapproche davantage de l’équateur ou des pôles; c’est à égale distance de ces deux extrêmes qu’elles présentent le plus de régularité dans leur durée et de différence entre elles.

Sous l’équateur il n’y a que deux saisons: la saison pluvieuse ou hivernage et la saison sèche ou belle saison. La saison pluvieuse est un peu plus chaude que la saison sèche, mais la différence n’excède pas 5 à 6 degrés. Ces deux saisons se succèdent sans transition.

A mesure qu’on se rapproche des tropiques, les saisons intermédiaires commencent à se dessiner. Il en est ainsi aux Antilles et à la Réunion où il existe un embryon de printemps et un embryon d’automne. En Algérie, ces deux saisons sont déjà plus marquées: le printemps en particulier y est délicieux.

Dans les contrées méridionales de l’Europe, les quatre saisons se dessinent nettement, mais avec une prédominance marquée de l’été sur l’hiver. Vers le 45° degré de latitude, à égale distance, par conséquent, de l’équateur et des pôles, l’année a ses quatre saisons encore plus nettement différenciées. C’est la zone tempérée par excellence; c’est le parallèle de Bordeaux, de Grenoble, de Valence, de Turin, de Plaisance, de Mantoue, de Venise; c’est la partie la plus favorisée du globe.

«En s’élevant vers le nord, l’hiver commence à prendre le dessus; le printemps devient froid et court, l’automne pluvieux et désagréable. Dans les contrées les plus septentrionales de l’Europe, à un hiver d’une longueur démesurée succède, presque sans transition, un été court et brûlant, pendant lequel la végétation marche avec une rapidité prodigieuse et qui fait brusquement place aux pluies, aux brumes et à l’hiver. Dans les régions polaires enfin, c’est à peine si l’été lui-même se traduit par quelques belles journées, dans le cours desquelles le thermomètre s’élève au-dessus de zéro; la. couche superficielle des glaces se fond, un peu de vapeur d’eau se répand dans l’atmosphère, la vie semble animer un instant ces solitudes désolées; mais bientôt elles retombent dans leur immobilité et le perpétuel hiver de ces climats fait équilibre, aux deux extrémités du monde, à l’été perpétuel de la zone torride.» (J. Rochard).

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