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Article troisième.–Choix des matières.

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Les Constitutions de1582laissent aux ecclésiastiques réunis en conférence le choix des travaux de leur prochaine assemblée. Ils se garderont de questions vaines, inutiles, dangereuses ou mauvaises. Leurs préférences iront aux cas de conscience, à l’administration des sacrements, au bon gouvernement des paroisses, à l’étude des Constitutions, et autres matières propres à procurer la gloire de Dieu, le salut des âmes, etc.

Les choses en étaient là en1672, à cela près que, le point de doctrine étant épuisé, on devait terminer la conférence par un point de piété.

L’année suivante, 1673, les points de doctrine et de piété n’étaient plus abandonnés au libre choix des ecclésiastiques; on les distribuait annuellement au synode, ou bien on les envoyait aux intéressés par lettre circulaire.

Dans l’assemblée préparatoire au synode du12avril1712, Révérend Claude Violland, procureur du Clergé, fit observer que les frais des sujets de conférences étant recouvrés à la fin du synode, cela occasionnait une perte de temps, et qu’il serait bon de s’arrêter à un moment plus favorable. Mgr de Rossillon prit alors, pour tout le temps de son épiscopat, et sous réserve de sauvegarder pleinement la liberté de ses successeurs, l’engagement de subvenir lui-même à ces frais,

A une date qu’il nous est impossible de préciser, sinon qu elle est antérieure à la Révolution, le sujet de piété céda la place à l’Ecriture Sainte, supplantée elle-même en1910par la Liturgie. Cette dernière entrait dans le conférencier par la porte de la44e question à laquelle doivent répondre les Evêques pour faire connaître l’état de leurs diocèses; elle est ainsi conçue: «Les conférences ecclésiastiques ont-elles pour objet de la Liturgie? Pour nous, c’était moins une innovation qu’une restauration. En effet, les Constitutions de1672 enjoignent de commencer «la conférence par la répétition des cérémonies de la messe, et par la pratique de quelques rubriques». (p. III). Dans celles de1773, on lit: «Nous exhortons qu’après une courte récréation qui suivra le dîner, ceux qui ne seront pas obligés de se retirer d’abord emploient encore nue petite heure à s’entretenir des rubriques, et à exercer les cérémonies.»(p.123). En1819, Mgr de Solle exprime le désir «que le zèle trouve le moyen de mettre cet article à exécution, mais il n’est pas de rigueur.» No VII.

Le point de piété, qui avait disparu avant1790, reparaît en1819, pour disparaître de nouveau.

On pense, bien qu’on ne cessa d’insister sur la nécessité, Pour tous les membres, d’étudier soigneusement les sujets proposés, afin de se mettre en état, non seulement de suivre la discussion, mais encore de l’éclairer de leurs lumières.

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